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Glen Affric
Collection : Récamier Noir
Date de parution : 04/08/2023
Éditeurs :
Éditions Récamier

Glen Affric

Collection : Récamier Noir
Date de parution : 04/08/2023
— Des fois, tu sais… Des fois j’ai envie de mourir, murmure soudain Léonard.
— À cause de ce qui arrive à Mona ?
— Oui, à cause de ça. Et aussi...
— Des fois, tu sais… Des fois j’ai envie de mourir, murmure soudain Léonard.
— À cause de ce qui arrive à Mona ?
— Oui, à cause de ça. Et aussi parce que je suis un débile et que tout le monde se moque de moi…
— Tu n’es pas débile et...
— Des fois, tu sais… Des fois j’ai envie de mourir, murmure soudain Léonard.
— À cause de ce qui arrive à Mona ?
— Oui, à cause de ça. Et aussi parce que je suis un débile et que tout le monde se moque de moi…
— Tu n’es pas débile et de toute façon tu ne peux pas mourir.
— Et pourquoi ?
— Parce que tu n’as pas vu Glen Affric. On ne peut pas mourir sans avoir vu Glen Affric…


Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n’ai pas de cervelle.
Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu’il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.
Léo le triso. Léonard le bâtard.
Léonard n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents.
Alors il rêve parfois de disparaître.
Être ailleurs. Loin d’ici.
À Glen Affric.
Mais les rêves de certains sont voués à finir en cauchemars…

Avec plus de deux millions de livres vendus à travers le monde, Karine Giebel s’est forgée une place à part dans le paysage littéraire français. Glen Affric, son douzième roman, est un thriller psychologique bouleversant sur la différence et l’amitié, où le plus beau côtoie le pire. Karine Giebel, indétrônable créatrice d’émotions fortes et authentiques, nous plonge comme elle seule sait le faire au plus profond de l’âme humaine…
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EAN : 9782385770785
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782385770785
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Unlivre_unetisane 13/04/2024
    L’adage dit que la foudre ne tombe jamais deux fois aux même endroit. Désolé de vous apprendre que déjà, physiquement, c’est totalement faux #x1f44e. La foudre emprunte le chemin le plus court entre le nuage et le sol. Elle est donc toujours attirée par les objets conducteurs en pointe. (Ce qui est explique pourquoi la Tour Eiffel est touchée par la foudre environ 5 fois (!!!) par an.) Léonard et Jorge, deux frères dans Glen Affric, sont grands. C’est peut-être pour cela que la foudre les cible autant. Ou peut-être aussi car la méchanceté humaine, elle aussi, empreinte toujours le chemin le plus court vers les plus fragiles. Je pensais me lasser au fil du livre, De cet enchaînement de malheur. Mais non. Pas du tout. Mon cœur s’est serré pour eux, S’est réjoui pour eux, Jusqu’à la fin. Et que dire de Léonard ? Cet adolescent légèrement retardé qui a le don de poser des questions toujours justes. Naïves. Mais toujours désarmantes. Ce qui rend ce thriller psychologique sur l’amour, l’injustice et les erreurs judiciaires, unique dans son genre. La foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit. Je crois que je vais préférer l’adage prononcé par Chirac qui dit que : « Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ». Ceci explique peut-être pourquoi, il y a deux semaines, mon lave vaisselle ET ma machine à laver ont décidé de faire des leurs. #x1f64cL’adage dit que la foudre ne tombe jamais deux fois aux même endroit. Désolé de vous apprendre que déjà, physiquement, c’est totalement faux #x1f44e. La foudre emprunte le chemin le plus court entre le nuage et le sol. Elle est donc toujours attirée par les objets conducteurs en pointe. (Ce qui est explique pourquoi la Tour Eiffel est touchée par la foudre environ 5 fois (!!!) par an.) Léonard et Jorge, deux frères dans Glen Affric, sont grands. C’est peut-être pour cela que la foudre les cible autant. Ou peut-être aussi car la méchanceté humaine, elle aussi, empreinte toujours le chemin le plus court vers les plus fragiles. Je pensais me lasser au fil du livre, De cet enchaînement de malheur. Mais non. Pas du tout. Mon cœur s’est serré pour eux, S’est réjoui pour eux, Jusqu’à la fin. Et que dire de Léonard ? Cet adolescent légèrement retardé qui a le don de poser des questions toujours justes. Naïves. Mais toujours désarmantes. Ce qui rend ce thriller psychologique sur l’amour, l’injustice et les erreurs judiciaires, unique dans son genre. La foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit. Je crois que je vais préférer l’adage prononcé par Chirac qui dit que : « Les emmerdes, ça vole toujours...
