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Les portes de Gergovie
Les Empires de cendre - t.1
Collection : L'École de Brive
Date de parution : 17/11/2011
Éditeurs :
Robert Laffont

Les portes de Gergovie

Les Empires de cendre - t.1

Collection : L'École de Brive
Date de parution : 17/11/2011

"Ils allaient à la liberté comme à une magnifique aventure"

"Ils allaient à la liberté comme à une magnifique aventure." Cette phrase de Camille Jullian, le grand historien de la Gaule, ni Vercingétorix, ni César, ne l'auraient contredite.

Cette guerre des...

"Ils allaient à la liberté comme à une magnifique aventure." Cette phrase de Camille Jullian, le grand historien de la Gaule, ni Vercingétorix, ni César, ne l'auraient contredite.

Cette guerre des Gaules, cette conquête de la Gaule par César, qui dura six années (de 58 à 52 avant Jésus-Christ), est le...

"Ils allaient à la liberté comme à une magnifique aventure." Cette phrase de Camille Jullian, le grand historien de la Gaule, ni Vercingétorix, ni César, ne l'auraient contredite.

Cette guerre des Gaules, cette conquête de la Gaule par César, qui dura six années (de 58 à 52 avant Jésus-Christ), est le premier grand événement de notre histoire et Vercingétorix, vaincu mais glorieux, le premier de nos héros nationaux.

A lire Les Portes de Gergovie, on jurerait que Michel Peyrmaure a vécu ce temps-là. Avec Kouros, son héros - un jeune Grec de Marseille accueilli par les Arvernes de Gergovie -, il nous fait partager, aux côtés des Gaulois, les grands moments de la conquête, mais aussi, mais surtout, la vie des hommes et des femmes ; il nous fait découvrir les mystères de la religion celte, sa profondeur, sa richesse et tout ce qui faisait du monde gaulois libre une véritable civilisation. En même temps, il nous emmène dans le camp romain, auprès de César lui-même, le plus fascinant des hommes.

Ce livre est celui de tout un peuple, divers, divisé, uni, redivisé : ces Gaulois auxquels nous ne finirons jamais de ressembler.

Le grand roman d'une grande histoire que nous portons tous en nous et que Michel Peyramaure nous restitue dans sa réalité vibrante et chaude de vie.

