Ingénieur des mines et économiste, Bruno Parmentier, après une carrière dans la presse et l'édition, a rejoint récemment le milieu agricole en prenant la direction d'une école d'ingénieur en agriculture.
« Une analyse et une anticipation que devra consulter toute personne préoccupée par l'avenir du monde… Le livre le plus méthodique, le plus honnête, le plus alerte de “vulgarisation” de tous les livres consacrés au problème. » Extrait de la préface d'Edgard Pisani
Nourrir les Français ? La tâche est relativement facile depuis qu'a disparu la malédiction millénaire qui rendait chacun inquiet de sa subsistance quotidienne. Nourrir l'humanité ? Un défi bien plus...
Nourrir les Français ? La tâche est relativement facile depuis qu'a disparu la malédiction millénaire qui rendait chacun inquiet de sa subsistance quotidienne. Nourrir l'humanité ? Un défi bien plus complexe face au scandale des 850 millions de personnes qui ne peuvent manger à leur faim et aux trois milliards...
Nourrir les Français ? La tâche est relativement facile depuis qu'a disparu la malédiction millénaire qui rendait chacun inquiet de sa subsistance quotidienne. Nourrir l'humanité ? Un défi bien plus complexe face au scandale des 850 millions de personnes qui ne peuvent manger à leur faim et aux trois milliards d'humains supplémentaires qu'il faudra nourrir en 2050. Cela frise l'impossible, alors que la planète va manquer d'eau, de terre et d'énergie et que nous devrons affronter les effets de nos inconséquences actuelles : réchauffement de la planète, pollution, érosion, perte de la biodiversité…
Dans ce livre sont présentés tous les aspects de ce gigantesque défi, sans doute le plus important du XXIe siècle et pour lequel l'agriculture sera à nouveau appelée à occuper le devant de la scène. Sont ainsi exposées très pédagogiquement les questions de l'avenir des subventions agricoles au sein d'un commerce « mondialisé », des rapports de l'agriculture avec l'agro-industrie et la grande distribution, du risque de crises sanitaires de grande ampleur, de l'extension de la production OGM, mais aussi de l'émergence de nouveaux pays exportateurs (Chine, Brésil), etc. Un ouvrage aussi complet qu'accessible, qui passionnera agriculteurs et urbains, citoyens et décideurs.
Ingénieur des mines et économiste, Bruno Parmentier, après une carrière dans la presse et l'édition, a rejoint récemment le milieu agricole en prenant la direction d'une école d'ingénieur en agriculture.
Préface, d’Edgard Pisani
Introduction
L’agriculture au cœur même des problèmes vitaux du XXIe siècle
1. Nourrir les hommes et les femmes du XXIe siècle
L’énorme diversité des pratiques rend difficile de parler de « l’agriculture »
Se nourrir, un problème bien différent suivant les régions de la planète
Que mange-t-on aujourd’hui ?
Peut-on nourrir chaque habitant de la planète ?
2. Produire plus et mieux avec trois fois moins : moins de terre, moins d’eau, moins de biodiversité
Les sols agricoles manquent et nombre d’entre eux s’appauvrissent
L’eau douce de bonne qualité devient rare et chère
La diminution de la biodiversité menace le vivant
3. Dépenser moins d’énergie, mais en produire davantage
La fin toute proche de l’ère du pétrole
De multiples solutions alternatives à mettre en œuvre d’urgence
Les solutions que peut proposer l’agriculture
4. Intégrer de nouvelles contraintes : plus de chaleur, plus d’épidémies
La planète se réchauffe et le rayonnement solaire diminue
Les conditions sont réunies pour qu’éclatent de nombreuses crises sanitaires
5. Les armes traditionnelles de l’agriculture ne suffiront pas à relever les défis de demain
L’organisation et le contrôle, méconnus et pas assez valorisés
La machine n’est plus au centre de la modernité
La chimie est allée trop loin
6. Le développement accéléré de la biologie ouvre le « siècle du vivant »
De la sélection empirique aux manipulations génétiques
Les apports constants de la biologie « traditionnelle » et de la biochimie
Les agricultures « biologiques », « raisonnées » ou « intégrées »
De la « révolution verte » à la « révolution doublement verte »
