Le fil des souvenirs : Le livre de Victoria Hislop
Évasion, émotion, suspense : découvrez le nouveau best-seller de Victoria Hislop, après l'immense succès de L'Île des oubliés. Deux enfants, deux familles. Une cité prise dans les tourments de l'histoire. Une saga grecque bouleversante.
Thessalonique, 1917. Le jour de la naissance de Dimitri Komninos, un terrible incendie ravage la ville et tous les biens de la famille. Sans cette catastrophe qui les force à s'exiler, son chemin n'aurait pas croisé celui de la petite Katerina, débarquée rue Irini après avoir été arrachée à sa mère en fuyant Smyrne...
Dès lors, les destins de la couturière prodige et de l'héritier d'un empire textile vont être liés à jamais, tandis que les guerres, les révolutions et la haine déchirent la cité, où chrétiens, juifs et musulmans vivaient jusque-là en harmonie.
Un siècle plus tard, de quels trésors Katerina et Dimitris sont-ils les gardiens ? Comment transmettre leurs secrets avant qu'il ne soit trop tard ? Après avoir traversé les pires tragédies, le temps est venu de dérouler le fil des souvenirs...
De (auteur) : Victoria Hislop
Traduit par : Alice Delarbre
Les libraires et les médias en parlent
Avis Babelio
Darjeelingdo
• Il y a 1 mois
Ayant découvert Victoria Hislop avec « l’île des oubliés », j’étais curieuse de tenter un autre de ses romans. Avec « Le fil des souvenirs », cap de nouveau vers la Grèce . Même schéma de départ avec un jeune homme qui, en 2017, va découvrir grâce à ses grands parents, l’histoire de sa famille de 1917 aux années 1980. Mais cette fois, c’est la ville de Thessalonique qui tient le rôle principal. Grand port de commerce, ville cosmopolite par excellence, où en 1917 se côtoient juifs, chrétiens, musulmans, « qui coexistaient et se complétaient tels les fils tissés d’un tapis oriental », la ville est prospère et accueillante. L’histoire commence avec le grand incendie de 1917 qui détruit une bonne partie de la ville et notamment la demeure et les entrepôts de Konstantinos Komninos , riche marchand de tissu qui, avec sa femme Olga et son fils, Dimitris, sera le premier personnage du roman. Le 2 e personnage vient de Smyrne, en Turquie, qui s’embrase lors du conflit entre les armées grecques et turques, poussant la population à fuir vers la Grèce. C’est une petite fille, Katerina, séparée de sa mère dans la bousculade, « adoptée »par une mère et ses filles et débarquant avec elles à Thessalonique. Tout est en place pour une histoire mouvementée et pleine de rebondissements. Victoria Hislop nous offre une grande fresque historique , ses personnages traversant guerres, occupation allemande, expulsion des musulmans, persécution et déportation des juifs, révolution civile, régime autoritaire des colonels et chasse aux communistes… On y voit se développer la ville et les destins des deux familles s’entremêler. On peut regretter un certain manque de nuances dans les portraits (le grand méchant riche marchand et la méritante petite couturière !) mais il y a aussi des personnages très attachants et c’est quand même une lecture qui nous apprend pas mal de choses sur Thessalonique et son histoire et qui se lit avec plaisir.
pacaa
• Il y a 4 mois
Lecture plaisante et émouvante J'avais lu le roman ‘L'ile des oubliés' de cet auteur. Je ne l'avais pas aimé. J'ai quand même lu un autre livre et j'ai bien fait. Ce roman m'a émue, j'avais les larmes aux yeux et vivais vraiment la situation de Katerina. Le niveau historique de Thessalonique est développé et passionnant : l'émigration, le mélange ethnique de la cité (musulman, juif, chrétien), un grand incendie, la Seconde Guerre Mondiale, un séisme , la dictature ... Katerina fait partie des émigrés. Âgée de cinq ans, elle perd sa mère dans la foule. Elle sera recueillie par une autre mère (mère de jumelles) et vivra avec elle, avec l'espoir de retrouver sa mère biologique. Elle vit dans une ruelle mouvementée, vivante, un mélange de plusieurs religions qui s'y côtoient dans le respect. J'ai été scandalisée par la vie du père de Dimitris et ses choix. Il n'était pas d'accord avec les choix politiques de son fils. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Dimitris faisait parti des opposants. Son père a fait rédiger une fausse déclaration de mort de son fils. Il ne voulait pas le revoir, préférait vivre sa vie sans se soucier de lui et que sa femme oublie leur enfant. Cela m'a touchée car des évènements semblables ont réellement existé. Il y a eu la triste réalité sur les mariages forcés, les sentiments passent après et la femme doit être soumise, obéir à son mari. Je ne suis pas d'accord quand un médecin dit à Olga que son lait n'est pas assez nourrissant pour son bébé Dimitris, qui tétera alors une nourrice. de nos jours, des recherches ont été faites sur le lait maternel. de lire ces quelques lignes m'a énervé, face à cette absurdité. Ce roman m'a quand même touché. Je pense qu'il vaut le lire sans faire de longues pauses comme j'ai malheureusement faites.
Luxcie
• Il y a 7 mois
Un très beau livre qui confirme le talent de Victoria Hislop pour écrire des histoires poignantes sur des sujets assez variés, mais qui impliquent des histoires d'amour, d'amitié et familiales. Ici c'est encore une histoire d'amour impossible qui mêle le présent et le passé et dans lequel l'autrice excellente. On apsse un très bon moment et on n'a qu'une envie : tourner les pages jusqu'à la fin du livre.
Christineauborddelamer
• Il y a 10 mois
J'ai lu ce livre avant de me rendre à Thessalonique, ville à l'histoire passionnante et à laquelle ce roman rend un hommage vibrant. De l'incendie qui a ravagé la ville en 1917, à la fin du 20e siècle, on parcourt la vie de Dimitris et Katerina. Des personnages très attachants, un roman très documenté. On y apprend beaucoup sur l'histoire de la Grèce et notamment sur ce que les Grecs nomment "la grande catastrophe". En 1922, suite à la guerre qui a opposé la Turquie et la Grèce, des échanges de population sont décidés entre les deux pays. 500 000 musulmans quittent la Grèce et 1,5 millions de Grecs quittent l'Asie Mineure. Il a fallu donc à ce petit pays accueillir de nouveaux citoyens. Autour de Thessalonique encore aujourd'hui, on voit pléthore de villages dont le nom commence par "Nea" et le nom fait référence à une localité turque. Ce sont des villages construits pour ces réfugiés. Pendant le transfert de population, des chrétiens ont été massacrés par les Turcs notamment dans la ville de Smyrne (Izmir aujourd'hui) en rétorsion à des exactions menées par les Grecs. On comprend à travers ce livre, les relations difficiles entre ces deux pays. Le roman évoque aussi le destin de la communauté juive de Thessalonique, surnommée la Jérusalem des Balkans jusqu'à l'extermination de toute la communauté juive pendant la Seconde Guerre mondiale. Je recommande cette lecture pour celles et ceux qui se rendraient dans cette région.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
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- EAN
- 9782365690485
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- Collection ou Série
- Littérature étrangère
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 432
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- Dimensions
- 226 x 146 mm
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22,50 € Grand format 432 pages