A(NI)MAL - Voyage - Migrant- Aventure - Destin - à partir de 13 ans

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• SidOly 30/03/2024

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  Outch ! Je sors lessivée de cette lecture douloureuse. Nous avons accueilli à la maison des jeunes mineurs qui avaient fui leurs pays. C'était notre métier. Il y a eu des rencontres fortes, bouleversantes, des liens qui se sont inscrits dans la durée. Il y a aussi eu des rencontres impossibles, des liens qui se sont distendus, des souffrances qui nous ont dépassées. Alors ce roman m'a terrassée par sa justesse, sa cruelle réalité mais aussi ses graines d'espoir semées, portées par le vent. C'est à lire et à digérer... Je ne peux pas classer ce roman en littérature jeunesse, ce qui ne veut pas dire que des ados ne peuvent pas le lire, j'ai lu des livres dits adultes très jeune. C'est juste que, même si je le regrette, dire qu'un roman est jeunesse le catalogue. Et je ne veux surtout pas en limiter la portée ! Et je ne peux que remercier Cécile Alix pour ce roman qu'elle nous offre ! Mais mon fils, le même qu'hier, s'inquiète maintenant de savoir si c'est sa tête au réveil qui génère mes larmes...
• LivretPro 25/03/2024

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  Je n’étais pas prête à côtoyer la souffrance de ce jeune garçon de 15 ans qui, pour survivre, fuit la guerre, la violence et la misère de son pays. Avant de partir sa mère le force a tout oublier et de devenir un homme, un vrai : qui ne souffre pas, qui ne pleure pas et qui n’a besoin de rien ni de personne. Sa direction l'Europe, Paris. Mais pour arriver à sa destination, il doit entreprendre un très long voyage plein de dangers, où la mort rôde à chaque instant. Mais sur son chemin énormément de personne lui donne de l’aide et l’abrite même.
• helolitla 13/03/2024

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  A(ni)mal est une lecture sur laquelle il m’est difficile de poser des mots tellement elle m'a remuée. Une lecture âpre et percutante, criante de vérité, d’horreur. Miran a 15 ans lorsque sa mère l’oblige à quitter son pays en guerre. Elle lui scotche des rouleaux de dollars à même la peau et lui ordonne de partir seul. A 15 ans, pour elle, Miran doit devenir un homme et atteindre la France coûte que coûte, sans jamais se retourner. Commence alors pour Miran un périple d’une violence inimaginable… *** Entre les violences, les vols, l’indifférence, les morts sur le bas-côté, la lente déshumanisation, la peur, la faim, Miran n’a pas le choix, il doit avancer. Au bout, l’espoir, mais sur le chemin, tellement d’embûches, tellement d’horreurs…  Heureusement, il y a les souvenirs de son enfance, de son père et de ses frères, aujourd’hui morts, le soutien de ce vieil homme, taciturne, et la générosité de quelques-un.es... On s'attache très vite à cet adolescent qui a énormément souffert, qui doit affronter les pires exactions. On souffre avec lui, on tremble, on espère malgré tout. C’est un roman très touchant que nous livre ici Cécile Alix. Un roman dur, car réaliste, fort, intense, dont on ne sort pas indemne. Un roman qui nous dévoile les pires travers mais aussi les meilleurs aspects de l'humanité. Un roman coup de poing, qui nous montre l’urgence d’ouvrir les yeux et les bras face à tant de haine et de violence. A(ni)mal est une lecture sur laquelle il m’est difficile de poser des mots tellement elle m'a remuée. Une lecture âpre et percutante, criante de vérité, d’horreur. Miran a 15 ans lorsque sa mère l’oblige à quitter son pays en guerre. Elle lui scotche des rouleaux de dollars à même la peau et lui ordonne de partir seul. A 15 ans, pour elle, Miran doit devenir un homme et atteindre la France coûte que coûte, sans jamais se retourner. Commence alors pour Miran un périple d’une violence inimaginable… *** Entre les violences, les vols, l’indifférence, les morts sur le bas-côté, la lente déshumanisation, la peur, la faim, Miran n’a pas le choix, il doit avancer. Au bout, l’espoir, mais sur le chemin, tellement d’embûches, tellement d’horreurs…  Heureusement, il y a les souvenirs de son enfance, de son père et de ses frères, aujourd’hui morts, le soutien de ce vieil homme, taciturne, et la générosité de quelques-un.es... On s'attache très vite à cet adolescent qui a énormément souffert, qui doit affronter les pires exactions. On souffre avec lui, on tremble, on espère malgré tout. C’est un roman très touchant que nous livre ici Cécile Alix. Un roman dur, car réaliste, fort, intense, dont on ne sort pas indemne....

