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Pierre noire
Collection : Romans l'Archipel
Date de parution : 01/02/2015
Éditeurs :
L'Archipel

Pierre noire

Collection : Romans l'Archipel
Date de parution : 01/02/2015
Nicolas Vernet, jeune enseignant venu de la ville, s’est installé avec Isabelle, sa femme, dans un village du Bourbonnais.Un jour, au bout d’un chemin, au lieudit « Pierre noire »,... Nicolas Vernet, jeune enseignant venu de la ville, s’est installé avec Isabelle, sa femme, dans un village du Bourbonnais.Un jour, au bout d’un chemin, au lieudit « Pierre noire », il découvre une maison abandonnée dont le charme l’envoûte. Il décide de l’acheter et d’y entreprendre des travaux.Mais Isabelle se... Nicolas Vernet, jeune enseignant venu de la ville, s’est installé avec Isabelle, sa femme, dans un village du Bourbonnais.Un jour, au bout d’un chemin, au lieudit « Pierre noire », il découvre une maison abandonnée dont le charme l’envoûte. Il décide de l’acheter et d’y entreprendre des travaux.Mais Isabelle se sent mal à l’aise dans cette masure sinistre, à laquelle elle ne s’habitue pas. Malgré tous les efforts de Nicolas, la jeune femme sombre lentement dans la dépression.D’autant que Georges et Léa, propriétaires de la ferme voisine, leur ont raconté l’histoire de « Marie la folle », une émigrée polonaise retrouvée pendue dans la maison : depuis la guerre, elle attendait le retour de son mari…Peu à peu, un sentiment de panique gagne Isabelle, victime d’une fausse couche. Un jour, elle disparaît. Mais Nicolas refuse de voir qu’une menace plane sur son couple… et peut-être sur sa vie.
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EAN : 9782809816402
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 199
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782809816402
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 199
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lilicrapota 22/04/2022
    J'avais bien aimé "Délit mineur" et j'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur au salon des auteurs de Souvigny le mois dernier. Sa présentation de "Pierre noire" m'a donnée envie et je ne regrette pas. J'ai trouvé la narration maîtrisée et la prise distance (auteur/personnages) très agréable : Chantal Forêt raconte une histoire, une histoire de nos campagnes bourbonnaises, une histoire comme on en voit ou comme on peut en voir dans le pays. Le choix de l'auteur de dévoiler dès le début la fin de l'histoire n'a qu'un objectif : nous faire descendre, pas à pas, dans l'enfer d'Isabelle. On ne saura jamais s'il s'agit d'une dépression, d'un cas de "possession" de la maison, d'une présence trop forte d'entités, de fantômes sur le territoire de Pierre Noire... L'auteur nous laisse libres d'interpréter à notre guise, d'une part l'attachement démesuré de Nicolas pour cette ruine qu'il retape (et même si la maison d'enfance de sa grand-mère est au départ un prétexte suffisant, cette revanche sur la vie n'est pour moi pas suffisante pour expliquer ce lien étrange qui le relie à cette maison de Pierre noire) ; et à l'inverse, l'aversion spontanée et indélébile d'Isabelle pour cette même maison. Il y a une chose qui m'a manqué, vraiment manqué : comment se fait-il qu'un couple qui s'aime autant puisse à ce point ne pas se parler ????? Je trouve ça incompréhensible. Une belle lecture donc, facile à lire et qui change de d'habitude. Alors bien sûr, ce n'est pas gai comme roman... Mais c'est vraiment intéressant !J'avais bien aimé "Délit mineur" et j'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur au salon des auteurs de Souvigny le mois dernier. Sa présentation de "Pierre noire" m'a donnée envie et je ne regrette pas. J'ai trouvé la narration maîtrisée et la prise distance (auteur/personnages) très agréable : Chantal Forêt raconte une histoire, une histoire de nos campagnes bourbonnaises, une histoire comme on en voit ou comme on peut en voir dans le pays. Le choix de l'auteur de dévoiler dès le début la fin de l'histoire n'a qu'un objectif : nous faire descendre, pas à pas, dans l'enfer d'Isabelle. On ne saura jamais s'il s'agit d'une dépression, d'un cas de "possession" de la maison, d'une présence trop forte d'entités, de fantômes sur le territoire de Pierre Noire... L'auteur nous laisse libres d'interpréter à notre guise, d'une part l'attachement démesuré de Nicolas pour cette ruine qu'il retape (et même si la maison d'enfance de sa grand-mère est au départ un prétexte suffisant, cette revanche sur la vie n'est pour moi pas suffisante pour expliquer ce lien étrange qui le relie à cette maison de Pierre noire) ; et à l'inverse, l'aversion spontanée et indélébile d'Isabelle pour cette même maison. Il y...
