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La dynastie rouge
Collection : Tempus
Date de parution : 03/03/2016
Éditeurs :
Perrin

La dynastie rouge

Collection : Tempus
Date de parution : 03/03/2016
Trois générations de dictateurs nord-coréens ou l’histoire sanglante d’une « monarchie communiste ».
Les règnes de Kim Jong-il, Kim Il-sung et Kim Jong-un, qui, depuis 1945, se sont succédé de père en fils à la tête de la République démocratique populaire de Corée,... Les règnes de Kim Jong-il, Kim Il-sung et Kim Jong-un, qui, depuis 1945, se sont succédé de père en fils à la tête de la République démocratique populaire de Corée, ont engendré ce paradoxe inouï : la transformation d’un système communiste en monarchie absolue. Imposant leur idéologie et leur volonté à... Les règnes de Kim Jong-il, Kim Il-sung et Kim Jong-un, qui, depuis 1945, se sont succédé de père en fils à la tête de la République démocratique populaire de Corée, ont engendré ce paradoxe inouï : la transformation d’un système communiste en monarchie absolue. Imposant leur idéologie et leur volonté à la Corée du Nord, les trois Kim ont mis en place un des régimes les plus impitoyables de la planète, bâti sur un nationalisme exacerbé, un culte du chef frénétique et l’usage systématique de la terreur concentrationnaire.
 
