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Par Pocket, publié le 11/03/2021

Requiem pour une passion

Huis-clos à la brigade des Stups. Deux flics sont interrogés par l’IGPN. Histoire à rebours qui happe dès les premières lignes, asphyxiante et dérangeante. Plongez dans ce thriller dans lequel la passion est comme un venin, mortelle.

Qu’est-ce qui a conduit Richard à commettre le pire et quel a été le rôle de Laëtitia dans cette tragédie ? Les deux amants racontent l’engrenage qui a conduit à une tragédie qui se dévoile progressivement. Aux explications de Richard Ménainville, commandant des Stups, répondent les confidences de son lieutenant, Laëtitia Graminsky. Il est son boss, son tortionnaire et son bourreau, son amant aussi. Elle a lutté, s’est défendue, a vacillé plus d’une fois avant d’être emportée par un tourbillon de plus en plus étouffant, dans l’incapacité d’analyser les sentiments ambivalents qu’elle portait à son supérieur.

Ce que tu as fait de moi
Personne n’est assez fort pour la vivre.
Personne n’est préparé à l’affronter, même si chacun la désire plus que tout.
La passion, la vraie…
Extrême. Sans limites. Sans règles.
Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?  
Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu’elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?

« Envoûtant, machiavélique et terriblement addictif. » Le Parisien

« Plusieurs fois primée pour ses thrillers, Karine Giebel nous montre comment la mécanique intérieure du sentiment peut tout broyer sur son passage. » Marie-Claire

Le commissaire divisionnaire Jaubert, de l’IGPN, et son adjoint le commandant Delaporte, sont hypnotisés par les confessions des deux protagonistes principaux, tour à tour honnêtes, sincères, effrayés, bouleversants de vérité et mentant parfois pour composer avec une vérité dérangeante. La construction de cette fiction laisse peu de place au répit. Les voix des deux amants se répondent, se complètent par-delà les murs. Emprise ou passion partagée, les faits ne suffisent pas à appréhender une vérité plus complexe qu’il n’y paraît au premier abord. Un homme, une femme, comme deux combattants sur un ring de boxe dont les gants semblent étouffer tout sentiments. Perversion, manipulation, amour, désir, aveuglement, destruction de l’autre…la frontière entre ces pulsions est parfois bien mince et les entourages respectifs du Commandant Ménainville ou de Laëtitia ne pourront qu’accompagner ce naufrage, acteurs eux-mêmes de ce drame ou spectateurs impuissants.

 

Dix-sept ans déjà, que Karine Giebel régale la planète Polar de ses œuvres noires. Des prix à foison (Prix Polar SNCF, Prix Cognac, Prix Plume d’Or du Polar Francophone entre autres) et une écriture au cordeau, fulgurante, intense. Qu’elle cisèle des nouvelles ou embarque le lecteur dans une tension psychologique au long cours où tous les coups sont permis, la romancière excelle dans l’art du contre-pied. Vérités et fausses-pistes bien tricotées, ambiances et personnages réalistes, un zest de rédemption, une écriture rythmée : bienvenue dans l’univers d’une romancière qui accumule les succès.

Pocket
Un livre, une rencontre.

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