La conjuration de Göttingen

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• zakfm 11/11/2019

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  De 1905 à 1953, la course à la gloire du coté des scientifiques renommés et la course à la puissance du coté des nations avec l’arme atomique s’embrouillent allégrement pour s’éclaircir juste dans le dernier chapitre. Le coté historique est là pour essayer de donner de la profondeur. Les personnages sont juste assez détaillés pour nous mettre l'eau à la bouche. Et les scènes d'action viennent nous soulager de la pesanteur des explications scientifico-historiques. Plus de clarté dans le scénario et d'épaisseur psychologique sur les personnages permettraient de mieux supporter l'irradiation de cette bombe.
• Gil5868 31/12/2017

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  « Jérôme Legras réussit le tour de force de rendre la physique nucléaire aussi attrayante qu’un polar » dit Patrick Raynal, acteur bien connu. C’est le premier roman de Jérôme Legras, passionné de physique et d’intrigues policières, peu commun pour un polytechnicien rompu à la haute finance et à l’analyse prudentielle, dirigeant une société de gestion de portefeuille à Londres. Ce thriller est une plongée au coeur des prix Nobel de physique, et aussi des ordres annonciateurs du nazisme. Jérôme Legras réussit une belle construction entre la fin du 19ème siècle et l’après 2ème guerre mondiale. La guerre froide, les espions, le mac carthisme, les époux Rosenberg. Ces allers retours surfant entre la science et la politique sont captivants. J’aime le style au scalpel, aussi tranchant qu’un rayon laser. Ce thriller vous tient en haleine de la première à la dernière page. Et que trouvez vous après cette ultime page du roman ? La postface ! Jérôme Legras vous y explique clairement les libertés prises avec les subtilités de la réalité, sans rien dénaturer de l’histoire de la physique et de la géopolitique d’une partie du 20ème siècle. J’attends avec impatience le second roman de Jérôme Legras !
• mazou31 09/12/2017

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  Un roman d’une grande qualité mais qui semble complètement méconnu ; peut-être parce que l’auteur n’est pas américain ou scandinave ! Au travers d’un meurtre surprenant, un petit flic de province, plus remarquable par son intelligence et son empathie que par son talent au tir et aux arts martiaux, démonte une fantastique manipulation dans le domaine scientifique. Tous les plus grands sont là : de Max Planck à Einstein, en passant par Hilbert et Oppenheimer. Et ajoutons pour la puanteur, l’incontournable Edgard Hoover. Nous sommes dans les années paranoïaques de Truman, Eisenhower et McCarthy et nous remontons dans les années des grandes découvertes de la physique (atome, quanta et tutti quanti). Le livre est dense, plein de rebondissements et de fausses pistes, empli de personnages bien campés, et si bien mené que la fin peut nous faire douter de l’histoire officielle. Le monde est si tordu. En conclusion un livre à découvrir, original, intelligent (vous avez vu les personnages ?), bien écrit. Un des meilleurs du genre, hélas à l’écart des réseaux… éditoriaux.
• cvd64 02/12/2017

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  une écriture fluide avec des nombreux flash-back sur la plus grande escroquerie et tuerie de civiles, bien avant les armes de destruction massive et toujours avec les mêmes excuses ; être les maîtres du monde
• lole33 24/10/2017

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  Très bon livre. Tout passionné des sciences( celle de l'atome, des recherches sur les bombes) ou de l'histoire autour de la seconde guerre mondiale, la course à l'arme totale, et des hommes tels que Hoover, Himmler..doit y trouver son compte. Suivre le fil conducteur est presque un défi au vu des pistes et détails explorés. Entre juin 1953, juste avant la condamnation des époux Rosenberg et les retours jusqu'au début du XXe siècle, on apprend sans être si clair que ça, que les physiciens français ( bel hommage à Poincaré), allemands, et autres ont été partagés entre les alliés, les russes et les influences de Himmler et se sont trouvés confrontés à leur conscience face à la puissance nucléaire: décider son utilisation contre le Japon et voir que l'on peut passer un cap supplémentaire avec la bombe H. Aborder la question de l'espionnage qui a permis aux russes de surprendre tout leur monde, et des secrets à garder, est le fil conducteur finalement et Einstein ou d'autres Planck, Oppenheimer, y auraient joué leur rôle.. Lu en une semaine.