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  • pollylit 09/04/2024
    Leonard est différent. Moins intelligent, plus sensible, plus grand, plus costaud que ses camarades il est mis de côté et harcelé. Mathieu a été condamné à tort pour un double meurtre. Il est en prison depuis 16ans. 16 années en enfer qui ont brisé ce qu'il était. Angélique a dû s'installer avec son oncle à la mort de ses parents. Un oncle qui paraît normal en société mais qui la séquestre, la bat, la viole depuis des années... 3 histoires, 3 vies brisées nous sont contées... Je sais avec certitude que pour ouvrir un livre de Karine Giébel je dois être prête psychologiquement... à souffrir, à prendre des coups, à avoir l'estomac noué et la gorge serrée d'émotions... et je savais qu'il en serait de même avec Glen Affric ! Parce qu'une fois de plus l'autrice aborde des thèmes durs, elle nous montre les côtés les plus noirs de la société, ceux dont on préférerait ignorer l'existence mais dont justement nous devons parler !!! J'ai pu lire sur booksta que la plume de l'autrice était vide, que son but était uniquement de jouer avec la corde sensible des lecteurs sans aller chercher plus loin... et je crois que malheureusement ces personnes sont passées totalement à côté de la profondeur que peuvent avoir ses livres ! Ce ne sont pas de simples thrillers ce sont, pour moi, des uppercuts pour forcer les gens à voir la société telle qu'elle est ! Une fois de plus j'ai dévoré cette oeuvre... et je vais avoir besoin d'une pause avant le prochain Giébel !!! Vous aimez cette autrice ? Quel est votre préféré ??? Leonard est différent. Moins intelligent, plus sensible, plus grand, plus costaud que ses camarades il est mis de côté et harcelé. Mathieu a été condamné à tort pour un double meurtre. Il est en prison depuis 16ans. 16 années en enfer qui ont brisé ce qu'il était. Angélique a dû s'installer avec son oncle à la mort de ses parents. Un oncle qui paraît normal en société mais qui la séquestre, la bat, la viole depuis des années... 3 histoires, 3 vies brisées nous sont contées... Je sais avec certitude que pour ouvrir un livre de Karine Giébel je dois être prête psychologiquement... à souffrir, à prendre des coups, à avoir l'estomac noué et la gorge serrée d'émotions... et je savais qu'il en serait de même avec Glen Affric ! Parce qu'une fois de plus l'autrice aborde des thèmes durs, elle nous montre les côtés les plus noirs de la société, ceux dont on préférerait ignorer l'existence mais dont justement nous devons parler !!! J'ai pu lire sur booksta que la plume de l'autrice était vide, que son but était uniquement de jouer avec la corde sensible des lecteurs sans aller chercher plus loin... et je crois que malheureusement ces personnes sont passées...
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  • laplumedelau 09/04/2024
    Cela faisait un moment que je voulais le lire, et là, je vois qu’il faisait partie de la sélection. Je ne pouvais pas être plus contente, c’est un livre qui me tentait tellement. Et que dire, comment trouver les bons mots pour un roman si percutant, si poignant. Les thèmes abordés sont très forts, elle nous parle de violence, de harcèlement, de la vie en milieu carcéral mais aussi de l’amour d’une famille. Karine Giebel possède une plume qui percutera à tous les coups, ce sont des romans psychologiques qui prennent le temps. Le décor se met en place au fur et à mesure, j’ai été immergée rapidement auprès du personnage de Léonard mais pas seulement. Il y a Léonard, Jorge, Lola et Mona. Des personnages tellement réels, tellement attachants. Ces personnages prennent des coups tout au long de leur vie, et finissent brisés. Ils avancent malgré tout, la tête haute et ne se laissent pas abattre. Léonard, j’aurai voulu être là pour le soutenir, pour l’aider à surmonter tout ce que personnage vit. Il y aussi Jorge, son grand frère que la vie n’a pas épargné non plus et pour finir Mona, leur mère. Un roman très dur, des scènes qui m’ont fait beaucoup de peine, d’autres qui m’ont dégoûtés mais il y en a aussi qui m’ont bien évidemment fait sourire. J’ai eu les larmes aux yeux à plusieurs moments. Une fin magistrale, comme pour chaque roman que j’ai pu lire de cette auteure. Le souffle coupé, j’ai tourné la dernière page de ce livre. J’y pense encore après quelques semaines, je ne pourrais pas oublier l’histoire, les personnages, cette fin. Je vous conseille de foncer les yeux fermés, lisez ce roman percutant, vous n’en ressortirez pas indemne. Cela faisait un moment que je voulais