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Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Éric-Emmanuel Schmitt (préface de), Françoise Wuilmart (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 21/01/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

Éric-Emmanuel Schmitt (préface de), Françoise Wuilmart (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 21/01/2021
« Zweig ne donne sa voix qu’aux vaincus, qu’aux fragiles, qu’aux blessés. Il ne traque jamais la grandeur. Surpris, divisés, inquiets, ses personnages s’écartent des héros : loin d’être extraordinaires, ils sont ordinaires ; au contraire des figures hugoliennes, ils n’incarnent pas “une force qui va”, mais une faiblesse qui piétine… Qui, dans la littérature mondiale, a brossé des êtres plus proches de nous ? » Éric-Emmanuel Schmitt, extrait de la préface.

Un soir d’été, dans un hôtel de Monte-Carlo, une femme quitte mari et enfants pour suivre un beau jeune homme arrivé là quelques jours plus tôt. L’événement met tous les...

Un soir d’été, dans un hôtel de Monte-Carlo, une femme quitte mari et enfants pour suivre un beau jeune homme arrivé là quelques jours plus tôt. L’événement met tous les pensionnaires en émoi, et bien peu nombreux sont ceux qui tentent de comprendre les raisons de cette fuite. Le narrateur,...

Un soir d’été, dans un hôtel de Monte-Carlo, une femme quitte mari et enfants pour suivre un beau jeune homme arrivé là quelques jours plus tôt. L’événement met tous les pensionnaires en émoi, et bien peu nombreux sont ceux qui tentent de comprendre les raisons de cette fuite. Le narrateur, le seul à prendre la défense de l’infidèle, trouve cependant une alliée, une vieille Anglaise qui lui conte sa propre histoire, faisant de lui le détenteur d’un secret jusque-là inavouable. Les deux récits se croisent sur fond de valse viennoise, au milieu de la salle de jeux d’un casino auquel le jeune homme, objet des passions, est enchaîné.