Les OGM
Les nanotechnologies - Une nouvelle éthique de l’espèce humaine
7. Le commerce international, un outil pour mieux nourrir ou pour affamer ?
Des prix fixes subsistent dans les marchés ouverts
Ce sont majoritairement les ruraux et les périurbains du tiers monde qui ont faim
La production agricole coûte beaucoup plus cher au Sud qu’au Nord
L’agriculture européenne s’est développée à l’écart du marché
En l’état, le commerce international ne permet pas de nourrir durablement l’humanité
L’approvisionnement alimentaire des villes provoque souvent la ruine des campagnes
La souveraineté alimentaire est un droit pour chaque peuple
L’enjeu des exportations agricoles n’est pas le même dans tous les pays
Le commerce équitable remet en question la toute puissance du commerce international
Manger, un nouveau droit de l’homme
8. Les relations entre agriculture, agroalimentaire et grande distribution
De très grandes entreprises gravitent autour des agriculteurs
Fortes pressions sur les fournisseurs, en particulier les agriculteurs
Un système efficace de captation de la valeur
Standardisation, mondialisation et appauvrissement des produits… …mais réels progrès en matière de sécurité sanitaire
Vers des modèles d’échange plus « équitables » ?
9. Qui nourrira qui au XXIe siècle ?
L'Inde et la Chine
L'Amérique latine
L'Afrique et le Moyen-Orient
L'ancienne Union soviétique
10. Soutenir l'agriculture au XXIe siècle
Une activité fortement encadrée et subventionnée
Les subventions aux exportations au Nord compromettent gravement l'alimentation au Sud
Fin de l’État providence, naissance de l’État gendarme : quels soutiens restent envisageables pour l’agriculture ?
Une nouvelle politique agricole européenne : alimentaire, rurale et environnementale
Conclusion
Postface à l'édition 2009
Les pénuries et la spéculation provoquent des variations spectaculaires des prix agricoles
Le réchauffement de la planète s'accélère
La crise de l'énergie s'aggrave, les agrocarburants sont mis en doute
Si on veut produire davantage avec pas ou peu d'OGM, il faut inventer une nouvelle agriculture à haute intensité environnementale
Pour éviter les émeutes de la faim, remettre à plat l'organisation du monde agricole et alimentaire
Annexes.
« Bruno Parmentier, patron d'une grande école angevine, publie Nourrir
l'humanité. L'ouvrage, préfacé par l'ancien ministre Edgard Pisani, remet en
cause pas mal d'idées reçues ! »
LE COURRIER DE L'OUEST
«
Edgard Pisani qui préface le livre, l'admet: "Pour être lu comme il le mérite,
ce livre ne devait pas être écrit par un agronome pour des agriculteurs et des
agronomes, mais par un généraliste pour "M.Tout-le-Monde". Un généraliste... pas
tout à fait le premier venu: économiste et ingénieur des Mines, il est immergé
dans les réalités du monde agricole depuis une poignée d'années: Bruno
Parmentier est directeur de l'Ecole supérieure d'agriculture d'Angers depuis
2002. Un ouvrage qu'Edgard Pisani salue comme "le plus méthodique, le plus
alerte, le plus honnête". »
OUEST FRANCE
« Avec ce livre, Bruno
Parmentier entreprend un diagnostic de l'état de la planète agricole et cherche
à mettre à portée du lecteur les possibilités qu'auront ou non les agriculteurs
de produire suffisamment pour nourrir les hommes. Alors que l'agriculture est
quasiment absente de la campagne électorale en vue d'élire le prochain président
de la République, tout ouvrage qui alerte l'opinion sur ce secteur économique,
pas comme les autres est le bienvenu. [...] Nourrir l'humanité se veut un
ouvrage de vulgarisation accessible à tout un chacun au-delà du cercle restreint
de spécialistes. »
L'HUMANITÉ
« Bruno Parmentier l'avoue:
l'agriculture, il n'y connaissait rien. Désorienté par le concert ininterrompu
de polémiques sur la politique agricole commune, l'Organisation mondiale du
commerce, les manipulations génétiques, l'irrigation, l'exode rurale, etc. il a
voulu y voir clair. En posant une question simple: l'agriculture pourra -t- elle
nourrir les hommes et les femmes du XXI° siècle ? Une interrogation suffisante
