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Les 300 plus belles fautes à ne pas faire
Christophe Barbier (préface de)
Date de parution : 01/03/2018
Éditeurs :
Omnibus
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Les 300 plus belles fautes à ne pas faire

Christophe Barbier (préface de)
Date de parution : 01/03/2018
Les fautes, mais également les agacements devant les mots et formules qui polluent la langue française.
300 mots ou expressions fautives, agaçantes ou sources de confusion en 14 chapitres : S'exprimer, Penser, Mesurer le temps, Vivre, Savoir-vivre, Paraître, Soigner, Manger, Commercer, Travailler, Se divertir, Voyager, Politiquailler,... 300 mots ou expressions fautives, agaçantes ou sources de confusion en 14 chapitres : S'exprimer, Penser, Mesurer le temps, Vivre, Savoir-vivre, Paraître, Soigner, Manger, Commercer, Travailler, Se divertir, Voyager, Politiquailler, Croire.
« Atteint par la limite d’âge » 
A l’Elysée, le général de Gaulle présidait avec majesté le conseil des ministres....
300 mots ou expressions fautives, agaçantes ou sources de confusion en 14 chapitres : S'exprimer, Penser, Mesurer le temps, Vivre, Savoir-vivre, Paraître, Soigner, Manger, Commercer, Travailler, Se divertir, Voyager, Politiquailler, Croire.
« Atteint par la limite d’âge » 
A l’Elysée, le général de Gaulle présidait avec majesté le conseil des ministres. Lors d’une séance mémorable, il entendit le ministre de la Défense annoncer : « L’amiral X atteint par la limite d’âge est remplacé par le contre-amiral Y. » En ces temps heureux où les chefs de l’Etat se souciaient du bon usage du français, le Grand Charles l’interrompit et lui dit : « La limite d’âge n’atteint personne ! » Réplique justifiée. L’expression est, en effet, illogique. Car on atteint la limite d’âge… et on ne peut rien contre ça.
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EAN : 9782258150423
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

"ce petit livre décapant, drôle et instructif"
 
AFP (repris dans Relaxnews)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • daniel_dz 17/09/2018
    Un très joli recueil de fautes de français courantes dans lequel je suis persuadé qu’une majorité de lecteurs apprendra quelque chose ! L’auteur s’est efforcé d’en rendre la lecture en adoptant un ton souvent humoristique (mais qui m’a parfois irrité). Certaines notices sont maladroites ou trop imprécises, gageons qu’elles seront corrigées dans une prochaine édition. Trouvant que la qualité de mon français se dégrade avec le temps qui passe, l’envie m’a pris de trouver l’un ou l’autre guide pour m’aider à m’améliorer. Paresseux comme toujours, je cherchais un ouvrage que je pourrais lire dans le train, sans trop d’efforts. J’ai choisi celui-ci un peu par hasard. Il est sorti récemment, en 2018, et sa structure est exactement celle que je cherchais. J’y ai trouvé quelques surprises. Par exemple, j’ai appris que convenir, au sens de « s’accorder sur », se conjuguait avec l’auxiliaire être (« nous sommes convenus de nous revoir en décembre »). J’ai appris que « taux d’alcoolémie » était un pléonasme, de même que « tri sélectif » (j’aurais dû le trouver moi-même, celui-là). J’ai appris que « psychiatrique » pouvait qualifier un hôpital mais pas une maladie. Et connaissant maintenant l’étymologie de ces mots, j’emploierai à meilleur escient « jadis » et « naguère ». Par contre, j’ai noté quelques maladresses. Par exemple, lorsque l’auteur explique que « dorénavant » a un sens négatif ou menaçant, et que « désormais » envisagerait l’avenir de façon plus positive, il donne comme exemple « Désormais, on ne nous verra plus ensemble », ce que je n’aurais pas qualifié d’avenir positif ! Je me suis aussi interrogé sur l’expression « feu Madame Henriette est morte », dans laquelle je vois un pléonasme. Certes, l’auteur explique juste avant que l’on ne dit pas « Monsieur X est mort », la qualité de « monsieur » ne se donnant que du vivant de la personne, sauf si l’on veut rappeler son titre, mais cela ne m’enlèvera pas un doute sur le caractère correct de « feu Madame Henriette est morte ». Parfois aussi, il ne va pas assez loin. Par exemple, il note que, sous l’influence de l’anglais, le verbe « supporter » est souvent employé dans le sens de « soutenir » alors que l’étymologie