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EAN : 9782262066499
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262066499
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mablehome 27/08/2020
    Ce livre assez court qui se lit facilement et agréablement, présente l’histoire incroyable et fascinante de la dynastie des Kim qui dirige la Corée du Nord depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. A lire pour tout ceux qui s'intéressent à l'histoire du 20e siècle.
  • Mangeur_de_livre 24/07/2020
    « La dynastie rouge » nous propose une biographie croisée des trois maîtres successifs de la Corée du Nord, Kim Il-Sung, Kim Jong-Il et Kim Jong-Un, qui ont contribué à fonder la première monarchie absolue communiste de l’histoire. Pascal Dayez-Burgeon essaye de comprendre la Corée a pu en arriver là, comment un tel régime a pu se construire et évoluer pour constituer une tyrannie aussi absurde que monstrueuse. « La dynastie rouge » est un livre dense, très documenté, mais qui reste pour autant très agréable à lire, peu importe son niveau de connaissance de l’histoire ou de la géopolitique locales. La manière dont les trois hommes ont tour à tour réussi à prendre le pouvoir et à le faire évoluer au cours du temps, des contextes internationaux et des circonstances est tout simplement saisissante. L’auteur décortique très bien ces mécaniques, mélanges d’opportunisme, de tactique (via notamment l’utilisation de la propagande) mais aussi et surtout de chance, qui ont abouti à cette dictature un brin kafkaïenne où les Kim sont devenus l’incarnation du pays. Un livre véritablement éclairant et très instructif ! Et pour vous situer un peu les personnages, sachez que Kim Jong-Il aurait été capable de marcher à l’âge de trois semaines, de parler un mois plus tard et d’écrire à moins de trois ans. Quant à Kim Jong-Un, pas en reste, à vingt ans, il aurait déjà composé six opéras et serait l’inventeur du cinéma, de l’ordinateur, d’Internet et même… du hamburger. Impressionnant, non ? « La dynastie rouge » nous propose une biographie croisée des trois maîtres successifs de la Corée du Nord, Kim Il-Sung, Kim Jong-Il et Kim Jong-Un, qui ont contribué à fonder la première monarchie absolue communiste de l’histoire. Pascal Dayez-Burgeon essaye de comprendre la Corée a pu en arriver là, comment un tel régime a pu se construire et évoluer pour constituer une tyrannie aussi absurde que monstrueuse. « La dynastie rouge » est un livre dense, très documenté, mais qui reste pour autant très agréable à lire, peu importe son niveau de connaissance de l’histoire ou de la géopolitique locales. La manière dont les trois hommes ont tour à tour réussi à prendre le pouvoir et à le faire évoluer au cours du temps, des contextes internationaux et des circonstances est tout simplement saisissante. L’auteur décortique très bien ces mécaniques, mélanges d’opportunisme, de tactique (via notamment l’utilisation de la propagande) mais aussi et surtout de chance, qui ont abouti à cette dictature un brin kafkaïenne où les Kim sont devenus l’incarnation du pays. Un livre véritablement éclairant et très instructif ! Et pour vous situer un peu les personnages, sachez que Kim Jong-Il aurait été capable de marcher à l’âge de...
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  • Balthazar21 28/07/2017
    Biographie très intéressante de la famille Kim ... Nous savons tous que cette dynastie fait partie des pires tyrans que l'après-guerre ait produit, mais l'attrait de l'étude consiste dans le fait que la Corée du Nord actuelle ait été placée dans son contexte historique depuis la nuit des temps. On en ressort effaré par le laxisme des grandes puissances par rapport à ce chantage systématique à l'utilisation d'armes destructives ! Sans aborder leur totale nuisance vis-à-vis de leur propre population: exactions, camps de concentration, assassinats sans procès, ... Bref, analyse très intéressante, instructive, et malgré tout facile à lire pour le commun des mortels.
  • Nikoz 17/04/2016
    Étrangeté... Étrangeté que ce pays, cette tri-tyrannie, cette régression moderniste et banalité... Banalité de la chape de plomb et des années invariablement grises.
  • YvesParis 09/01/2015
    La Corée du Nord effraie autant qu’elle fascine. Les clichés font florès pour décrire « l’autre pays du matin calme » : « royaume ermite », « dictature ubuesque », « redoute stalinienne », « satrapie extrême-orientale », « Disneyland de l’horreur » … Les rumeurs les plus folles circulent sur la dynastie des « chers leaders » qui se sont succédé à sa tête depuis 1945 : comme l’écrit avec beaucoup d’ironie Pascal Dayez-Burgeon : « on s’imagine souvent les Kim en pachas des mille et une nuits, escortés d’odalisques lascives leur versant à toute heure le nectar et l’ambroisie » (p. 415). Cette hyperbolisation est dangereuse. « Prétendre que les Kim sont des fous furieux ou, au contraire, qu’ils seraient redoutablement intelligents, rend hommage à Shakespeare mais n’explique pas grand-chose » (p. 413). Loin des clichés et des fantasmes, Pascal Dayez-Burgeon nous invite à comprendre la Corée du Nord. Il rappelle les invariants géographiques. Car la division coréenne n’est pas seulement politique. Le 38ème parallèle sépare aussi deux biotopes. Au Sud les rizières verdoyantes et les littoraux riants. Au Nord les vallées encaissées et les hivers rigoureux où « depuis des siècles on se terre pour résister aux assauts de l’étranger » (p. 411). L’environnement régional de la péninsule est tout aussi déterminant. La Corée se compare souvent à une « crevette » entourée de « baleines » : le Japon qui la colonisa de 1910 à 1945, la Chine qui la regarde comme une marche turbulente, l’URSS qui en libéra la moitié septentrionale en 1945 en lui transmettant son idéologie, les États-Unis enfin pour lesquels elle constitue une zone tampon avec la Chine. Mais la géographie n’explique pas tout. Pascal Dayez-Burgeon raconte comment Kim Il-sung a pris le pouvoir en 1945 et comment il a créé une « dynastie rouge », étrange oxymore rendant compte du mariage contre-nature d’une idéologie marxiste-léniniste avec des modalités monarchiques de dévolution du pouvoir. Le plan de son ouvrage est classiquement chronologique. Mais chaque chapitre tire des liens entre le passé et le présent. Il réussit à trouver une logique dans un pouvoir dont on se trompe en pensant qu’il n’aurait d’autre règle que l’absurdité et la folie. Kim Il-sung, son fils et son petit-fils ont chacun à leur façon su, à l’intérieur, flatter la fibre nationaliste et, à l’extérieur, exercer un pouvoir de nuisance. On aurait tort de sous-estimer la première – sans ignorer pour autant le despotisme de fer qu’imposent les Kim à leur peuple : maîtres ès propagande, installés au pouvoir depuis près de 70 ans, les Kim ont réussi à reprendre à leur compte tous les symboles de la nation : Koryo, l’antique Corée – qui a donné son nom à la compagnie aérienne nationale et au principal hôtel de Pyongyang – Tangun, le père fondateur – dont les mânes sont invoquées chaque fois que l’État est en danger – le mont Paektu – où Kim Jong-il prétendait avoir vu le jour alors qu’il est né pendant la seconde guerre mondiale dans la banlieue de Khabarovsk où Kim Il-sung avait trouvé refuge … A l’extérieur, les Kim ont compris que leur nocivité était leur meilleur atout. Ils ont multiplié les chantages. Chantage humanitaire quand la Corée du Nord, ruinée par le collectivisme et le poids des dépenses militaires, a été confrontée à une effroyable famine en 1995-1997. Chantage nucléaire avec la menace de se doter de l’arme nucléaire puis, après l’essai du 9 octobre 2006, la menace de l’utiliser. L’inconvénient de cette politique est qu’elle est condamnée à surenchérir pour rester crédible. Jusqu’où ira l’escalade ? L’ouvrage de Pascal Dayez-Burgeon pose autant de – bonnes – questions qu’il fournit de réponses. Il se conclut sur une ultime interrogation : « Les Kim sont encore là pour un certain temps. Mais ce temps est incertain » (p. 419).La Corée du Nord effraie autant qu’elle fascine. Les clichés font florès pour décrire « l’autre pays du matin calme » : « royaume ermite », « dictature ubuesque », « redoute stalinienne », « satrapie extrême-orientale », « Disneyland de l’horreur » … Les rumeurs les plus folles circulent sur la dynastie des « chers leaders » qui se sont succédé à sa tête depuis 1945 : comme l’écrit avec beaucoup d’ironie Pascal Dayez-Burgeon : « on s’imagine souvent les Kim en pachas des mille et une nuits, escortés d’odalisques lascives leur versant à toute heure le nectar et l’ambroisie » (p. 415). Cette hyperbolisation est dangereuse. « Prétendre que les Kim sont des fous furieux ou, au contraire, qu’ils seraient redoutablement intelligents, rend hommage à Shakespeare mais n’explique pas grand-chose » (p. 413). Loin des clichés et des fantasmes, Pascal Dayez-Burgeon nous invite à comprendre la Corée du Nord. Il rappelle les invariants géographiques. Car la division coréenne n’est pas seulement politique. Le 38ème parallèle sépare aussi deux biotopes. Au Sud les rizières verdoyantes et les littoraux riants. Au Nord les vallées encaissées et les hivers rigoureux où « depuis des siècles on se terre pour résister aux assauts...
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