le lire, et là, je vois qu’il faisait partie de la sélection. Je ne pouvais pas être plus contente, c’est un livre qui me tentait tellement. Et que dire, comment trouver les bons mots pour un roman si percutant, si poignant. Les thèmes abordés sont très forts, elle nous parle de violence, de harcèlement, de la vie en milieu carcéral mais aussi de l’amour d’une famille. Karine Giebel possède une plume qui percutera à tous les coups, ce sont des romans psychologiques qui prennent le temps. Le décor se met en place au fur et à mesure, j’ai été immergée rapidement auprès du personnage de Léonard mais pas seulement. Il y a Léonard, Jorge, Lola et Mona. Des personnages tellement réels, tellement attachants. Ces personnages prennent des coups tout au long de leur vie, et finissent brisés. Ils avancent malgré tout, la tête haute et ne se laissent pas abattre. Léonard, j’aurai voulu être là pour le soutenir, pour l’aider à surmonter tout ce que personnage vit. Il y aussi Jorge, son grand frère que la vie n’a pas épargné non plus et pour finir Mona, leur mère. Un roman très dur, des scènes qui...
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  • vibrelivre 08/04/2024
    Glen Affric Karine Giebel roman Plon, 2021, 762p Pour ceux qui seraient effrayés par le nombre de pages, qu’ils se rassurent, le livre est un page-turner, tant la romancière sait un, créer le suspense, distiller ou retenir les informations, deux, camper ses personnages, pour les principaux, et même les secondaires, les rendre attachants, on a envie de les suivre, de savoir ce qui va leur arriver, elle les fait parler avec justesse, elle utilise le langage des voyous, celui du jeune retardé mental, la langue des Gitans, trois, relier des histoires et des personnages qui semblent éloignés mais se rapprochent petit à petit. Pour les deux frères, les protagonistes du roman, ce rapprochement d’histoires est prodigieux, et conduit au tragique quand on se pose la question du mal et pourquoi le malheur s’abat sur tel ou tel. Nanosh, le Gitan, qui connaît l’honneur, a une réponse : c’est con, la vie. Il est vrai que le mal a une place très importante dans le livre. Si le titre ne dit rien, alors il faut lire le livre pour savoir de quoi il s’agit, et on ne sera pas déçu. C’est un thriller psychologique sur la différence, l’amitié – Oui, mais maintenant on est deux, hein ? /Oui, John, maintenant on est deux - et l’amour, maternel, fraternel, filial, charnel, électif, l’innocence. Dans l’amitié, l’amour, l’innocence, la nature pour les frères, on est proche de l’absolu, sinon dans l’absolu. La romancière nous emmène dans plusieurs milieux, l’école, la prison, le village, des lieux violents où sévissent la bêtise, la méchanceté, la fermeture à l’autre, les rapports de classe, les préjugés, et des lieux où l’on peut trouver le repos, la maison, une idylle amoureuse pleine de fraîcheur, une sorte de paradis, une sorte seulement, parce que dans ce paradis-là, peut-on vivre éternellement ? Elle nous emmène aussi dans son livre, et franchement c’est du bonheur. Ce livre se réfère manifestement au roman de Steinbeck, Des souris et des hommes, mais le traitement du thème est travaillé dans un ensemble beaucoup plus vaste et avec des perspectives différentes. On peut voir là un hommage, un défi, et une très belle réussite. Sans aucun doute, ce livre sera porté au cinéma. Glen Affric Karine Giebel roman Plon, 2021, 762p Pour ceux qui seraient effrayés par le nombre de pages, qu’ils se rassurent, le livre est un page-turner, tant la romancière sait un, créer le suspense, distiller ou retenir les informations, deux, camper ses personnages, pour les principaux, et même les secondaires, les rendre attachants, on a envie de les suivre, de savoir ce qui va leur arriver, elle les fait parler avec justesse, elle utilise le langage des voyous, celui du jeune retardé mental, la langue des Gitans, trois, relier des histoires et des personnages qui semblent éloignés mais se rapprochent petit à petit. Pour les deux frères, les protagonistes du roman, ce rapprochement d’histoires est prodigieux, et conduit au tragique quand on se pose la question du mal et pourquoi le malheur s’abat sur tel ou tel. Nanosh, le Gitan, qui connaît l’honneur, a une réponse : c’est con, la vie. Il est vrai que le mal a une place très importante dans le livre. Si le titre ne dit rien, alors il faut lire le livre pour savoir de quoi il s’agit, et on ne sera pas déçu. C’est un thriller psychologique sur la différence, l’amitié – Oui, mais maintenant on est...