indique que ce que l’on supporte est un « poids » pénible à supporter. J’approuve ! Employons plutôt « soutenir » ou « encourager ». Mais l’auteur ne parle pas des « supporters » (francisés en « supporteurs »). J’imagine qu’ils préféreraient ne pas être qualifiés de « souteneurs » ! On pourrait utiliser « partisans », mais la nuance serait différente. À propos de l’influence croissante de l’anglais, je suis le premier à déplorer l'usage de mots à la mode comme le verbe « performer » ou même l’adjectif « attractif » auquel je préfère « attrayant ». Mais je ne chercherais pas à trouver un remplaçant à « design » ni à « vintage ». Et contrairement à l’auteur, je n’essayerais pas de faire passer « marcel » pour un synonyme de « tee-shirt », ces vêtements n’ayant pas la même coupe ! Je me suis également longuement interrogé sur l’expression « tentative d’attentat ». Avec beaucoup d’autres lettrés, l’auteur y voit un pléonasme car l’étymologie de « attentat » évoque une tentative (pour porter préjudice). On pourrait dire « projet d’attentat », mais pas « tentative d’attentat ». Mais cette analyse est trop rapide. En effet, depuis très longtemps, des définitions, entre autres juridiques, ne comportent pas le mot "tentative". Et quand bien même, personnellement, je ne vois pas de pléonasme dans "tentative d'attentat" car les deux tentatives ne sont pas au même niveau sémantique. Prenons un terroriste qui voudrait tenter de tuer un grand nombre de personnes. Son plan est d’utiliser une bombe à retardement. Il pose sa bombe, elle explose, on peut dire qu’il a commis un attentat. Mais il se pourrait qu’au moment où la bombe explose, le lieu soit désert. Dans ce cas, l’attentat a bien été commis (la bombe a explosé), mais il a échoué. Autre cas de figure, la police arrête le terroriste alors qu’il était en chemin pour déposer sa bombe. On dira alors que l’attentat a été déjoué; le terroriste a échoué dans sa tentative de commettre un attentat. Je dirais volontiers que sa « tentative d’attentat » a échoué. Dans « tenter de poser une bombe pour tenter de tuer une foule », les deux occurrences de « tenter » ne sont pas au même niveau sémantique, ce qui à mon sens permet d’éviter le pléonasme. Mais, pauvre mathématicien, qui suis-je pour juger ? Bref, à la lecture de ce livre, on apprend des choses et on se pose des questions. C’est une lecture salutaire, je vous la conseille ! Je me permettrai encore d’afficher une certaine irritation face à l’humour de l’auteur: je salue ses efforts pour rendre la lecture divertissante, mais je me serais passé de plusieurs de ses moqueries politiques de café du commerce, qu’elles soient fondées ou pas. Pour terminer, j’attire votre attention sur la rubrique « Dire, ne pas dire » que l’on trouve sur le site Web de l’Académie française. Le succès de cette rubrique a poussé l’Académie a la publier en édition papier (4 volumes pour l’instant). Ce sera ma prochaine lecture dans ce domaine, merci Cécile pour le conseil !Un très joli recueil de fautes de français courantes dans lequel je suis persuadé qu’une majorité de lecteurs apprendra quelque chose ! L’auteur s’est efforcé d’en rendre la lecture en adoptant un ton souvent humoristique (mais qui m’a parfois irrité). Certaines notices sont maladroites ou trop imprécises, gageons qu’elles seront corrigées dans une prochaine édition. Trouvant que la qualité de mon français se dégrade avec le temps qui passe, l’envie m’a pris de trouver l’un ou l’autre guide pour m’aider à m’améliorer. Paresseux comme toujours, je cherchais un ouvrage que je pourrais lire dans le train, sans trop d’efforts. J’ai choisi celui-ci un peu par hasard. Il est sorti récemment, en 2018, et sa structure est exactement celle que je cherchais. J’y ai trouvé quelques surprises. Par exemple, j’ai appris que convenir, au sens de « s’accorder sur », se conjuguait avec l’auxiliaire être (« nous sommes convenus de nous revoir en décembre »). J’ai appris que « taux d’alcoolémie » était un pléonasme, de même que « tri sélectif » (j’aurais dû le trouver moi-même, celui-là). J’ai appris que « psychiatrique » pouvait qualifier un hôpital mais pas une maladie. Et connaissant maintenant l’étymologie de ces mots, j’emploierai à meilleur escient « jadis » et « naguère ». Par contre, j’ai noté quelques maladresses. Par exemple,...
