Phobos - tome 1 : Le livre de Victor Dixen

Je ne m'attendais à autant apprécier ce premier tome. Et c'est sans aucun doute que je lirai la suite. J'ai beaucoup aimé l'idée de depart : celle d'un voyage sans retour vers Mars pour créer la première colonie sur la planète rouge, associée à celle d'un speed-dating spatial pour former des couples avant l'arrivée. Tout cela, sous les yeux permanents de tous les terriens devenus accros aux émissions en direct depuis la navette spatiale. On comprend très vite que tout ne se passera pas comme prévu et plusieurs voix viennent contredire les plans bien établis de la production de cette aventure. Il y a quelques facilités dans le scénario qui m'ont semblé un peu grossières mais le suspense et les rebondissements sont vraiment là et j'ai très envie de découvrir le tome deux. Certains personnages m'ont aussi paru un peu caricaturaux, surtout les vilains de l'histoire qui sont très cyniques mais au final, rien n'est venu gâcher mon plaisir de lectrice. Une série de pur divertissement au contexte original qui m'a conquise !

6 jeunes femmes et 6 jeunes hommes embarquent dans le Cupido, direction Mars ! Objectif: se séduire à travers un parloir pendant 6 min pour former 6 couples à la fin du voyage. Ce 1er tome me laisse perplexe... J'ai bien aimé l'idée, l'histoire et les personnages mais je dois avouer que la lenteur de la mise en place m'a un peu refroidie. Plusieurs histoires se mêlent, ça maintient une intrigue assez puissante. Les non dits, les secrets, les complots, tous ces éléments m'ont fait tenir jusqu'au bout parce que l'auteur manie extrêmement bien la structure de son histoire.  #10133;Les personnages, tel Loft Story de ma jeunesse en mode interstellaire, les suivre m'a beaucoup plu. Les complots, la face cachée, l'intrigue ! #10134;Je l'ai trouvé assez lent mais je pense que ce sont surtout mes propres attentes qui ont créé cette sensation ( après avoir lu Vampyria je m'attendais au même rythme) Ce tome 1 est suffisamment entraînant pour se lire facilement. Victor Dixen maîtrise parfaitement sa plume. Et l'histoire est accrocheuse dans le temps.Je ne compte pas m'arrêter au tome 1 c'est indéniable ! 

Je l’ai lu il y a quelque temps, mais j’en garde un excellent souvenir. L’ambiance dystopique et mystérieuse crée une atmosphère captivante, soutenue par un suspense maîtrisé qui pousse à poursuivre la lecture sans générer de tension excessive. Le personnage principal est particulièrement attachant — un livre que j’ai vraiment apprécié.

Un livre que j'aurais sûrement pu apprécier dans ma jeunesse, mais à mon stade, ça m'a surtout paru trop gros, trop évident, sans surprise. Le coup de l'héroïne naïve qui répète toutes les deux phrases dans le premier chapitre que les personnes qui ont créé le programme spatial sont 100% bienveillantes et bien intentionnées, et qu'elle leur accorde toute sa confiance ; je n'avais pas besoin qu'on me les décrive une scène plus tard pour me dire que ce n'était pas le cas. Dans le même ordre d'idée, et je pense que c'est surtout dû au fait que c'est un roman jeunesse (même si ce n'est pas excusable), il y a de nombreuses fois où on va simplifier les idées pour que ce soit facile à suivre et à comprendre, mais ça se fait souvent au détriment du naturel. L'exemple le plus cliché c'est les fois où l'antagoniste se sent obligé dans chaque discours de refaire l'historique de tout ce qui s'est passé et qui a conduit à cette situation, pour qu'on soit sûrs de bien comprendre. Je me sens obligé de mettre un extrait pour bien illustrer mon propos, car il m'a fait beaucoup rire tellement il est niais et maladroit (dites-vous qu'elle fait ce monologue à quelqu'un qui connait la situation, et que j'ai coupé des parties où elle se répète) : [masquer]"Aucun de nous ne l'a demandé, répond calmement Serena. Mais c'est ainsi. Le sort a voulu que neuf personnes partagent ce secret : [ndlr : elle cite le nom de ces 9 personnes, et leur fonction dans le programme]. Nous sommes les uniques opérationnels à être au courant du rapport Noé, l'étude de viabilité qui a démontré les défaillances des habitats martiens. Il n'y a que nous dans toute la base de cap Canaveral pour savoir que les six couples de lézards, de rats et de blattes envoyés secrètement sur Mars par la Nasa dans le septième habitat, , lors du dernier transfert, sont tous morts subitement au bout de neuf mois. [...] C'est un fait que nous sommes les seuls à connaitre, nous et les responsables d'Atlas qui ont décidé de lancer le programme malgré tout compte tenu des milliards déjà investi. Ni [...], ni [...] ne soupçonnent la vérité.[/masquer]