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La Confusion des sentiments
Tatjana Marwinski (traduit par, préface de), Tatjana Marwinski (traduit par, préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 24/01/2019
Éditeurs :
Robert Laffont

La Confusion des sentiments

Tatjana Marwinski (traduit par, préface de), Tatjana Marwinski (traduit par, préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 24/01/2019
Considéré comme un chef-d'œuvre par Freud, à qui il est dédié, ce classique de la littérature, sans cesse réédité depuis sa parution en 1927, paraît aujourd'hui dans une traduction inédite en poche.

À soixante ans, le professeur Roland de D. se remémore sa rencontre, alors qu’il n’avait que dix-neuf ans, avec celui qui devint rapidement un maître pour lui.
Dans la fascination que...

À soixante ans, le professeur Roland de D. se remémore sa rencontre, alors qu’il n’avait que dix-neuf ans, avec celui qui devint rapidement un maître pour lui.
Dans la fascination que le mentor exerce sur son élève se mêlent amitié, admiration, désir charnel et amour. Leur relation établit alors pour le...

À soixante ans, le professeur Roland de D. se remémore sa rencontre, alors qu’il n’avait que dix-neuf ans, avec celui qui devint rapidement un maître pour lui.
Dans la fascination que le mentor exerce sur son élève se mêlent amitié, admiration, désir charnel et amour. Leur relation établit alors pour le jeune homme une réalité nouvelle où les catégories habituelles n’ont plus cours. Face au comportement de son professeur, qui oscille entre chaleur et rejet, Roland hésite entre haine et amour. Et cette confusion le plonge dans de profonds tourments.

« Dans La Confusion des sentiments, Stefan Zweig cherche à cerner ce qui n’a pas encore été exprimé, ce qui est en dehors des catégories conscientes et rationnelles d’une société limitée. C’est ce qui fonde et permet l’originalité de son style. » Tatjana Marwinski