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  • LectureChronique 17/12/2021
    Bonjour, Voici un roman noir que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Pierre noire" de Chantal Forêt aux éditions l'Archipel. Pierre Noire, l'endroit rêvé que Nicolas a choisi pour s'y installer, lui et sa femme Isabelle. Le lieu, jadis occupé par Marie, appelée "la polonaise" par le village, fait ressurgir les démons dans cette maison. Isabelle sombre dans la dépression, Nicolas se mure dans le travail. La fausse couche de la jeune femme n'arrange rien. Chacun s'évade comme il peut hors de ces murs jusqu'au jour où le drame arrive. Un bon roman noir très bien écrit, qui se laisse lire et qui nous entraine dans la dépression d'Isabelle. Petit à petit, on sent le mal qui s'insinue dans son esprit, les images qui la hante, la folie qui la guette. Le lecteur est au courant du dénouement dès le début, ce qui gâche le plaisir de découvrir le fin mot de l'histoire. Puisqu'on en connait l'issue, les moyens pour y arriver sont moins savoureux, cela peut l'être si l'on sait être curieux. N'empêche, c'est une maigre tentative que d'essayer d'attirer le lecteur à en découvrir la raison. Le récit devient, au fil des pages, de plus en plus sombre et laisse présager le pire, comme le petit poucet qui sème ses cailloux sur son passage. Tout l'amour qu'éprouve les personnages l'un envers l'autre ne saura braver le danger qui les attends. La détresse d'Isabelle s'affiche de plus en plus clairement autant que le déni de Nicolas devient latent. Leur passion obsessionnelle est ce qui va les séparer au final. Le psyché exacerbe l'imagination. Une belle histoire intrigante sur le fond qui m'a plu. Il n'y a pas de réelle explication sur la descente aux enfers d'Isabelle, on ressent cet accablement sans en comprendre le sens. Pourquoi Isabelle est-elle touchée à ce point par le destin de Marie au point de plonger dans une sévère dépression ? Pourquoi Nicolas s'entête à faire de cet endroit un paradis pour son couple alors qu'il n'est qu'enfer et damnation pour sa femme ? Des questions auxquelles j'aurais aimé avoir une réponse. Des réponses qui auraient méritées d'être approfondies. Il y ce manque, ce regret, cette sensation incomplète qui fait qu'il y aurait pu avoir pas mal de rebondissements si l'auteure avait été au bout de son idée. Bonne lecture, amis Lecteurs !Bonjour, Voici un roman noir que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Pierre noire" de Chantal Forêt aux éditions l'Archipel. Pierre Noire, l'endroit rêvé que Nicolas a choisi pour s'y installer, lui et sa femme Isabelle. Le lieu, jadis occupé par Marie, appelée "la polonaise" par le village, fait ressurgir les démons dans cette maison. Isabelle sombre dans la dépression, Nicolas se mure dans le travail. La fausse couche de la jeune femme n'arrange rien. Chacun s'évade comme il peut hors de ces murs jusqu'au jour où le drame arrive. Un bon roman noir très bien écrit, qui se laisse lire et qui nous entraine dans la dépression d'Isabelle. Petit à petit, on sent le mal qui s'insinue dans son esprit, les images qui la hante, la folie qui la guette. Le lecteur est au courant du dénouement dès le début, ce qui gâche le plaisir de découvrir le fin mot de l'histoire. Puisqu'on en connait l'issue, les moyens pour y arriver sont moins savoureux, cela peut l'être si l'on sait être curieux. N'empêche, c'est une maigre tentative que d'essayer d'attirer le lecteur à en découvrir la raison. Le récit devient, au fil des pages, de plus en plus sombre et...
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  • Carosand 06/10/2016
    Pierre noire pour roman noir, la folie peut elle s'exacerber au contact d'un lieu chargé de souvenirs tragiques pour transgresser l'inéluctable fatalité : l'imagination en est le fil, un fil très bien tendu par Chantal Forêt qui mêle la psyché à la hauteur des grands maîtres du genre. Un auteur à ne ma lâcher des yeux.
  • larosedesvents 20/11/2015
    Cette Pierre noire est un diamant ciselé. Je me suis demandé durant tout le livre l’intérêt de connaître le drame dès le début. Et j’ai compris à la fin. Quelle fine description et quelle progression implacable dans la descente aux enfers d’Isabelle ! Si nous avions découvert le drame seulement à la fin, il y aurait eu trop de pathos : la mort du couple et la destruction de leur maison, nous aurions vécu une sorte de néant. Tandis que là, nous savons qu’ils vont mourir, nous nous sommes fait à cette idée, même si le récit nous montre que d’un instant à l’autre tout aurait pu finalement s’arranger. Nous savons qu’ils vont mourir, mais nous ne savons pas comment. Et c’est ce « comment » que nous retenons et qui nous touche, car au paroxysme de l’histoire, en un instant, tout se résout dans une sorte de paix intérieure. L’amour triomphe. Bravo !
