Bac Nord, l'affaire des « ripoux » présumés de Marseille

Récapitulatif des faits

Octobre 2012

A 54 ans, Bruno Carrasco accumule déjà 30 ans d'expérience dans la police, dont neuf à la très décriée BAC Nord de Marseille. En octobre 2012, dix-huit policiers et ex-policiers de la Brigade anti-criminalité des quartiers Nord de Marseille sont soupçonnés d’avoir volé ou extorqué des dealers. Ils se retrouvent alors en détention provisoire pendant trois mois au quartier d’isolement, à quelques mètres des délinquants qu’ils ont interpellés eux-mêmes. A sa libération, Bruno Carrasco accepte de se faire interner dans une clinique psychiatrique, « pour ne pas devenir fou ni sombrer définitivement ». Des mois après l’emballement médiatique autour des « ripoux » présumés de Marseille, les charges avancées à l’époque sont devenues très fragiles, "on est face à un dossier qui au fur et à mesure des années d'instruction s'est dégonflé" affirme maitre Alain Lhote, avocat de Bruno Carrasco. Mais il faut en sacrifier certains et Bruno Carrasco sera l’un d’eux.

10 septembre 2015

Trois ans après cette affaire, en 2015, Bruno Carrasco décide de briser le silence et livre un témoignage choc, vrai et immersif sur sa vie dans son ouvrage "Sacrifié de la Bac Nord", paru aux éditions des Presses de la cité.

Mai 2021

L'affaire fait encore l'actualité : le procès s'est terminé en avril dernier et s'est conclu par sept relaxes et onze peines avec sursis. La décision de justice va être examinée en Cour d'appel.

Lisez sans plus attendre le témoignage choc d’un policier éprouvé par une affaire politico-judiciaire complexe :

Sacrifié de la BAC Nord

Bruno Carrasco, Sèverine Pardini-Battesti

Presses de la cité

Reportage & Document

Matricule 428270. Grade : brigadier-chef. A 54 ans, l’ancien policier Bruno Carrasco a derrière lui trente ans de police, dont neuf à la très décriée BAC Nord de Marseille. Quand la brigade anti-criminalité des quartiers Nord de Marseille vole en éclats en octobre 2012, il fait partie des mis en examen, et se retrouve en détention provisoire trois mois au quartier d’isolement, à quelques mètres des petits délinquants qu’il a interpellés lui-même. A sa libération, Bruno Carrasco accepte de se faire interner dans une clinique psychiatrique, « pour ne pas devenir fou ni sombrer définitivement ». Des mois après l’emballement médiatique autour des « ripoux » présumés de Marseille, l’affaire se dégonfle comme un soufflé. Les charges avancées à l’époque sont devenues bien fragiles contre ces policiers qui sont restés sur le carreau. Mais il faut en sacrifier certains et Bruno Carrasco sera l'un d'eux. 
 

Voir le livre

Bande d'annonce : 

Cliquez ici pour voir la bande d'annonce