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• moeglinfabiola 24/02/2024

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  Un enfant à peine entré dans l'adolescence. Un pays en guerre. Tout est suggéré, effleuré. Difficile de parler de ce livre sans gâcher l'histoire ! C'est une nécessité de le lire. Ado, jeune adulte ou adulte, la réalité des migrants y est crue. Détaillée. Certains chapitres furent vraiment difficiles, tant la conscience que les lignes que je lisais trouvaient leurs inspirations dans la réalité. On est avec Miran du début à la fin. J'ai humainement pleuré durant cette lecture, de honte, de peur, de joie, de tout. Et quelle prouesse d'écriture !
• YvonneandYou 15/02/2024

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  Ceci est un voyage de vie Miran a quinze ans, il vit dans un pays en guerre et va vivre le voyage de sa vie. Un voyage qui doit être sans retour, pour son avenir, il doit le faire pour lui, pour les siens qui ne sont plus là. Il doit être fort, il est un homme maintenant. Ce sont les derniers mots que lui a dits sa mère avant de se retourner et de le laisser. Il va endurer le pire : l’incompréhension de devoir vivre ce qui se joue dans ce voyage pour sa liberté, le manque des siens, les passeurs inhumains, les vagues qui écrasent la coque du bateau, la peur d’être attrapé, l’angoisse de faire confiance. Mais dans le récit poignant du parcours de ce migrant, il y a des rencontres bienveillantes qui lui apporteront espérance et résilience. On ne sait pas, tant que l’on n’a pas lu des histoires comme celle-ci, ce que vivent ces migrants, ce qui se joue dans cette démarche de quitter les odeurs, ses proches, une terre qui nous a vu naître. Vivre une telle aventure pour seule motivation la liberté. J’ai lu ce livre d’une traite. C’est une histoire poignante, violente et tellement réelle. Je me suis complétement laissé emporter par le style de Cécile Alix. Les tournures de phrases sont sublimes et même lorsque je voulais m’attarder dessus, l’envie de dévorer ce récit l’emportait. La lecture est difficile parfois mais elle a inscrit en moi un parcours de vie, une expérience sans nul autre pareil que je suis heureuse d’avoir vécue. La fin est lumineuse mais elle est surement bien différente pour nombre d’entre eux. Je me sens riche de ne pas connaître l’exil, et en tant que mère, pour rien au monde je souhaiterais que mes enfants subissent un jour ce long voyage avec comme seul bagage l’espoir. J’ai envie d’hurler lisez-le, et après vous saurez mieux, ou tout du moins les jugements parfois faciles seront effacés pour laisser place aux couleurs de la nuance. À lire à partir de 15 ans. Ceci est un voyage de vie Miran a quinze ans, il vit dans un pays en guerre et va vivre le voyage de sa vie. Un voyage qui doit être sans retour, pour son avenir, il doit le faire pour lui, pour les siens qui ne sont plus là. Il doit être fort, il est un homme maintenant. Ce sont les derniers mots que lui a dits sa mère avant de se retourner et de le laisser. Il va endurer le pire : l’incompréhension de devoir vivre ce qui se joue dans ce voyage pour sa liberté, le manque des siens, les passeurs inhumains, les vagues qui écrasent la coque du bateau, la peur d’être attrapé, l’angoisse de faire confiance. Mais dans le récit poignant du parcours de ce migrant, il y a des rencontres bienveillantes qui lui apporteront espérance et résilience. On ne sait pas, tant que l’on n’a pas lu des histoires comme celle-ci, ce que vivent ces migrants, ce qui se joue dans cette démarche de quitter les odeurs, ses proches, une terre qui nous a vu naître. Vivre une telle aventure pour seule motivation la liberté. J’ai lu ce livre d’une traite. C’est une histoire poignante, violente...

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