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Les Echos de la Terreur
Benoît Heilbrunn (collection dirigée par)
Collection : Agora
Date de parution : 31/10/2019
Éditeurs :
Pocket

Les Echos de la Terreur

Benoît Heilbrunn (collection dirigée par)
Collection : Agora
Date de parution : 31/10/2019
Nous vivons une époque où les spectres de la terreur, qu'elle soit brune, rouge ou noire, ne cessent de nous submerger, de nous interroger sur le rôle de la terreur... Nous vivons une époque où les spectres de la terreur, qu'elle soit brune, rouge ou noire, ne cessent de nous submerger, de nous interroger sur le rôle de la terreur dans notre histoire. Les terreurs des deux guerres mondiales et des guerres coloniales, les terrorismes récents n'ont-ils pas bousculé nos... Nous vivons une époque où les spectres de la terreur, qu'elle soit brune, rouge ou noire, ne cessent de nous submerger, de nous interroger sur le rôle de la terreur dans notre histoire. Les terreurs des deux guerres mondiales et des guerres coloniales, les terrorismes récents n'ont-ils pas bousculé nos sensibilités ?
Jean-Clément Martin rappelle comment « la Terreur » a été inventée, en 1794, après la mort de Robespierre dans le but de le rendre responsable des violences commises et de clore la révolution populaire. Cette invention s’est imposée, pendant deux siècles, parce qu’elle satisfaisait le goût du macabre et du mélodrame, autant qu'une aspiration au sublime et à l’enthousiasme.
Le débat sur la Terreur de la Révolution française continue, mais cette terreur n’est certainement plus notre contemporaine. Au moment où une autre ère commence, ce livre retrace deux cents ans de discussions, de représentations et de réflexions autour de cette légende politique qui a bâti notre conscience nationale.
 
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EAN : 9782266298513
Code sériel : 445
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 368
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266298513
Code sériel : 445
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 368
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« L'historien livre un essai qui relève autant de la digression philosophique que de l'étude historique. »
Le Figaro
« L’historien, spécialiste de la Révolution française, a beaucoup travaillé sur la violence politique et à remettre en cause quelques idées reçues. Comme dans « Les Echos de la Terreur », son nouveau livre. »
Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Zippo 11/08/2020
    Depuis plus de deux siècles le mot de terreur est associé à la Révolution française, et plus particulièrement à l'année 1794. Ce terme n'était pas utilisé au cours de cette année-là. C'est Tallien qui dans un discours, le 28 août 1794, utilise ce mot pour la première fois et qui deviendra un symbole. Ce discours de Tallien survient un mois à peina après la chute de Robespierre. L'auteur nous rappelle avec justesse que ceux, qui abattirent Robespierre et ses amis, étaient eux-mêmes des terroristes. En effet, au cours de leurs missions de représentants de la Convention dans les départements, ils firent couler le sang : Tallien à Bordeaux, Fouché et Collot d'Herbois à Lyon, Barras en Provence. Barrère fut un chantre des violences révolutionnaires au club des Jacobins et à la tribune de la Convention. Et donc quelle est la stratégie de Tallien et de ses complices ? Mettre sur les épaules de Robespierre toute la responsabilité des mesures prises par le gouvernement révolutionnaire. Or, toutes les décisions du gouvernement révolutionnaire, incarnée par le Comité de Salut public, étaient prises collégialement et débattus à la Convention. Plusieurs des conjurés du 9 Thermidor ayant provoqué la chute de Robespierre étaient membres du Comité de Salut public (Barrère, Collot d'Herbois, Billaud-Varenne...). A titre d'exemple, la mise en accusation de Danton et de ses amis fut prise collégialement. Mais au-delà de son désir de dédouaner les Thermidoriens, Tallien avait pour but ultime de freiner fortement la Révolution. Et les grands perdants seront les sans culottes. Jean-Clément Martin analyse la vision qu'ont de la Terreur les historiens et philosophes du XIXème siècle jusqu'à nos jours. Ce livre est tout simplement passionnaDepuis plus de deux siècles le mot de terreur est associé à la Révolution française, et plus particulièrement à l'année 1794. Ce terme n'était pas utilisé au cours de cette année-là. C'est Tallien qui dans un discours, le 28 août 1794, utilise ce mot pour la première fois et qui deviendra un symbole. Ce discours de Tallien survient un mois à peina après la chute de Robespierre. L'auteur nous rappelle avec justesse que ceux, qui abattirent Robespierre et ses amis, étaient eux-mêmes des terroristes. En effet, au cours de leurs missions de représentants de la Convention dans les départements, ils firent couler le sang : Tallien à Bordeaux, Fouché et Collot d'Herbois à Lyon, Barras en Provence. Barrère fut un chantre des violences révolutionnaires au club des Jacobins et à la tribune de la Convention. Et donc quelle est la stratégie de Tallien et de ses complices ? Mettre sur les épaules de Robespierre toute la responsabilité des mesures prises par le gouvernement révolutionnaire. Or, toutes les décisions du gouvernement révolutionnaire, incarnée par le Comité de Salut public, étaient prises collégialement et débattus à la Convention. Plusieurs des conjurés du 9 Thermidor ayant provoqué la chute de Robespierre étaient membres du Comité de Salut public...
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