pour dérouler un ouvrage passionnant, clair et complet, qui montre l'immense
défi que devra releverl'agriculture dans les quarantes ans à venir, doubler sa
production sur une planète de plus en plus fragile. »
LES
ECHOS
« Ce livre très complet, explique à l'agriculteur comme à
l'urbain, les multiples facettes du défi qui gigantesque, sans doute le plus
important du XXIème siècle, et pour lequel l'agriculture sera à nouveau appelée
à occuper le devant de la scène. »
AGRICULTEURS DE FRANCE
« Un
livre pour perturber nos digestions béates et nos idées toutes faites sur les
grandes peurs d'aujourd'hui, entre OGM, vache folle et grippe aviaire. Un
plaidoyer aussi pour tenter de réconcilier citadins et paysans. »
LE
DAUPHINÉ LIBÉRÉ
« Dans Nourrir l'humanité, Bruno Parmentier
présente toutes les facettes de ce gigantesque défi, sans doute le plus
important du XIX ème siècle: l'agriculture, qui paraissait ringarde et dépassé,
va revenir au premier plan des préoccupations de chacun. En s'appuyant sur des
exemples concrets, il expose les ressorts des problèmes cruciaux les plus
contemporains. »
LES CAHIERS DE L'IFOREP
« Nourrir l'humanité
est un défi complexe étant donné les 850 millions de personnes ne mangeant pas à
leur faim, et les trois milliards d'individus supplémentaires à l'horizon 2050.
[...] Selon Bruno Parmentier, directeur de l'Ecole supérieur d'agriculture
d'Angers (ESA), l'agriculture sera à nouveau appelée à occuper le devant de la
scène dans ce défi. Il expose l'avenir des subventions agricoles, les rapports
avec l'agro-industrie et la grande distribution, les risques de crises
sanitaires, la production d'OGM, l'émergence de nouveaux pays comme la Chine et
le Brésil... »
L'ARBORICULTURE FRUITIERE
« Riche en gros plans
sur des questions précises (conflits d'accès à l'eau, toxicités des
pesticides, crises sanitaires...), son tour d'horizon ne se limite nullement aux
dimensions agronomiques, mais accorde au contraire une grande attention à
l'organisation des échanges, tant au niveau mondial ("le commerce international,
un outil pour mieux nourrir ou pour affamer ?") qu'entre producteurs,
transformateurs et distributeurs, ainsi qu'aux différentes politiques de soutien
envisageables pour l'agriculture. Même si l'absence de parti pris qu'il affiche
connaît quelques limites, Bruno Parmentier fournit une abondante matière pour
mieux cerner un enjeu du présent siècle en combinant comme le recommandait
Antonio Gramsci, "le pessimisme de la raison et l'optimisme de la volonté".
»
TRANSRURAL INITIATIVES
« Le livre est un cri d'alarme.
L'auteur choisit de ne pas prendre parti. Certes, "mais les faits parlent
d'eux-mêmes", dit Edgard Pisani dans sa préface, "et une fois signalés, personne
ne peut les réduire au silence". »
CAHIERS AGRICULTURES
«
Contrairement à une croyance largement répandue dans le monde développé,
l'alimentation n'est pas un problème du passé. Elle est l'une des principales
incertitudes de l'avenir. »
LE TEMPS
« Ingénieur des Mines et
économiste, Bruno Parmentier n'a découvert "les milieux de l'agriculture, de
l'environnement et de l'alimentation, en France et à travers le monde" qu'à
partir de 2002, quand il a pris la direction d'une école d'ingénieurs en
agriculture. En cinq ans il a eu le temps de rassembler une grande masse
d'informations, mais la fraîcheur de son regard lui permet de les organiser et
de les présenter de façon cohérente et limpide. [...] Bruno Parmentier fournit
une abondante matière pour mieux cerner un enjeu majeur du présent siècle en
combinant, comme le recommandait Antonio Gramsci, "le pessimisme de la raison et
l'optimisme de la volonté". »
TRANSRURAL
« Comme l'écrit Edgard
Pisani dans sa préface, ce livre s'adresse à M. Tout -le-Monde. Parce que tout
le monde boit, mange, vit dans la nature, mais aussi parce que les défis
auxquels sont confrontées nos sociétés ne sauraient être résolus sans une
réflexion de fond sur la place des agriculteurs, et sur le rôle des prés, des
