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Par Presses de la Cité, publié le 24/06/2021

Entre Passion, Histoire et vengeance, Nathalie de Broc vous invite sur les pas d'une héroïne flamboyante

À l’occasion de la sortie de son nouveau roman, Lucile de Nantes, laissez Nathalie de Broc vous conter l’origine de cette histoire entre Nantes et les Antilles.

Pour écrire ce roman, l’idée était de se prendre pour l’héroïne, de s’offrir une vie d’aventures au fil des pages, d’y croire et d’entrer dans ce tourbillon… Et comment ne pas sentir sur mes épaules l’ombre tutélaire de Juliette Benzoni ! J’ai été nourrie de ses romans historiques de cape et d’épée et j’avais envie de m’offrir ce voyage et des péripéties de même envergure. Avec une héroïne qui ne subit pas, mais qui trace son chemin. Ma Lucile n’est pas une petite chose fragile et larmoyante, elle va de l’avant et conquiert sa liberté.

"Je choisis mes héroïnes dans une époque donnée mais je les fais réagir comme des femmes d’aujourd’hui…" Juliette Benzoni

Il faut l’avouer, le travail de recherche est un travail de longue haleine, mais c’est un des bonheurs du métier. Plonger dans les archives, partir repérer une ruelle, un hôtel particulier comme celui de La Villestreux dans l’île Feydeau à Nantes, photographier les sculptures, les mascarons pour mieux les décrire, s’inspirer d’une atmosphère, d’un ciel au-dessus de l’Erdre. Sans oublier l’Histoire : s’essayer à retracer une soirée dans les salons de Talleyrand, les costumes, les bijoux… l’écriture de roman historique est un plongeon dans le temps. Et comme j’aime particulièrement l’époque du Premier Empire, je me suis régalée ! Ah ! les robes de l’époque ! De là à se prendre pour Madame Récamier… le pas est vite franchi. Et puis, La Martinique a longtemps été ma terre d’ancrage et les souvenirs, les parfums d’hibiscus, le souffle des alizés, la brûlure du soleil sur la peau sont toujours très présents. Avoir vécu dix ans pas très loin de là où Joséphine de Beauharnais a grandi, m’être mariée dans l’église des Trois-Ilets où elle fut elle-même portée sur les fonts baptismaux, a dû aider ! Comme mon héroïne, j’y serais bien restée…

Lucile de Nantes
1805. Qu’il est difficile pour l’indocile Lucile de s’arracher à la terre des Antilles ! Elle a pourtant veillé à ne s’attacher à rien ni à personne. Trop de fantômes, trop de tragédies… Mais Alexis de Préville, capitaine du Solitaire et accessoirement son époux, doit, sur ordre de l’Empereur, rentrer en France.
Elle le suit. Entre eux, est-il question de sentiments ? Plutôt d’un épuisant jeu du chat et de la souris où chacun demeure sur ses gardes.
Le retour à Nantes semble placé sous les meilleurs auspices. Fortune en sucre de canne dans les cales.
Douceur des alizés... Mais la mer est imprévisible, la flotte anglaise jamais très loin et, sur la terre enfin retrouvée, les ombres du passé que Lucile croyait à jamais enfouies vont resurgir…
Dans quel but ?
La vengeance, toujours. Cette fois, elle en est la cible…

Passion, Histoire, vengeance, sur les pas d’une héroïne flamboyante.

 

Presses de la Cité

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