Le Nageur d'Auschwitz (l'incroyable histoire d'Alfred Nakache)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• MeganePauchet95 28/04/2024

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  Un très beau témoignage sur les horreurs subies dans les camps.. je m'intéresse énormément à cette sombre période et les reportages et témoignages que l'on peut avoir sont glaçant. Cette façon d'écrire l'histoire de Nakache est particulièrement bien réalisée avec des points de vue différents à des dates bien définie. J'ai beaucoup aimé ma lecture et malgré ma connaissance sur les atrocités vécues dans ces camps, j'en ai toujours la chair de poule..
• aureliabouclet 24/04/2024

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  C'est l'histoire d'Alfred Nakache, il est juif et champion du monde de nage papillon en 1941. Le nageur d'Auschwitz est un livre terrible au sens propre du terme. Si tant est que l'on puisse parler d'autre chose que de terreur quand on parle d'Auschwitz ? L'auteur retrace le terrifiant parcours de ce jeune prodige de la natation. Adulé quand il brillait dans les bassins et repoussé et haï quand il n'a plus été qu'un juif aux yeux de la France. Déporté à Auschwitz, il deviendra le jouet de ses bourreaux et y fera d'incroyables rencontres. Ce roman de Renaud Leblond est extraordinaire. Il me semble primordial de rendre justice à ces héros qui, après avoir connu l'adoration des foules, n'ont plus été que des marionnettes privées d'humanité. Difficile retour sur une période éternellement sombre et moche pour notre pays. Un livre merveilleux qu'il est indispensable de lire.
• cookie31 05/04/2024

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  Quel bel hommage de Renaud Leblond à Alfred Nakache ! On connaît les piscines nommées Alfred Nakache, ici et là en France. Mais sait-on réellement qui il était ? Renaud Leblond raconte donc l’histoire assez méconnue de ce héros, juif, rescapé d’Auschwitz, très grand champion de natation dans les années 30, puis après la guerre, de sa jeunesse en Algérie dans sa ville chérie Constantine, aux bassins de natation parisiens, puis toulousains. Et le cauchemar d’Auschwitz. Un cauchemar dont il s’évade, dans sa tête, et par la nage dans un bassin boueux. Mais il n’y a pas que ça. C’est une véritable rencontre qu’on fait là, Alfred Nakache semble avoir été un homme solaire, bienveillant et généreux. Un héros, mais un héros oublié de tous parce qu’il devait être un homme modeste. Le récit va et vient dans le temps, certains chapitres nous ramènent aux années 30, alors qu’Alfred Nakache commence sa carrière de nageur entre Constantine, Paris et Toulouse, et ses rencontres déterminantes pour sa carrière. Les autres chapitres nous mènent tout droit au cœur du camp d’Auschwitz, l’enfer sur Terre. Cette alternance d’époques, avec des chapitres assez courts, permet de couper court à l’horreur pour vivre des temps plus joyeux faits de victoires dans les bassins, ou en famille avec Alfred Nakache. C’est un roman, Renaud Leblond s’offre le luxe de quelques disgressions romancées au sein d’une biographie sérieuse et visiblement très documentée. Les dernières pages du livre reprennent la biographie de certains personnages rencontrés ici et là au cours du roman, c’est, particulièrement pour les toulousains (entre autres), une façon de connaître un peu les personnes qui ont façonné à leur façon, la ville Rose : Alban Minville, Alex Jany, Alfred Nakache, François « Forain » Verdier, Mgr Saliège, etc. C’est un roman passionnant qui se lit d’une traite. C’est une histoire tragique, mais indispensable, il faut donc la lire. C’est un livre avant tout utile. Il faut raconter, encore et toujours l’horreur des camps pendant la Seconde Guerre Mondiale, le massacre de populations entières au nom d’une idéologie violente et xénophobe. Il faut raconter pour ne jamais oublier, pour que ça ne se reproduise jamais, d’autant plus en ces temps troublés. C’est surtout une belle découverte d’un héros oublié. On referme le livre en se disant qu’on aurait bien aimé rencontrer ce grand champion. Quel bel hommage de Renaud Leblond à Alfred Nakache ! On connaît les piscines nommées Alfred Nakache, ici et là en France. Mais sait-on réellement qui il était ? Renaud Leblond raconte donc l’histoire assez méconnue de ce héros, juif, rescapé d’Auschwitz, très grand champion de natation dans les années 30, puis après la guerre, de sa jeunesse en Algérie dans sa ville chérie Constantine, aux bassins de natation parisiens, puis toulousains. Et le cauchemar d’Auschwitz. Un cauchemar dont il s’évade, dans sa tête, et par la nage dans un bassin boueux. Mais il n’y a pas que ça. C’est une véritable rencontre qu’on fait là, Alfred Nakache semble avoir été un homme solaire, bienveillant et généreux. Un héros, mais un héros oublié de tous parce qu’il devait être un homme modeste. Le récit va et vient dans le temps, certains chapitres nous ramènent aux années 30, alors qu’Alfred Nakache commence sa carrière de nageur entre Constantine, Paris et Toulouse, et ses rencontres déterminantes pour sa carrière. Les autres chapitres nous mènent tout droit au cœur du camp d’Auschwitz, l’enfer sur Terre. Cette alternance d’époques, avec des chapitres assez courts, permet de couper court à l’horreur pour vivre des temps plus...

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• auray2 04/03/2024

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  J'ai passé un très bon moment de lecture sur ce destin hors du commun. J'ai même envie de continuer plus tard avec le livre de Pierre Assouline, toujours sur Alfred Nakache. Pour autant, ce livre suffit à lui-même et reste très abordable. On y croise les destins d'autres sportifs, ou alors, on croise d'autres témoignages importants. La liste de leurs récits sont en fin de tome.
• telle17 26/02/2024

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  Après avoir lu « Le nageur « de Pierre Assouline. Je me replonge dans l’histoire d’Alfred Nakache. Voici son histoire romancée, Oui, mais pas seulement !! C’est l’histoire vraie complétée par les témoignages d’autres rescapés qui ont croisé le parcours d’Artem. Le Texte alterne entre l’avant-guerre et la déportation, entre la vie douce et le climat de peur, entre la persévérance et la haine. C’est un récit remplit d’humanité et d’inhumanité. Entre documentaire et roman l’auteur nous fait découvrir l’histoire de la natation, d’un nageur, d’une résistance. Écriture fluide, lecture facile. Si je compare les 2 ouvrages, sans tomber dans le pathos , le texte de Renaud Leblond révèle des actes de cruautés plus marqués .