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  • Stemilou 31/07/2018
    Petit répertoire des fautes à ne pas commettre souvent faite par défaut, sans 'en rendre compte mais surtout parce que le parler commence à couper les expressions et à les réinventer, à mal utiliser certaines tournures. J'ai perçu cet ouvrage comme un dictionnaire du bien parler, car il est évident qu'en le lisant je me suis senti plus d'une fois idiote. Ces extravagances à éviter sont bien décrites et organisées, par contre la manière de les présenter alourdi la lecture, la meilleure solution étant de piocher par ci par là des fautes commises et expliquées sur une base historique ou culturelle. Fautes, expressions, anglicisme (que j'ai en horreur car notre langue est déjà bien assez riche pour éviter d'aller piocher ailleurs) qui peuvent améliorer votre langage mais même en faisant toutes ces fautes on se comprend aisément. Pour ma part cet ouvrage était une curiosité et un moyen de repérer ce qui n'allait pas dans mes écrits, le problème est qu'il y en a tellement que cela est resté une simple lecture plus qu'un manuel. Bien entendu il est a garder sous le coude au cas où !
  • Claforiane 23/04/2018
    Notre langue française aussi riche que difficile regorge d'anecdotes et de fautes que nous pratiquons quotidiennement dans nous en rendre compte, tant cela est ancré dans nos habitudes linguistiques. Alfred Gilder nous livre un petit aperçu des 300 plus belles fautes à ne pas faire. A travers son ouvrage, l'auteur nous dévoile nos erreurs sur différents thèmes : s'exprimer, penser, mesurer le temps, vivre, savoir vivre, paraitre, soigner, manger, commercer, travailler, se divertir, bouger voyager, politicailler et croire. J'ai beaucoup ri et souri en lisant les fautes qu'il ne faut pas faire, qui sont si évidentes lorsqu'on lit la raison mais qui le sont moins lorsque l'on parle. Ce livre est un bel ouvrage, drôle, humoristique, qui nous remet dans le droit chemin de la langue française.
  • Yunali 04/04/2018
    Ce livre est une vraie pépite de savoir : on apprend autant d’expressions de notre belle langue française que d’anecdotes diverses et variées ; et surtout, on apprend à bien les employer ! C’est une sorte de « Bible » qu’il faudrait faire lire à tous, et surtout à ceux qui emploient mal les mots. Je reconnais que je ne sais peut être pas utiliser correctement toutes les expressions (et il y en a que je ne connaissais même pas !), je m’en suis bien rendue compte au fil des pages, mais je pense que je n’ai jamais trop fait mal aux oreilles de mes interlocuteurs ! En tous cas je retiendrai bien les emplois corrects de plusieurs expressions que j’utilise souvent… mais souvent mal ! Mais il en est quand même certains qu’on fait (presque) exprès de mal utiliser, ou du moins qu’on utilise même si on sait qu’elles sont incorrectes : « à l’insu de mon plein gré », « on est partis »… J’ai beaucoup apprécié cette lecture car j’ai vraiment appris énormément. L’organisation des chapitres est très bien pensée (par thèmes), et du coup on lit un peu comment on en a envie : prendre une page au hasard et lire un ou plusieurs paragraphes ou lire tout un chapitre… Les petits pictogrammes à côté des expressions sont bien pensé, et on voit de suite à quelle catégorie appartient l’expression : - si c’est une faute on aura une tête de mort. (Ex. : D’ici demain, soulever un lièvre, à très vite, aller au docteur, grève de la faim…) - si l’expression est souvent mal utilisée ou avec des mots erronés. (Ex. : vivre au quotidien, crever en voiture, tri sélectif, je m’excuse…) - ou alors simplement pour avoir une anecdote sur l’expression, pour savoir d’où elle vient notamment. (Ex. : mange ton assiette, la cerise sur le gâteau, l’œil du cyclone…) il y a aussi un très grand nombre d’expressions anglo-saxones recensées, et on se rend vraiment compte à quel point on maîtrise mal, nous français, la langue de Shakespeare comme celle de Molière, car il y a vraiment de très mauvais usages de tous ces mots qui sonnent peut être