D'ombre et de silence : Le livre de Karine Giebel

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Belfond

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"Écrire une nouvelle, c'est tenter, en quelques lignes, de donner vie à un personnage, de faire passer au lecteur autant d'émotions qu'en plusieurs centaines de pages.
C'est en cela que la nouvelle est un genre littéraire exigeant, difficile et passionnant."
Karine Giebel

" Partir sans lui dire au revoir.
Parce que je me sens incapable d'affronter ses larmes ou de retenir les miennes.
L'abandonner à son sort.
Parce que je n'ai plus le choix.
(...)
Je m'appelle Aleyna, j'ai dix-sept ans.
Aleyna, ça veut dire éclat de lumière.
(...)
J'ai souvent détesté ma vie.
Je n'ai rien construit, à part un cimetière pour mes rêves.
Là au moins, on ne pourra pas me les voler. "
Si les romans de Karine Giebel sont parmi les plus lus en France et ont fait le tour du monde, celle-ci excelle depuis quelques années dans un genre tout aussi exigeant : la nouvelle, où elle condense en quelques pages seulement toute la force de ses romans. D'OMBRE ET DE SILENCE réunit huit textes, dont certains sont inédits et d'autres restés jusqu'à aujourd'hui très confidentiels. Voici l'occasion de (re)découvrir Karine Giebel intensément, grâce à ce recueil de nouvelles noires, humaines, engagées...

De (auteur) : Karine Giebel

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Expérience de lecture

Avis des libraires

"Chaque nouvelle est une flèche qui tape juste, un coup de poing, coup de plume qui fait du bien là où ça fait mal. Tous les personnages sont incarnés à merveille, ils prennent vie en quelques souffles, ils explosent devant le lecteur, impuissant mais terriblement impliqué, comme rarement. Celle qui est passée maîtresse dans l'art de nous guider par le bout du nez récidive dans un exercice d'équilibriste où la seule peur devient celle que la lecture s'arrête."|Rémy
Lettres it be
"Les personnages principaux de chaque récit m'ont captivés de par leur détresse et leur humanité, on se croirait vraiment dans le quotidien de voisins ou d'inconnus croisés dans le tram ou dehors, dans nos villes, tels des histoires vraies."
Un bouquin sinon rien
"Un véritable coup de cœur, pour une plume noire comme les pires cauchemars. Peu de place à l'espoir, des fins à vous couper le souffle, tel un uppercut, violent pour notre esprit... Mais tellement bon ! J'en redemande !"
Camille et ses livres
"Ces nouvelles sont toujours aussi noires et aussi déroutantes. Elles sont pour la plupart des histoires de vie, des histoires de notre société, des histoires sordides qui ne se terminent jamais comme on le souhaite. Sur la fin, Karine GIEBEL sort son arme la plus redoutable : le thriller, le véritable drame, le meurtrier, la victime, la chute morbide... Elle excelle toujours dans la noirceur. C'est ce que j'aime dans son style et son écriture. En quelques lignes, ses personnages sont dépeints, bourreaux ou proies, le film se déroule dans la tête. Les mots sont toujours bien choisis. J'aime la plume de cette écrivaine."
A la page
"Ceux qui imaginent tout connaître de Karine Giébel ou qui veulent la cantonner dans un style répétitif, risquent d'être surpris. Toutes les histoires sont noires et violentes. Elles mettent souvent en scène des personnages qui vivent des descentes aux enfers (ou qui sont nés au fond du trou, et qui creusent encore...). Mais l'auteure sait varier l'intensité de cette noirceur et la pénombre qui assaille les protagonistes. Elle module son écriture de manière à ne pas tomber dans la répétition tout en gardant sa singularité. Rien que ça, c'est un petit exploit."
Gruznamur
"Les nouvelles sont très bien construites et démontrent le talent de l'auteur pour les histoires sombres et les personnages torturés."
Julie Les Mots