  • Garoupe 26/03/2015
    Nicolas et Isabelle habitent quelque part en France, « au cœur du Bourbonnais », précise l’auteur. Ruralité, petits villages, qu’en dira-t-on, intégration, provincialisme… Nicolas et Isabelle s’intègrent toutefois bien dans le microcosme du village où ils ont atterri, loin des agglomérations impersonnelles. Cette intégration s’est faite en deux temps. D’abord au sein du village lui-même puis, au détour d’une randonnée, par l’achat et la remise en état « à mains nues » d’une maison abandonnée, « Pierre noire », dans laquelle s’est joué des années plus tôt un drame au long cours. Au long cours parce qu’il a touché une femme tout au long de sa vie d’abord miséreuse puis triste parce qu’ayant sombré dans la folie jusqu’au suicide par pendaison (« c’est comme ça qu’on se suicide par chez nous »). Nicolas est littéralement attiré par la maison abandonnée : isolée du village, sans vis-à-vis, elle représente pour lui tout ce qu’il a perdu à la mort de sa grand-mère, quand ses parents ont été contraints de vendre la maison familiale qui était pour lui un havre de paix et de bonheur. Il se jette à corps (et esprit) perdu dans la remise en état de la vieille bâtisse. Celle-ci devient pour lui son futur, sa raison d’être. Isabelle, de son côté, ressent immédiatement un rejet de cette maison. La première fois qu’ils la visitent, elle est sombre, délabrée, poussiéreuse et remplie du drame qui y a eu lieu dans un passé pas si lointain. Malgré ce rejet et face à l’engouement de Nicolas pour son projet de réaménagement, Isabelle laissera faire son mari. Malgré quelques moments de bonheur fugitifs, cette maison est pour Isabelle un monument des drames du passé que toutes les bonnes volontés du monde n’effaceront jamais. J’ai déjà eu l’occasion de chroniquer deux livres aux thèmes proches : « Menaces » et « La main de la nuit ». Le premier s’en rapprochait dans la mesure où il se basait sur l’isolement de la maison et son caractère oppressant. Le second s’en rapprochait dans la mesure où il se basait sur l’attirance d’un lieu (d’une maison) sur quelqu’un. Là où « Pierre noire » se démarque c’est en ce qu’il livre les deux versions de l’histoire au sein d’un couple : celle de Nicolas, enjouée, volubile, presque inconsciente, et celle d’Isabelle, sombre, étouffée, intériorisée à l’excès jusqu’à en être malade. Chantal Forêt prend par ailleurs le parti de commencer par la fin et débute par le récit de l’incendie de « Pierre noire » et la mort d’Isabelle et de Nicolas. A partir de là, Léa, l’ancienne voisine du couple dans le village, sorte de figure maternelle (tout comme Georges, son mari, fait figure de figure paternelle) pour Isabelle et Nicolas, raconte l’arrivée du couple au village, la découverte, l’achat et la remise en état de la vieille demeure, la fausse couche d’Isabelle, l’engouement de Nicolas, les craintes et les angoisses d’Isabelle… Chantal Forêt rend très bien compte des côtés obsessionnels de Nicolas et d’Isabelle. L’un à tel point obnubilé par la maison qu’il n’en voit plus sa femme, en tout cas la dérive dépressive qu’elle subit, l’autre totalement bouffée psychologiquement par la maison et son lourd passé. A lire dans une maison abandonnée, en pleine campagne, loin de tout et proche du feu de cheminée qui s’étiole et s’éteint doucement jusqu’à glacer l’atmosphère et le sang du lecteur pris dans la nasse d’une angoisse palpable et inéluctable. Une belle réussite, bien construite et bien écrite. « Lui continuait à fréquenter l’endroit, malgré sa tristesse et sa propreté douteuse, malgré la présence revêche de la patronne, femme bizarre qui semblait myope jusqu’au fond de l’âme, tant ses petits yeux, derrière ses lunettes, reflétaient le vide. »Nicolas et Isabelle habitent quelque part en France, « au cœur du Bourbonnais », précise l’auteur. Ruralité, petits villages, qu’en dira-t-on, intégration, provincialisme… Nicolas et Isabelle s’intègrent toutefois bien dans le microcosme du village où ils ont atterri, loin des agglomérations impersonnelles. Cette intégration s’est faite en deux temps. D’abord au sein du village lui-même puis, au détour d’une randonnée, par l’achat et la remise en état « à mains nues » d’une maison abandonnée, « Pierre noire », dans laquelle s’est joué des années plus tôt un drame au long cours. Au long cours parce qu’il a touché une femme tout au long de sa vie d’abord miséreuse puis triste parce qu’ayant sombré dans la folie jusqu’au suicide par pendaison (« c’est comme ça qu’on se suicide par chez nous »). Nicolas est littéralement attiré par la maison abandonnée : isolée du village, sans vis-à-vis, elle représente pour lui tout ce qu’il a perdu à la mort de sa grand-mère, quand ses parents ont été contraints de vendre la maison familiale qui était pour lui un havre de paix et de bonheur. Il se jette à corps (et esprit) perdu dans la remise en état de la vieille bâtisse. Celle-ci...
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