bien, surtout dans le monde du travail, mais peu en connaissent les bons usages… Je remercie Babelio pour cette très bonne découverte, que je vais m’empresser de faire découvrir à mon entourage ! Ce livre est une vraie pépite de savoir : on apprend autant d’expressions de notre belle langue française que d’anecdotes diverses et variées ; et surtout, on apprend à bien les employer ! C’est une sorte de « Bible » qu’il faudrait faire lire à tous, et surtout à ceux qui emploient mal les mots. Je reconnais que je ne sais peut être pas utiliser correctement toutes les expressions (et il y en a que je ne connaissais même pas !), je m’en suis bien rendue compte au fil des pages, mais je pense que je n’ai jamais trop fait mal aux oreilles de mes interlocuteurs ! En tous cas je retiendrai bien les emplois corrects de plusieurs expressions que j’utilise souvent… mais souvent mal ! Mais il en est quand même certains qu’on fait (presque) exprès de mal utiliser, ou du moins qu’on utilise même si on sait qu’elles sont incorrectes : « à l’insu de mon plein gré », « on est partis »… J’ai beaucoup apprécié cette lecture car j’ai vraiment appris énormément. L’organisation des chapitres est très bien pensée (par thèmes), et du coup on lit un peu comment on en a envie : prendre une page au hasard et lire un...
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  • manonballetti 06/03/2018
    C'est un ouvrage d'érudition d'un niveau bien au-dessus des publications faciles et attendues des fautes et confusions ordinaires. On y trouve plein de mots ou expressions fautives, agaçantes ou sources de méprises en 14 chapitres: s'exprimer, penser, mesurer le temps, vivre, savoir-vivre, paraître, soigner, manger, commercer, travailler, se divertir, voyager, politiquailler, croire. Par exemple, j'ai été ravie d'y lire quelques lignes sur une erreur assez communément répandue et qui m'énerve: ceux qui abrègent "Monsieur" en Mr ! Monsieur s'abrège en M. / Mr = Mister !!! Ca, je le savais déjà, mais j'ai appris juste après que les qualités de "monsieur" ou "madame" ne se donnent qu'aux vivants. Ainsi, on ne dira pas "Madame X est morte" mais "X est morte" ... bon, j'avoue que ça me laisse perplexe. Une autre énigme pour laquelle je n'ai jamais trouvé d'explication claire est "Autant pour moi / Au temps pour moi": c'est une formule d'excuse qui n'a rien à voir avec la quantité (autant). On apprendra que l'expression est d'origine militaire reprise dans les exercices de gymnastique et d'escrime. Il s'agit d'un commandement à soi-même pour revenir au temps initial avant de recommencer l'exercice mal exécuté: "Au temps pour moi". Bref, on en apprend à chaque page sans que ce soit jamais barbant grâce au ton plein d'humour de l'auteur.C'est un ouvrage d'érudition d'un niveau bien au-dessus des publications faciles et attendues des fautes et confusions ordinaires. On y trouve plein de mots ou expressions fautives, agaçantes ou sources de méprises en 14 chapitres: s'exprimer, penser, mesurer le temps, vivre, savoir-vivre, paraître, soigner, manger, commercer, travailler, se divertir, voyager, politiquailler, croire. Par exemple, j'ai été ravie d'y lire quelques lignes sur une erreur assez communément répandue et qui m'énerve: ceux qui abrègent "Monsieur" en Mr ! Monsieur s'abrège en M. / Mr = Mister !!! Ca, je le savais déjà, mais j'ai appris juste après que les qualités de "monsieur" ou "madame" ne se donnent qu'aux vivants. Ainsi, on ne dira pas "Madame X est morte" mais "X est morte" ... bon, j'avoue que ça me laisse perplexe. Une autre énigme pour laquelle je n'ai jamais trouvé d'explication claire est "Autant pour moi / Au temps pour moi": c'est une formule d'excuse qui n'a rien à voir avec la quantité (autant). On apprendra que l'expression est d'origine militaire reprise dans les exercices de gymnastique et d'escrime. Il s'agit d'un commandement à soi-même pour revenir au temps initial avant de recommencer l'exercice mal exécuté: "Au temps pour moi". Bref, on...
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