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EAN : 9782221251768
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 144
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221251768
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 144
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Pinteijii 27/03/2024
    Nouvelle très poignante, en effet, cette histoire aborde la passion amoureuse illusoire et comment celle-ci peut-être très dévastatrice. Effectivement, si on la consomme, c’est-à-dire, si on se laisser emporter par ses sentiments trop forts, cela va être le lieu du jugement des autres et de notre propre jugement. L'histoire commence et on apprend déjà qu' une femme mariée est parti avec un jeune homme au cours de la nuit abandonnant ses deux jeunes filles et son mari. Cette fuite amoureuse va être beaucoup critiqué, en effet, les personnes de la pension où se trouvait cette femme mariée et sa famille, se pose des questions sur ce départ soudain. Pourquoi cette femme a tout abandonné juste pour suivre un jeune homme qui semblait au abord très gentil et qui était bien évidemment très beau en laissant sa famille derrière elle ? Les commentaires jassent et beaucoup critiquent la femme, seul le narrateur et une vielle femme, Mrs C, adoptent un point de vue différent et défendent la femme. C'est après que Mrs C, voyant que le narrateur défend Mme Hugette, décide de lui raconter son histoire. Et, cette histoire n'est pas des plus banals, elle est riche en émotions et pas que des sentiments positifs ! En effet, cette vielle dame va raconter qu'elle aussi s'est laissé prendre par cette passion amoureuse qui semblait réelle, mais qui n'a duré que 24h. Elle rencontre un jeune homme prêt à se suicider car il n'a plus d'argent. Mrs C, pris d'un élan de pitié, mais parce qu'elle était subjugué par ses mains quand il jouait dans le casino, décide de l'amener dans un hôtel pour la nuit (sans arrière pensée évidemment). Mais ce qui devait arriver arriva, ils passèrent une nuit passionnés dans cet hôtel, j'ai bien aimé le fait que c'est vraiment explicité à plusieurs reprises que c'était parce qu'ils étaient tous les deux "tristes", "perdus" et que la présence de l'autre a fait que ça allait mieux pour un moment. Bref, après ils se passent des choses et au final on apprend que le jeune homme est retourné jouer dans le casino avec l'argent de Mrs C au lieu de prendre le train comme convenu, evidemment, sinon cela n'aurait pas été drôle. En un sens, je comprenais le sentiment de Mrs C, qui elle, était toute seule après la mort de son mari, a pu ré-avoir un but dans la vie, à trouver quelqu'un qui aurait pu la rendre heureuse. J'ai bien aimé le fait qu'au début, il n'y avait pas de sentiments amoureux, qu'elle était juste pris d'un sentiment de vie, elle voulait aider ce jeune homme qui pensait à se suicider, et puis finalement, a eu un regard nouveau et s'est dit pourquoi pas. Oh, comment j'ai détesté le jeune homme, mais après tout, j'étais sûr qu'il n'allait pas partir avec elle et qu'il serait retourner jouer au casino pour perdre l'agent qui n'était même pas à lui. C'est un peu la nature humaine, il était accro aux jeux, et ce n'est pas en faisant un serment à Dieu, que cela aurait pû changer, mais j'aurais espéré. Cela aurait montrer que l'humain peut aller au delà de ses passions et prendre le contrôle de soi. Mais comment je l'ai maudit quand Mrs C est venu le retrouver, et que ce jeune homme l'a traité avec dédain et mépris, en lui envoyant en pleine face des mots violents alos que c'était elle qui l'avait aider ! Et puis, la réaction de Mrs C, qui rappelons-le aurait tout plaqué pour parti avec lui, malgré ses deux fils et sa vie. Elle m'a vraiment fait de la peine, le dégout qu'elle a ressenti pour elle-même même pendant toutes ces années était déchirant. La fin est donc triste mais il fallait s'y attendre. Bref, j'ai vraiment adoré cette nouvelle et la plume de l'auteur m'a conquis, je pense lire sot "Lettre d'une inconnue" ou "Le joueur d'échec", qui ont l'air de très bons livres aussi ! Nouvelle très poignante, en effet, cette histoire aborde la passion amoureuse illusoire et comment celle-ci peut-être très dévastatrice. Effectivement, si on la consomme, c’est-à-dire, si on se laisser emporter par ses sentiments trop forts, cela va être le lieu du jugement des autres et de notre propre jugement. L'histoire commence et on apprend déjà qu' une femme mariée est parti avec un jeune homme au cours de la nuit abandonnant ses deux jeunes filles et son mari. Cette fuite amoureuse va être beaucoup critiqué, en effet, les personnes de la pension où se trouvait cette femme mariée et sa famille, se pose des questions sur ce départ soudain. Pourquoi cette femme a tout abandonné juste pour suivre un jeune homme qui semblait au abord très gentil et qui était bien évidemment très beau en laissant sa famille derrière elle ? Les commentaires jassent et beaucoup critiquent la femme, seul le narrateur et une vielle femme, Mrs C, adoptent un point de vue différent et défendent la femme. C'est après que Mrs C, voyant que le narrateur défend Mme Hugette, décide de lui raconter son histoire. Et, cette histoire n'est pas des plus banals, elle est...
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  • SylvainFT 23/03/2024
    Que dire qui n’a déjà été dit sur chacune des œuvres du génie qu’était Stefan Zweig? "Vingt-quatre de la vie d’une femme" est un petit bijou, un texte absolument sublime, plein de finesse et de subtilité. Stefan Zweig possédait le don de retranscrire les sentiments, de peindre l’âme humaine, de passionner ses (très, très nombreux) lecteurs. Je le dis et redis : un des plus grands de son temps, de tout temps! Absolument merveilleux!
  • aureliabouclet 14/03/2024
    C'est l'histoire de Mme Henriette. Elle quitte enfants et mari pour suivre un jeune homme et ce, en dépit de toutes les convenances de l'époque. Quand la société juge ... J'avais beaucoup entendu parler de ce roman de Stefan Zweig mais n'avais jamais eu l'occasion de le lire. La magie des boîtes à livres a donc pu s'accomplir puisque j'ai eu la chance de pouvoir l'y trouver. Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme est un très beau livre aussi ancien qu'actuel. La problématique évoquée, à savoir, l'envie de vivre, de se sentir exister malgré la pression sociale écrasante, l'avis des autres et la bien pensance reste d'actualité en cette période gouvernée par l'omnipotence des réseaux sociaux. Il semblerait que, quelque soit l'époque, nous ne puissions échapper aux jugements. L'envie de vivre et de tout envoyer ch*er semble exister depuis toujours et Stefan Zweig le défend avec force et noblesse. Un roman fort qui donne le droit aux femmes de vivre leur vie comme elles l'entendent. C'est superbe.
  • Rachel2112 07/03/2024
    C'est une rencontre qui chamboule tout, un court fragment d'existence, explosé en éclat, un tout petit moment qui fera prendre des décisions irrévocables et remettre en question l'intégralité d'une vie. Est-ce réellement une folie, que de tout plaquer sur un coup de tête pour une passion, pour un regard, pour une rencontre ? Zweig met encore une fois dans ce roman des personnages féminins à fort caractère, des femmes éprises de libertés, prenant des risques, choisissant toujours le choix du cœur, les traversées incertaines, et les sentiers impraticables, quitte à s'attirer les foudres de la communauté.
  • LedZep69 26/02/2024
    Une femme peut-elle tout sacrifier, famille, amis, honneur, pour un homme, sur un coup de foudre ? Mrs C. se confie au narrateur de ce récit, car elle a été la proie d'une passion dévorante et brève, 24 heures de sa vie, plusieurs d'années auparavant. Un amour fulgurant, irraisonné, pour un joueur de casino, compulsif, lui même atteint par une passion irrépressible pour le jeu. Ce sont ces 2 ivresses que, dans ce court roman, S. Zweig va s'appliquer à confronter l'une à l'autre, à opposer en miroir, d'un côté l'amour, de l'autre le jeu, d'un côté une fièvre dévastatrice, de l'autre, un envoûtement mortifère. Mais la puissance de l'amour d'une femme ne pourra pas vaincre la violence de l'emprise du jeu. Comme toujours l'écriture du romancier est belle et Zweig décrit ces 2 passions qui s'opposent jusque dans leurs répercussions physiques, les tremblements des mains, les traits des visages qui se déshumanisent, les corps qui se tendent ou se relâchent..Parfois même le narrateur s'invite dans la confession de Mrs. C. pour notamment décrire les paysages ou la violence des intempéries qui jalonnent et font échos à ces 24 heures de passion. Brillant.
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