Le Dieu de New York

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Paroxetine 06/08/2022

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  Grâce au talent de Lyndsay Faye et à l’impeccable traduction française, on se retrouve plongé dans le New York du 19ème siècle. Un New York âpre, rude, dangereux pour les plus faibles qui font des proies faciles. Une intrigue passionnante et des personnages de qualité pour ce roman policier historique.
• IdeesLivresMandarine 20/04/2021

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  Quelque chose s'est passé lors de la lecture de ce livre. Pris au hasard ou presque, j'avais la promesse de passer simplement un bon moment de lecture sympa. Mais ce roman ça a été plus que ça ! Beaucoup de points forts qui ont fait que je suis rentrée dans l'histoire sans même m'en rendre compte ... Tout d'abord, l'ambiance, cette atmosphère de New York de 1845 superbement rendue par l'auteure. Tout y est : noirceur, lourdeur, manque d'air, odeurs, proximité, détresse, pauvreté, résistance, instinct de survie, religion, quais, suie ... franchement une immersion vraiment bien réussie. Le contexte historique n'est pas seulement intéressant, il est passionnant : la création de la nouvelle police NYPD, les émeutes, les distorsions et les déséquilibres entre les populations et l'importance de la religion. On comprend un peu d'où est parti New York et quels vont être ses grands défis... Par rapport à l'histoire du roman, l'Histoire s'imbrique , tout s'explique, c'est cohérent. Une lecture fluide, une plume claire qui ne fait pas de cadeau. Et enfin cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi agréablement surprise par des personnages de romans polar historiques. L'auteure sait comment faire pour fabriquer leur histoire, les rendre intéressants, pas ordinaires du tout, mais en même temps complètement intégrés dans leur monde. Ce livre en dehors de m'avoir plu est peut être arrivé au bon moment ! Une belle rencontre en tout cas ... Quelque chose s'est passé lors de la lecture de ce livre. Pris au hasard ou presque, j'avais la promesse de passer simplement un bon moment de lecture sympa. Mais ce roman ça a été plus que ça ! Beaucoup de points forts qui ont fait que je suis rentrée dans l'histoire sans même m'en rendre compte ... Tout d'abord, l'ambiance, cette atmosphère de New York de 1845 superbement rendue par l'auteure. Tout y est : noirceur, lourdeur, manque d'air, odeurs, proximité, détresse, pauvreté, résistance, instinct de survie, religion, quais, suie ... franchement une immersion vraiment bien réussie. Le contexte historique n'est pas seulement intéressant, il est passionnant : la création de la nouvelle police NYPD, les émeutes, les distorsions et les déséquilibres entre les populations et l'importance de la religion. On comprend un peu d'où est parti New York et quels vont être ses grands défis... Par rapport à l'histoire du roman, l'Histoire s'imbrique , tout s'explique, c'est cohérent. Une lecture fluide, une plume claire qui ne fait pas de cadeau. Et enfin cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi agréablement surprise par des personnages de romans polar historiques. L'auteure sait comment faire pour fabriquer leur histoire, les rendre intéressants, pas...

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• Goupilpm 07/03/2021

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  Alors qu'il a perdu son emploi le bar où il travaillait est parti en fumée dans l'incendie qui a ravagé une grande partie de New-York, Timothy Wilde est intégré dans la toute nouvelle police qui vient de se créer. Alors qu'un matin il effectue une ronde, une fillette se jette dans ses jambes. Elle a la chemise de nuit couverte de sang et déclare « ils vont le couper en morceaux ». Un peu plus tard le corps d'un jeune garçon est découvert dans une poubelle le thorax complètement ouvert. Timothée Wilde mène la toute première enquête du NYPD. Une enquête intéressante et bien maîtrisée par l'auteur malgré le fait que l'enquêteur tâtonne et enquête à l'instinct. En parallèle de l'enquête l'auteur nous fait découvrir une ville à la population qui voue une haine aux immigrants irlandais et aux noirs. Les logements sont insalubres, la pauvreté, les maladies sont omniprésentes. Les descriptions fourmillent de détails qui rendent le décor et l'atmosphère très réalistes. Les personnages sont très bien brossés et ceux de premier plan sont sympathiques à suivre. La plume de l'auteure est bien adaptée à ce genre, le policier historique. Au final, un décor parfaitement brossé, une atmosphère à la fois pesante et glauque, une énigme bien ficelée de bout en bout, un dénouement qui surprend le lecteur... Tous les ingrédients sont réunis pour faire une excellente lecture. Alors qu'il a perdu son emploi le bar où il travaillait est parti en fumée dans l'incendie qui a ravagé une grande partie de New-York, Timothy Wilde est intégré dans la toute nouvelle police qui vient de se créer. Alors qu'un matin il effectue une ronde, une fillette se jette dans ses jambes. Elle a la chemise de nuit couverte de sang et déclare « ils vont le couper en morceaux ». Un peu plus tard le corps d'un jeune garçon est découvert dans une poubelle le thorax complètement ouvert. Timothée Wilde mène la toute première enquête du NYPD. Une enquête intéressante et bien maîtrisée par l'auteur malgré le fait que l'enquêteur tâtonne et enquête à l'instinct. En parallèle de l'enquête l'auteur nous fait découvrir une ville à la population qui voue une haine aux immigrants irlandais et aux noirs. Les logements sont insalubres, la pauvreté, les maladies sont omniprésentes. Les descriptions fourmillent de détails qui rendent le décor et l'atmosphère très réalistes. Les personnages sont très bien brossés et ceux de premier plan sont sympathiques à suivre. La plume de l'auteure est bien adaptée à ce genre, le policier historique. Au final, un décor parfaitement brossé, une atmosphère à la fois pesante et glauque, une énigme bien ficelée...