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EAN : 9782221238936
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 160
Format : 1 x 182 mm
EAN : 9782221238936
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 160
Format : 1 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • AgnesdeC 24/02/2024
    Roland, après un trimestre de dessalement joyeux, doit changer d’université et fait la rencontre d’un professeur passionné et passionnant. Celui-ci lui fait une si grande impression qu’il accède à sa proposition d’occuper une chambre libre chez la même propriétaire que la sienne. Le jeune homme prend l’habitude de dîner chez le professeur et sa femme. À l’admiration et au tutorat succède une affection profonde qui se traduit par une collaboration active dans les travaux du professeur. En parallèle, Roland ne peut s’empêcher d’éprouver une fascination pour sa femme dont la froideur apparente pique son jeune orgueil. La force de ce court roman est d’aborder l’emprise et la honte de l’homosexualité en 1927, avec une puissance narrative qui n’occulte rien et surtout pas la violence des sentiments. Encore un grand ouvrage de Stefan Zweig que je ne me lasse pas de découvrir, même tardivement !
  • mika07 02/02/2024
    Peut-on humblement commenter un telle roman, une telle histoire. C’est doux, c’est authentique, c’est vrai. Les mots révèlent, avec puissance et subtilité, la fragilité et la détresse des personnages sonnés dans leur être, par leur désirs et les aspirations de leur âme qui semblent leur échapper. C’est cru et délicat à la fois comme si l’auteur avait cueilli la plus belle rose de son jardin et en avait ôté les pétales délicatement, un à un, jusqu’à mettre à nu le bourgeon de cette fleur pour ensuite décrire, confus et boulversé, combien même sans sa robe pourpre, son essence pure fait d'elle l’une des plus belles créations de la nature. Dans cette Nouvelle, Stefan Zweig nous donne accès à la mémoire d’un homme qui à l’orée de sa vie se souvient avec émoi d’une rencontre, celle qui le marquera à jamais et qu’il ne sera jamais en capacité d’oublier. Une rencontre karmique avec un professeur alors que lui-même était étudiant. Un érudit et brillant orateur qui va transcender son esprit par son savoir et son éloquence jusqu’à faire naitre les frémissement d’une passion que son corps rejette mais que son âme appelle de ses voeux les plus chers. Et au milieu, cette figure de femme qui survit entre un mari qui ne la regarde plus et un jeune étudiant qui provoque en elle d’abord une curiosité, puis une peine face à l’évidence de la flamme ardente qui s’est allumée en lui et, enfin, un émoi presque malaisant lorsque leur corps, même seulement frôlés, se souviennent de l’attirance qu’ils peuvent attiser chez l’autre. D’un côté, l’étincelle fragile d’un désir charnel et mortel né du rapprochement de deux corps. De l’autre, la reconnaissance de deux âmes prête à enflammer le bucher d’une passion spirituelle et intemporelle. Je peine à trouver les mots et le phrasé justes pour décrire les émotions que chaque mot délivre, pour rendre hommage à cette magnificence dans l’écriture. J’ai lu les derniers pages de ce récit le souffle coupé devant la confession de ce professeur, torturé par sa propre chair, qui semble lutter entre l’espoir et la peur de renier sa nature humaine. Comme s’il opposait à la réflexion de son intellect et de sa raison, la voracité et l’avidité de la passion qui brule sa peau et ses veines jusqu’à étouffer les braises renaissant sans cesse au fond de son coeur. C’est bouleversant mais ça l’est grâce à la virtuosité de la narration et à la propre sensibilité que Stefan Zweig met dans son oeuvre. L’écriture est maniée avec une maitrise parfaite qui donne au lecteur l’illusion d’être dans la même pièce, pris dans le récit de cet homme, tel le religieux qui écoute dans un profond silence et avec respect la pénitence de son fidèle jusqu’à l’absoudre du mal qui ronge son être pourtant innocent. Face à un tableau ou un paysage d’une beauté à couper le souffle, notre regard devient comme pétrifié, imprimant chaque cliché dans notre mémoire pour en créer un souvenir tendre et immortel. Ici, le regard transcende l’écriture et fait pénétrer chaque mot directement dans notre esprit pour nous livrer sans ambages la souffrance de ce professeur, la dignité que lui offre sa femme et la mélancolie teintée d’espoir de son étudiant que cette rencontre marquera à jamais. Un chef d’oeuvre tragique mais profondément humain qui sublime le temps pour subsister telle la quintessence de la littérature classique.Peut-on humblement commenter un telle roman, une telle histoire. C’est doux, c’est authentique, c’est vrai. Les mots révèlent, avec puissance et subtilité, la fragilité et la détresse des personnages sonnés dans leur être, par leur désirs et les aspirations de leur âme qui semblent leur échapper. C’est cru et délicat à la fois