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EAN : 9782221121047
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221121047
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • nvradiopress 29/10/2023
    "Les Portes de Gergovie" se passe durant la guerre des Gaules, conquête de César maintes fois racontée. Cette conquête a duré 6 ans et si nous avons les Commentaires de l’empereur sur celle-ci, il ne nous reste rien du côté gaulois puisqu’ils faisaient parti des peuples celtes et que l’écriture n’existait pas. Leurs traditions n’étaient qu'orales et aucun témoignage écrit ne nous est parvenu. Par conséquent, nous n’avons qu’une seule vision de la guerre des Gaules, celle des romains. C’est donc ce manque que Michel Peyramaure tente de combler en nous faisant passer du côté des « barbares », afin d’y entrevoir leurs rites, leurs croyances, leurs clans, leurs alliés, leurs ennemis, leurs trahisons… Cette histoire nous entraîne au cœur de cette époque, au cœur de ces peuples disparus et notre guide se nomme Kouros. C’est un jeune grec dont l’oncle s’est installé à Marseille pour commercer justement avec les « barbares ». Kouros se retrouve prisonnier par un clan Arverne qui le garde en esclave. Il faut savoir que l’esclave chez les gaulois n’a rien en commun avec l’esclave romain. Kouros vit librement au sein du clan où il a sa propre maison. Il va se lier d’amitié avec le vieux druide Uritaco et épouser Tara, la sœur du jeune roi en exile, Dago. On apprend des tas de choses dans ce roman et notamment que notre célèbre Vercingétorix, notre premier héro national, s’appelait Dago de son vrai nom et qu’il avait rejoint très jeune les légions de César afin d’y apprendre l’art de la guerre. C’était un jeune homme très conservateur, respectueux des coutumes celtes ; un prince avec beaucoup de charisme qui est parvenu à unifier de nombreux peuples dans toute la Gaule. Ce livre est passionnant et une fois qu’on est dedans, on a vraiment du mal à le lâcher. En fait il y a deux parties distinctes : la première qui est l’histoire de Kouros parmi le peuple des Arvernes, qui vit avec eux au quotidien, qui partage leurs repas, leur rites, etc… et la seconde qui est l’Histoire, la vraie, celle que César a laissée à la postérité et qui est très bien imagée par ses dictées à son secrétaire. En fait, on connait tous l’Histoire, on sait tous comment ça se termine avec la défaite de Vercingétorix, mais là, on s’est tellement attaché à ce jeune prince celtique, à ces hommes qu’on a injustement qualifiés de barbares, on est tellement épris de leur histoire qu’on ne veut pas que ça se terminer comme ça. Malheureusement, Michel Peyramaure est un auteur soucieux de vérité et... non, il ne changera pas le cours de l’Histoire. C’est bien écrit, c’est plein de passion. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas le roman historique on se laisse entraîner très très loin avec ce roman. "Les Portes de Gergovie" se passe durant la guerre des Gaules, conquête de César maintes fois racontée. Cette conquête a duré 6 ans et si nous avons les Commentaires de l’empereur sur celle-ci, il ne nous reste rien du côté gaulois puisqu’ils faisaient parti des peuples celtes et que l’écriture n’existait pas. Leurs traditions n’étaient qu'orales et aucun témoignage écrit ne nous est parvenu. Par conséquent, nous n’avons qu’une seule vision de la guerre des Gaules, celle des romains. C’est donc ce manque que Michel Peyramaure tente de combler en nous faisant passer du côté des « barbares », afin d’y entrevoir leurs rites, leurs croyances, leurs clans, leurs alliés, leurs ennemis, leurs trahisons… Cette histoire nous entraîne au cœur de cette époque, au cœur de ces peuples disparus et notre guide se nomme Kouros. C’est un jeune grec dont l’oncle s’est installé à Marseille pour commercer justement avec les « barbares ». Kouros se retrouve prisonnier par un clan Arverne qui le garde en esclave. Il faut savoir que l’esclave chez les gaulois n’a rien en commun avec l’esclave romain. Kouros vit librement au sein du clan où il a sa propre maison. Il va se lier d’amitié avec le vieux...
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  • sebastienduf 04/01/2021
    Un roman intéressant, mais pas génial non plus. D'abord, il s'adresse à des connaisseurs de l'Histoire de la guerre des Gaules, parce que l'auteur fait des bonds dans le temps régulièrement, parfois sans prévenir. Ensuite, peut-être pour éviter d'avoir le cliché du Jules César en général triomphant, Michel Peyramaure nous le montre presque tout le temps au lit avec ses mignons. C'est à se demander s'il faisait parfois la guerre. Bon, sinon, j'ai bien aimé les descriptions de la vie des Celtes, et le personnage du druide. C'est un livre à lire pour les amoureux de la période, mais sans plus.
  • patricelucquiaud 09/01/2020
    Ce roman fait partie de lectures "croisées"... « Lectures en alternance » serait sans doute plus approprié du fait qu'il s'agit de la lecture de deux œuvres différentes lues, l'une un soir, l'autre, le soir suivant, et ainsi de suite... mais j'ai préféré ainsi titrer cet article car ces lectures se croisent effectivement, me trouvant, moi, le lecteur, à la jonction... Oh, cela n'a rien d'extraordinaire, je n'invente rien sur cette façon de lire deux romans à la fois et je me doute que d'autres font certainement plus avec encore plus d'ouvrages… Ce n'est non plus un quelconque défi, c'est tout simplement faire se rencontrer des personnages d'époques très distantes l'une de l’autre, dans ma conscience et mon imagination de lecteur. Ce qui est sûr, c'est que j'ai été très assidu dans cette manière de procéder et que j'étais passionné par ces intrigues différentes mais aussi par une galerie de personnages de premier, mais aussi de second plan, qui ont marqué l'Histoire, voire la Légende... Il s'agit de « Jeanne d'Arc » de Edward Lucie-Smith et de « Les portes de Gergovie » de Michel Peyramaure. Deux œuvres associant la fiction à réalité historique de deux événements marquant de notre Histoire, moments distant de presque 1500 ans dans le temps. Le premier salvateur, le second fondateur de notre nation au cœur des tourmentes guerrières. Des conquêtes de César proconsul romain en Gaule celte, au premier siècle avant Jésus Christ, aux batailles que livra la Pucelle pour bouter les Anglais hors de France au premier tiers du XVe siècle. Le