Franck Thilliez : double dose de frissons

Surveillez bien le ciel dès le 4 juin... Le danger pourrait venir d’en haut ! Franck Thilliez vous donne rendez-vous pour une double sortie événement !

Il était deux fois vous conduira à Sagas, une petite ville piégée au fond d’une vallée reculée, la Vallée de l’Arve. Une intrigue à cent à l’heure, entre péripéties tortueuses, chausse-trapes et leurres. Vous y découvrirez le visage de Gabriel Moscato, héros de ce roman inédit, qui voit son univers complètement bouleversé en se réveillant un matin : on lui a enlevé sa fille, et douze ans de son existence ! Malmené par la vie, ce père combat sa détresse par l’action. Gabriel est déterminé, prêt à tout pour retrouver son enfant. Car quelque part, quelqu’un sait forcément quelque chose... Et vous, saurez-vous éviter tous les pièges ?

Sous sa belle couverture en miroir, ce texte promet une expérience de lecture aussi renversante que machiavélique. L’auteur joue en effet avec les codes du thriller — du fantastique au scabreux... —, mais avant tout avec les nerfs de ceux qui parcourent, frémissants, ses lignes, se laissent emberlificoter avec délice dans des labyrinthes narratifs, et se confrontent aux twists qu’il sème au fil des intrigues.

Pour les amateurs de petits formats, précipitez-vous sur la version poche de LUCA, un retour musclé au sein de la PJ parisienne des héros récurrents de Franck Thilliez. Ce dernier y aborde comme à son habitude les problématiques de notre société, comme il le fait dire à Sharko : "Tout semblait s’accélérer : les dérèglements climatiques, la folie des gens, la violence. Comme si l’humanité et la nature avaient atteint un point de rupture où, une fois le seuil franchi, l’un devenait incompatible avec l’autre et se mettait à le réduire à néant, sans marche arrière possible, pour qu’un seul subsiste." GPA, big data, crises écologiques : rien ne lui échappe ! Thilliez n’a pas son pareil pour jouer avec nos nerfs... et on en redemande.

Alors, comme le souhaite le Maître lui-même : "Bons frissons, et bon été !"