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  • Annicklecture 08/04/2024
    Depuis 2021 je n'avais pas relu de roman ou nouvelle de Karine Giebel (ce sera le 15ème). La semaine passée j'ai choisi "Glen Affric" à la bibliothèque… Pour ceux qui connaissent l'autrice, on sait tous comment finissent ses histoires! Je m'y attendais… mais à chaque fois c'est pareil, je ressort le cœur en miettes. En fait, j'ai toujours un espoir, même petit, et je me fais avoir à chaque fois! Karine Giebel a une façon bien à elle pour nous épingler avec ses personnages. Dans ce titre c'est avec Léonard, jeune garçon de 16 ans, récupéré par Mona qui l'adoptera; Elle l'a trouvé dans un fossé, il devait avoir 5 ans, un petit animal sauvage. Il lui restera des séquelles à vie des maltraitances subies avant sa découverte. Mona a un fils, Jorge, qui a été accusé d'un double meurtre avec viol, il clame son innocence, il est emprisonné depuis 16 ans. La peine retenue était de 22 ans. Les deux "frères" ne se connaissent pas. Léonard n'a jamais su que Jorge était incarcéré! À la sortie du centre pénitencier, la rencontre entre Léonard et Jorge sera une délivrance pour Mona. Ils vont essayer ensemble de reprendre une vie "normale". "Raconter? Aucun des pauvres mots qu'il connaît ne pourrait dire sa souffrance. Aucun mot, seulement cette brûlure qui consume son corps comme une herbe sèche. Aucun mot, seulement ces larmes qui coulent sans discontinuer, ces sanglots qui viennent droit de son âme. Aucun mot. Seulement la peine et la honte…" L'histoire de cette famille recomposée sera entrecoupée par celle d'Angélique : jeune femme qui après le décès de ses parents a atterri chez un oncle. Elle subit quotidiennement les humiliations, les viols, la soumission de ce cher parent! "Parfois, c'est le soir qu'il vient. Parfois, le matin. Parfois, au beau milieu de la nuit. Quand bon lui semble. Quand il en a envie. Elle n'a rien à dire et il y a longtemps qu'elle ne dit plus rien…" Ce sont plus de 700 pages que j'ai avalé en 4 jours (dont un week-end, oui je travaille sinon…), et comme pour "Meurtres pour rédemption" avec Marianne on ne ressort pas indemne d'une telle lecture. C'est incroyable cette façon que l'auteure a de nous mettre dans des états pareils avec un récit d'une telle intensité. Un thriller d'une grande valeur autant dans l'empathie pour les personnages, les mots qui ne nous lâchent pas, cette envie irrésistible d'aller au bout de l'histoire sachant que l'on en aura le cœur déchiré. L'injustice, la différence, l'amour fraternel, l'incarcération, sont les sujets premiers de ce titre entre autres. "Parfois, tu aimerais disparaître. Partir, loin d'ici. À Glen Affric…" Depuis 2021 je n'avais pas relu de roman ou nouvelle de Karine Giebel (ce sera le 15ème). La semaine passée j'ai choisi "Glen Affric" à la bibliothèque… Pour ceux qui connaissent l'autrice, on sait tous comment finissent ses histoires! Je m'y attendais… mais à chaque fois c'est pareil, je ressort le cœur en miettes. En fait, j'ai toujours un espoir, même petit, et je me fais avoir à chaque fois! Karine Giebel a une façon bien à elle pour nous épingler avec ses personnages. Dans ce titre c'est avec Léonard, jeune garçon de 16 ans, récupéré par Mona qui l'adoptera; Elle l'a trouvé dans un fossé, il devait avoir 5 ans, un petit animal sauvage. Il lui restera des séquelles à vie des maltraitances subies avant sa découverte. Mona a un fils, Jorge, qui a été accusé d'un double meurtre avec viol, il clame son innocence, il est emprisonné depuis 16 ans. La peine retenue était de 22 ans. Les deux "frères" ne se connaissent pas. Léonard n'a jamais su que Jorge était incarcéré! À la sortie du centre pénitencier, la rencontre entre Léonard et Jorge sera une délivrance pour Mona. Ils vont essayer ensemble de reprendre une vie "normale". "Raconter?...
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