nombre de pages des deux livres étant sensiblement différent, j'ai en toute logique, terminé la lecture du premier cité, avant le second... Dans l'un et l'autre, la chronologie historique est respectée, seul le contexte d'époque diffère et, avec, les mentalités des personnages, les degrés de culture et de civilisation ; par contre, ce qui les distancie c'est leur datation en rapport avec l’avènement du christianisme : avant – après … Le premier met en évidence le personnage de Jeanne d'Arc auréolé par sa céleste mission qu'on voudrait dégager de sa gangue mystérieuse pour la rendre plus conforme à la vérité historique (L'auteur est Anglais...) Le second, met en filigrane le personnage de César intraitable conquérant pour mettre en avant un héros imaginaire : Kouros jeune Grec recueilli par les Arvernes de Gergovie. Dans « Jeanne d'Arc » le personnage historique rayonne par l'impact de la légende sur le fait historique ; Dans « les portes de Gergovie » Kouros, personnage imaginaire, devient le faire-valoir de cette autre réalité historique... C'est bien cette polarité qui est haletante !... Le livre : « Portes de Gergovie » de Michel Peyramaure. Environ 1500 ans plus tôt, le sol pas encore français, est aussi soumis à l'envahisseur. Ce vaste territoire constitué d'un maillage complexe de petits royaumes manque d'identité unitaire ; ceci profite au conquérant romain qui, au gré de ses avancées, établit des alliances avec certains chefs de tribu opportunistes tout en faisant la guerre à d'autres bien plus belliqueux et surtout soucieux de garder leur indépendance et liberté de circuler dans cette Gaule que César veut soumettre. Michel Peyramaure nous introduit avec justesse et brio dans cette époque lointaine, nous faisant vivre, grâce à l'intensité du récit, cet épisode historique fort qui scellera le destin de notre nation. Nous entrons alternativement dans l'écriture, livre après livre, de la conquête des Gaules de César que son aide de camp et scribe Hirtius l'aide et conseille à rédiger, et dans la cité Arverne de Gergovie où Kouros le Grec, capturé par les hommes du roi Gobanito, sera « esclave libre » en la cité. Hébergé chez le druide Uritaco, Kouros jouira de l'estime réciproque que se vouent ces deux hommes puis s'attachera de plus en plus au mode de vie de ces gaulois qui ont pactisé avec César mais vivent toujours à leur manière celte, découvrant les rites parfois barbares de leur religion mais aussi toutes les techniques et pratiques avancées pour l'époque, en agriculture et en artisanat. C'est une plongée saisissante dans trois courants de culture très différente mais aussi complémentaire que Michel Peyramaure nous fait exécuter : Grec – Latine – Celte. Lyrisme épique, Puissance militaire, Autarcie tribale, se rencontrent et se confrontent parfois jusqu'à la mort, jusqu'à l'extinction. Ces personnages regroupant ceux que l'Histoire a retenu et ceux habilement créés par l'auteur, se retrouvent dans la tourmente de ces temps de conquête, de batailles et de longs sièges, mais aussi les passions qui les animent et les font grandir jusque dans la légende. De Vercingétorix et César, héros antagonistes de cette épopée, nous partageons les affects, les aspirations, les stratégies combatives mais aussi leurs tourments et leur doutes. Kouros, épicurien, aède philosophe, témoin bien présent dans cette confrontation haletante, d'abord loin des vicissitudes et menées guerrières sera, lui aussi, entraîné dans la furie des combats. Son inspiration et son sens de la stratégie en fera un héros malgré lui. Les femmes, dans leur environnement se manifestent comme de belles et pugnaces égéries, tantôt amazones fulgurantes, tantôt mères dévouées à leurs progénitures... De Gergovie la victorieuse à l’oppidum d'Alésia la vaincue, la tragédie prend de l'ampleur et l'occupant grandit en maître aussi intraitable qu'incontestable de ces territoires arrachés à leurs volontés d'indépendance. Libre, redeviendra la Gaule romaine qui, dans l'épilogue, a rassemblé Hirtius et Kouros… nous les retrouvons page 400, dernière de ce récit : « Ces gens – elle (Samara compagne de Vercingétorix) et Kouros – sont fermés sur leurs secrets ; le monde où ils vivent est en dehors du monde, sous les épaisseurs de nuit et de glace ; ils ont la fierté des vaincus qui repoussent les grâces du vainqueur. Leur victoire, c'est cette intransigeance, ce refus, ce secret. Je dois partir, dit Hirtius . Puis-je dire à César que je t'ai rencontré ? César ? Dit-il. Se souvient-il seulement de moi ? » Ainsi, au cours de ces soirées de décembre, ai-je vibré avec ces personnages historiques et fictifs, vivant avec eux ce qui n'est pas le commun des mortels, un chemin tantôt mené comme une ascension grandiose, tantôt suivi âprement comme une descente aux abîmes. Chacun a assumé ses choix, chacun a exorcisé ses doutes, chacun a sublimé ses peurs, chacun a suivi ses convictions, confiant en son étoile, en ses voix... Ils sont un peu nous et, avec eux, nous sommes un peu de cette France qu'ils ont faite de longue date et qui nous a faits, et, qu’immanquablement, nous aimons.Ce roman fait partie de lectures "croisées"... « Lectures en alternance » serait sans doute plus approprié du fait qu'il s'agit de la lecture de deux œuvres différentes lues, l'une un soir, l'autre, le soir suivant, et ainsi de suite... mais j'ai préféré ainsi titrer cet article car ces lectures se croisent effectivement, me trouvant, moi, le lecteur, à la jonction... Oh, cela n'a rien d'extraordinaire, je n'invente rien sur cette façon de lire deux romans à la fois et je me doute que d'autres font certainement plus avec encore plus d'ouvrages… Ce n'est non plus un quelconque défi, c'est tout simplement faire se rencontrer des personnages d'époques très distantes l'une de l’autre, dans ma conscience et mon imagination de lecteur. Ce qui est sûr, c'est que j'ai été très assidu dans cette manière de procéder et que j'étais passionné par ces intrigues différentes mais aussi par une galerie de personnages de premier, mais aussi de second plan, qui ont marqué l'Histoire, voire la Légende... Il s'agit de « Jeanne d'Arc » de Edward Lucie-Smith et de « Les portes de Gergovie » de Michel Peyramaure. Deux œuvres associant la fiction à réalité historique de deux événements marquant de notre Histoire, moments distant...
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