comme si l’auteur avait cueilli la plus belle rose de son jardin et en avait ôté les pétales délicatement, un à un, jusqu’à mettre à nu le bourgeon de cette fleur pour ensuite décrire, confus et boulversé, combien même sans sa robe pourpre, son essence pure fait d'elle l’une des plus belles créations de la nature. Dans cette Nouvelle, Stefan Zweig nous donne accès à la mémoire d’un homme qui à l’orée de sa vie se souvient avec émoi d’une rencontre, celle qui le marquera à jamais et qu’il ne sera jamais en capacité d’oublier. Une rencontre karmique avec un professeur alors que lui-même était étudiant. Un érudit et brillant orateur qui va transcender son esprit par son savoir et son éloquence jusqu’à faire naitre les frémissement d’une passion que son corps rejette mais que son âme appelle de ses voeux les plus chers. Et au milieu, cette...
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  • Lechemindelalecture 18/01/2024
    Encore du grand Zweig! Je découvre les personnages et je me laisse apprivoiser par les mots de l'auteur toujours aussi précis. Mais le mystère perdure quel mot,quelle histoire, quelle surprise vont être dévoilés dans cette nouvelle et qui va faire de moi une lectrice sous le charme de sa plume. En lisant la quatrième de couverture je lis que cette nouvelle fait partie des plus grands chefs-d'œuvre de l'auteur. Il faut arriver à mi-lecture pour comprendre où l'auteur veut m'amener. L'émotion monte crescendo,me voilà spectatrice d'une situation bien gênante pour l'époque, pourtant elle ne me choque aucunement,bien au contraire.La pudeur la honte la colère et l'amour des personnages sont bien retranscrits. Je découvre surtout un jeune homme en effroi,ne comprenant pas les émotions qui se jouent ici,il lui faudra attendre plus de quarante années pour comprendre la valeur de ces échanges intimes. Et un autre qui n'y tenant plus ose enfin ouvrir son cœur....et en paiera le prix fort.... "Mais aujourd'hui encore, comme le garçon incertain d'alors,je sens que je ne dois d'avantage à personne : ni à père ni mère avant lui,ni à femme et enfants après lui -et je n'ai aimé personne plus que lui." C'est sur cette situation que je comprends toute l'intensité de cette rencontre,de ce secret dévoilé. Bien des hommes de l'époque se cachaient derrière un mariage pour ne pas mettre en péril leur notoriété,leur virilité.... Qu'en est-il aujourd'hui ? La fin serait- elle différente ? Je l'espère,afin de permettre à tout à chacun de vivre sa vie comme il l'entend. De vivre libre. Cette œuvre est écrite avec une grande sensibilité et finesse je n'en attendais pas moins de l'auteur. N'ayez pas peur du côté poétique du texte,je sais que cela peut faire peur mais n'ayez crainte je peux vous assurer que les mots vous emporteront tout comme moi. Encore du grand Zweig! Je découvre les personnages et je me laisse apprivoiser par les mots de l'auteur toujours aussi précis. Mais le mystère perdure quel mot,quelle histoire, quelle surprise vont être dévoilés dans cette nouvelle et qui va faire de moi une lectrice sous le charme de sa plume. En lisant la quatrième de couverture je lis que cette nouvelle fait partie des plus grands chefs-d'œuvre de l'auteur. Il faut arriver à mi-lecture pour comprendre où l'auteur veut m'amener. L'émotion monte crescendo,me voilà spectatrice d'une situation bien gênante pour l'époque, pourtant elle ne me choque aucunement,bien au contraire.La pudeur la honte la colère et l'amour des personnages sont bien retranscrits. Je découvre surtout un jeune homme en effroi,ne comprenant pas les émotions qui se jouent ici,il lui faudra attendre plus de quarante années pour comprendre la valeur de ces échanges intimes. Et un autre qui n'y tenant plus ose enfin ouvrir son cœur....et en paiera le prix fort.... "Mais aujourd'hui encore, comme le garçon incertain d'alors,je sens que je ne dois d'avantage à personne : ni à père ni mère avant lui,ni à femme et enfants après lui -et je n'ai aimé personne plus que lui." C'est sur cette situation que je comprends toute l'intensité de cette...
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  • JAL24 11/01/2024
    J'ai toujours apprécié la plume de Stefan Zweig, fine, pleine d'acuité psychologique. Cette nouvelle mérite amplement sa réputation, que ce soit par l'acuité avec laquelle le narrateur se considère et considère les autres, la subtilité des relations humaines ou la manière dont l'auteur aborde la thématique de l'homosexualité. Je recommande vivement ce livre.
  • monakhatab 30/12/2023
    La vie de Roland bascule lorsqu'il croise le chemin d'un professeur. Zweig parvient à nous faire entrer dans la peau du personnage, voué d'une admiration pleine et entière pour son maître. On aimerait être à sa place, se trouver face à cet orateur, si solaire et pourtant si mystérieux. Un livre dont je ne me lasserai sans doute jamais.
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