Avis Babelio

Zabouille

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Mon premier livre de cette autrice très très lue. J'ai décidé de découvrir Karine Giebel à travers ce recueil de nouvelles... Et quel plaisir ! * Aleyna. Une jeune fille promise. Une dot généreuse à honorer. Un autre amour caché. Le déshonneur de la famille. Frères et père ont une solution toute trouvée... * Aurore. Un frère et une sœur. Tous deux ados au lycée. Alban harcelé par les autres. Aurore amoureuse puis abandonnée. Ils sont jeunes. Trop jeunes pour vivre ça. Pour basculer. De l'autre côté. Celui du drame et de l'horreur. * Ce que les blessures laissent au fond des yeux. Jusqu'où Delphine ira-t-elle pour offrir le meilleur de la vie à son fils ? Prête à subir des sévices, à se sacrifier... jusqu'au point de non retour... * J'ai appris le silence. Il l'attendait tapi dans son parking. Lorsqu'elle sort de sa voiture, il l'agrippe en la menaçant et la fait y remonter. Il prend place à l'arrière... et l'oblige à remettre le contact... Ils prennent la route... vers l'enfer... * L'été se meurt. Encore un... Un homme caché dans le noir qui patiente que sa proie s'approche, reprenne son volant et s'en aille. Il l'a suit jusque chez elle. Il dit l'aimer et se sentir infidèle. Que s'est il donc passé pour qu'il veuille ainsi se venger ? * L'homme en noir. Lorsque David aperçoit l'homme au manteau noir sortir du train, il sait qu'il tient sa vengeance, que l'inévitable se profile à l'horizon. Il le suit jusque chez lui... Il sonne à sa porte... Jamais il n'aurait pu oublier ce qu'il a fait. Il va payer pour cette vie qu'il lui a ôté... * L'intérieur. Il y a toujours des monstres pour abuser des plus faibles, dont les situations précaires présentent un avantage pour eux et leurs esprits tordus... au détriment des victimes. * Le printemps de Juliette. Un amour puissant et intense, qui transperce la maladie qui la ronge, sous un printemps fleuri, que même la mort ne séparera jamais... Je suis conquise (voir piquée comme le disent mes amis lecteurs). Comme il est bon de sortir de notre zone de confort quand il s'agit de découvrir ce genre d'autrice talentueuse. Elle sait raconter les histoires, faire monter la tension crescendo, piéger les lecteurs et les tenir en haleine. Divinement bon ! Karine Giebel a gagné une nouvelle fan. https://littelecture.wordpress.com/2025/06/16/dombre-et-de-silence-nouvelles-de-karine-giebel/

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Julafriteraconte

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Il suffit parfois de quelques pages pour se souvenir que la littérature peut être une déflagration. Avec D’ombre et de silence, Karine Giebel ne raconte pas seulement des histoires — elle les grave, les imprime dans la peau et dans l’âme. Ce recueil de nouvelles est un cri étouffé, une plongée à vif dans les zones grises de l’humanité, là où la lumière peine à percer, mais où elle existe encore, fragile, vacillante. Karine Giebel y rassemble des récits qui ne caressent jamais dans le sens du confort. Des histoires où l’ombre domine, où le silence pèse, où la souffrance — parfois gratuite, souvent brute — s’impose sans détour. On pourrait s’en détourner, par instinct de protection. Mais ce serait passer à côté de ce que l’autrice sait faire mieux que personne : sonder les tréfonds de l’humain, avec une plume qui lacère et caresse à la fois. On y retrouve cette écriture addictive, tendue, implacable, qui nous happe dès les premières lignes et ne relâche jamais son emprise. Certaines nouvelles dérangent. D’autres bouleversent. Toutes laissent une empreinte. Si la violence y est parfois sans issue, elle n’est jamais sans effet. Elle agit comme un miroir, cruel et nécessaire, qui reflète nos propres renoncements, nos colères rentrées, notre part d’indifférence. Lire Giebel, c’est accepter de regarder ce que l’on préfère souvent ignorer. C’est recevoir une claque, mais y trouver aussi, parfois, une vérité. Une lucidité qui fait mal, mais qui éclaire. Un recueil éprouvant, mais essentiel. À lire les yeux ouverts et le cœur prêt à être bousculé. C’est un recueil dur, oui. Mais nécessaire. Pour ne pas oublier. Pour se rappeler que derrière chaque silence peut se cacher un cri. Et que la littérature, parfois, est le seul moyen de l’entendre.

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Spanouche

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Ces histoires courtes sont vraiment sombres On part sur du vrai négatif, pas une pour rattraper l’autre…. Je lis jamais de nouvelles mais j’ai tenté On retrouve vraiment la patte de l’auteure,même en écrivant des histoires courtes, elle nous emmène dans ses lignes. Compliqué tant de noirceur en si peu de lignes

evergreen13

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Sans espoir J’ai découvert Karine Giebel avec Glen Afric qui m’avait laissée KO tant ce roman m’avait touchée. Je m’étais promis de revenir vers l’auteure « rapidement » mais je n’ai pas tenu cette promesse : trop de nouveaux livres, trop de tentations (et oui mes babeliopotes, vous en êtes un peu responsables!)… Finalement c’est avec un recueil de nouvelles que je renoue avec la plume de Karine Giebel. Les nouvelles, c’est (passez-moi l’expression) un peu « casse-gueule » : comme le dit d’ailleurs l’auteure, « c’est un genre littéraire exigeant, difficile ». Quant à moi, ce format me laisse souvent sur ma faim, ce qui fait que j’en lis assez peu… Néanmoins, je ressors de cette lecture plutôt satisfaite. Ces courtes histoires très noires emportent le lecteur dans l'abîme de l’âme humaine… Les thèmes abordés tournent essentiellement autour des violences (notamment les violences faites aux femmes, mais pas que), de la violence en général… C’est particulièrement dur et éprouvant (Aleyna, Aurore…) très sombre, sans laisser de place à l’espoir. A lire à petites doses (du coup, le format « nouvelles » est idéal).

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Thrillers
  • EAN
    9782714478467
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    288
  • Dimensions
    201 x 132 mm

L'auteur

Karine Giebel

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16,00 € Grand format 288 pages