fôrets et des mers dans notre existence. Bruno Parmentier, qui dirige
aujourd'hui une école d'agriculture, ne prétend pas avoir réponse à tout. Mais
il donne à réfléchir. [...] Un plaidoyer convaincant. »
LE MONDE
ECONOMIE
« C'est un livre très accessible et nécessaire au débat qui
ne doit pas manquer de traverser la société et qui ne sera pas sans bousculer
nos habitudes de consommation et sans interpeller nos positions syndicales, même
si la Confédération paysanne est en pointe dans ce débat, sachons garder de
l'avance sans avoir peur de nous remettre en questions. »
PAYSAN
NANTAIS
« L'auteur, après avoir pris la direction d'une école
d'ingénieurs en agriculture, découvre un peu sur le tard les problèmes de
l'agriculture et de l'alimentation en France et dans le monde. De l'expérience
acquise dans d'autres domaines et de la distanciation que lui donne sa fraîcheur
dans la science agronomique, Bruno Parmentier tire une analyse claire, un
tableau fouillé de la situation agricole du monde en ce début de XXI° siècle. À
la question de l'alimentation, s'ajoutent celle de l'énergie, de la raréfaction
des terres cultivables et de l'eau. Partant du commerce international, il se
demande si c'est un outil pour nourrir ou pour affamer, précisant que "se
nourrir est un droit de l'Homme". Dans sa conclusion, il montre à quel point le
problème est global, incluant politique, technique, économie et écologie.
»
ALTERMONDES
« Les surplus agricoles, c'est fini. Nous entrons
dans un monde de rareté. C'est vrai pour le pétrole. C'est également vrai pour
les produits agricoles. Ingénieur des Mines, économiste, Bruno Parmentier dirige
l'Ecole supérieure d'agriculture (ESA) d'Angers. Il est l'auteur d'un livre
brillant, accessible à tous, consacré au défi de l'alimentation dans le monde.
Dans Nourrir l'humanité, couronné par le prix Terra, il rappelle avec brio que
la planète va manquer d'eau, de terre et d'énergie et que nous devons affronter
les effets de nos inconséquences actuelles: réchauffement de la planète,
pollution, érosion, perte de la biodiversité. Ce défi, la planète peut le
relever si elle remet l'agriculture au coeur du projet politique. »
OUEST
FRANCE
« Directeur du groupe ESA, l'École supérieur d'agriculture
d'Angers, Bruno Parmentier réédite son livre Nourrir l'humanité,
préfacé par l'ancien ministre Edgard Pisani. Ingénieur des mines et économistes,
l'auteur résume le défi alimentaire des années à venir: il faut produire plus et
mieux, avec moins de terre, moins d'eau, moins de chimie. Dans sa postface, qui
est inédite, Bruno Parmentier note que ces "défis énormes... ne doivent pas
inciter à réduire, faute de moyens, les investissements dans l'agriculture
mondiale. Bien au contraire, il n'y a rien de plus urgent que de réorienter les
priorités des différents gouvernements en faveur d'un soutien résolu à
l'agriculture, aux paysans et à la recherche. Quitte à refermer certaines
frontières pour que chaque grande région du monde puisse se nourrir à base de
produits régionaux avec une certaine sécurité." »
LE COURRIER DE
L'OUEST
« Les Français et plus généralement les Occidentaux,
mangent tous les jours, même si l'affirmation supporte quelques bémols. Il n'en
va pas de même pour les 850 milliards d'humains supplémentaires. Le défi
apparaît immense, quand on envisage tous les aspects du défi: changement
climatique, pollution, érosion, manque d'eau, de terre et d'énergie. Bruno
Parmentier pose d'abord tous ces problèmes, au pluriel, car on ne se nourrit pas
de la même façon suivant les régions du monde, et il n'y a pas qu'une
agriculture. de manière très accessible, il explore ce que pourrait ou devrait
être l'avenir, en exposant les questions qui se posent autour des subventions
agricoles, des crises sanitaires, du rapport de l'agriculture avec la grande
distribution, des OGM, de l'émergence de nouveaux pays explorateurs, des
nouvelles sciences du vivant. L'ouvrage est enrichi d'une préface d'Edgard
Pisani, et d'une dense postface à la première édition de 2007.
»
OUEST FRANCE