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• Bruxellensia 16/02/2020

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  Le Dieu de New York est un ouvrage fabuleux sur la Ville de New York au milieu du 19è siècle. En 1845, Timothy Wilde fait ses débuts dans le NYPD nouvellement créé (New- York Police Departement) après avoir tout perdu, son commerce et ses biens, dans un incendie tel qu'il y a eu plusieurs dans cette ville construite essentiellement en bois à cette époque. L'autrice nous emmène dans la ville telle qu'elle se présente vers 1850 avec ses migrants de toutes nationalités qui ne s'entendent pas entre eux, les rixes entre clans, les nombreux incendies volontaires ou pas, les homicides. À cette époque, une police organisée et structurée devient indispensable. Le fil conducteur du roman est l'enquête menée par Wilde autour des dires glaçants d'une petite fille rencontrée couverte de sang courant complétement hagarde dans les rues de la ville. Elle prétend qu'un homme découpe des petites filles en morceaux. Je vous laisse découvrir la suite de ce roman qui donne des frisons mais dont on ne peut se détacher qu'au point final soit après 500 pages. (lu en 2018)
• Pasunmotdeplus 13/03/2019

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  Un thriller historique sur la première force de police à New York en 1845 et la chasse à un tueur brutal Le roman de Lyndsay Faye, "Le dieu de New York", est un excellent thriller historique qui s’est déroulé à une époque où peu de romanciers se sont aventurés à ce jour : New York, vers 1845. À première vue, cette année semble anodine - James Polk est président, et la guerre civile américaine n'a pas encore eu lieu. Cependant, Faye réussit à capturer le cadre avec brio, insufflant vie à l'époque, le rendant intéressant et pertinent pour les lecteurs modernes. Elle fournit un aperçu réel des tensions qui ont traversé la ville de New York au cours de cette période. L'enquête sur laquelle repose le livre est excellente - bien motivée et terriblement complexe. Autour de l'incendie qui ravagea le Bas-Manhattan et sur les traces d'un meurtrier, l'auteur a construit un puzzle complexe et divertissant qui laissera les lecteurs dans l'expectative d'un coupable jusqu’à la fin du roman. Chaque rebondissement est traité intégralement. La conclusion est satisfaisante et logique à tous égards, et Faye laisse amplement la place à une suite sans rendre ces "ouvertures" trop artificielles. Les éléments historiques du dieu de New York rendent évident le fait que ce roman est très bien documenté, en particulier du point du vue du conflit de cultures entre les fondateurs de la ville (principalement des protestants britanniques) et les populations d'immigrés libérés, catholiques, noirs et irlandais, en pleine croissance. Faye développe également des informations sur la politique de la plus haute importance, illustrant avec brio l’influence de la machine politique de Tammany Hall, qui gagnait du pouvoir. Le souci du détail de l'auteur est évident. Le personnage principal, Timothy Wilde, a le potentiel pour devenir un incontournable de la littérature policière, à l'instar d'Hercule Poirot ou d'Adam Dalgliesh. Il est une création brillante: intelligent, observateur, courageux autant qu'il est humain, blessé et a beaucoup de bagage émotionnel, le tout sans être arrogant. C'est au demaurant un jeune homme très sympathique, clairement été inspiré par Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle, mais les contours de Wilde sont plus doux, ce qui le rend plus humain et plus faillible, sans pour autant passer à la caricature ou au dessin animé. De plus - et peut-être plus difficile pour un auteur à accomplir - il continue de croître au fil du roman. C'est ce qui fait de Wilde un protagoniste aussi convaincant. En vérité, j'aurais bien du mal à nommer un personnage dans "Le dieu de New York" qui ne soit pas bien développé, car Faye a imprégné des personnages même mineurs de beaucoup de personnalité et de véracité. Mention particulière à son développement des enfants qu'elle représente comme mondains mais vulnérables, et pas trop précoces. C'est un équilibre difficile à atteindre, mais l'auteur y parvient parfaitement. Constables, boulangers, médecins, membres du clergé, petits escrocs - chacun à son étoffé et le rendu est étonnamment "réel". Un voyage dans le temps qui m'a particulièrement plu. Amis amateurs de thrillers historiques, bienvenue à New York ! Un thriller historique sur la première force de police à New York en 1845 et la chasse à un tueur brutal Le roman de Lyndsay Faye, "Le dieu de New York", est un excellent thriller historique qui s’est déroulé à une époque où peu de romanciers se sont aventurés à ce jour : New York, vers 1845. À première vue, cette année semble anodine - James Polk est président, et la guerre civile américaine n'a pas encore eu lieu. Cependant, Faye réussit à capturer le cadre avec brio, insufflant vie à l'époque, le rendant intéressant et pertinent pour les lecteurs modernes. Elle fournit un aperçu réel des tensions qui ont traversé la ville de New York au cours de cette période. L'enquête sur laquelle repose le livre est excellente - bien motivée et terriblement complexe. Autour de l'incendie qui ravagea le Bas-Manhattan et sur les traces d'un meurtrier, l'auteur a construit un puzzle complexe et divertissant qui laissera les lecteurs dans l'expectative d'un coupable jusqu’à la fin du roman. Chaque rebondissement est traité intégralement. La conclusion est satisfaisante et logique à tous égards, et Faye laisse amplement la place à une suite sans rendre ces "ouvertures" trop artificielles. Les éléments historiques du...

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