Lisez! icon: Search engine
Sea, sexisme and sun - chroniques du sexisme ordinaire
Date de parution : 29/08/2019
Éditeurs :
First Éditions

Sea, sexisme and sun - chroniques du sexisme ordinaire

Date de parution : 29/08/2019
Un roman graphique puisssant qui décrypte les situations sexistes que vivent toutes les femmes au quotidien !
La honte des premiers poils sur nos corps de filles, l'urgence que l'on ressent à tomber amoureuse d'un garçon, les repas de famille au cours desquels nos mères, nos grand-mères... La honte des premiers poils sur nos corps de filles, l'urgence que l'on ressent à tomber amoureuse d'un garçon, les repas de famille au cours desquels nos mères, nos grand-mères et nos tantes s'affairent en cuisine pour découper, rincer, faire cuire, puis débarasser, laver, essuyer, ranger...
Le sexisme, nous l'expérimentons d'abord...
La honte des premiers poils sur nos corps de filles, l'urgence que l'on ressent à tomber amoureuse d'un garçon, les repas de famille au cours desquels nos mères, nos grand-mères et nos tantes s'affairent en cuisine pour découper, rincer, faire cuire, puis débarasser, laver, essuyer, ranger...
Le sexisme, nous l'expérimentons d'abord intimement, au sein de notre famille, au travers de notre rapport aux autres et à nous-mêmes, dans la rue : nous grandissons avec, sans même nous en rendre compte.
Mais le sexisme n'est pas qu'une affaire personnelle, il est aussi politique !
La bonne nouvelle, c'est qu'on peut le nommer, le décrire, le comprendre. Et surtout, unir nos incroyables forces de femmes pour le faire tomber !
À travers ses planches drôles et intelligentes, Marine Spaak réfléchit à l'émancipation des femmes et questionne les injonctions auxquelles elles font face tous les jours. Un livre qui bouscule les idées reçues, avec humour et douceur.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782412052211
Façonnage normé : EFL3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782412052211
Façonnage normé : EFL3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Taraxacum 02/08/2023
    Servi par un graphisme très agréable, aux traits élégants, l'autrice nous offre ici une descente et une exploration de la condition de la femme aujourd'hui, et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce n'est pas joli à voir! De la difficulté à obtenir justice après une agression sexuelle, de la place des femmes dans la ville, des écarts de salaire, de la sexualisation des corps féminins....Il y a beaucoup à dire, donc, et j'ai beaucoup aimé son approche: c'est clair, concis, et toujours accompagné d'une petite note de bas de page bibliographique, pour qui voudra creuser tel ou tel sujet, puisqu'évidemment il est difficile de développer autant de sujets, en images, dans un seul ouvrage. Excellent, à offrir et à s'offrir!
  • Foufoubella 28/06/2023
    Ce graphique au féminisme assumé m'a un peu fait peur au démarrage. Non, je n'ai peur ni du féminisme, ni des féministes, ou ceux et celles se revendiquant féministes, mais je crains parfois certaines dérives et "luttes" dans lesquelles je ne me reconnais pas. Mais, heureusement, très rapidement, j'ai compris le propos de l'autrice, féministe et féminine, féministe et intelligente, féministe et pas anti-hommes. Elle pratique cela en plus avec pas mal d'auto-dérision. Le problème avec le féminisme aujourd'hui, selon moi, est qu'il est mal compris. Marine Spaak tente au moins de remettre les choses à leur place. En réexpliquant des vérités universelles qu'on a pu oublier. En donnant des exemples concrets, précis de certaines situations. Ce qui est aussi très appréciable est qu'elle s'est beaucoup documenté sur le sujet, via diverses sources qu'elle cite. Je ne remets pas du tout en doute ce qu'elle avance même si pour ma part je ne me suis pas entièrement retrouvée dans certaines planches. Par exemple, aujourd'hui encore il y aurait l'image préconçue que les petits garçons seraient plus intelligents que les petites filles, qu'on les pousserait davantage aux études que les filles. Pour ma part, je ne me suis jamais sentie moins dégourdie qu'un garçon. Peut-être parce que j'ai toujours été en tête de classe, que les premiers étaient en réalité des premières à l'école. Peut-être aussi parce que ma mère, qui estimait que c'était son devoir de maman, et particulièrement de maman de filles, m'a toujours dit que je devais être indépendante, à tous points de vue et notamment financièrement. Ce qui fait que j'ai fait des études, exerce un boulot qui me plaît et pour lequel je gagne très correctement ma vie. En revanche, d'autres planches m'ont rappelé des souvenirs ou m'ont fait écho. Par exemple, les stratégies que développent les femmes lorsqu'elles savent qu'elles vont sortir tard, comme ne pas se mettre en jupe par exemple. Je ne crois pas qu'un homme se pose la question de savoir comment il "peut" ou "ne peut pas" s'habiller avant de sortir. Et cela m'a rappelé une anecdote. Il y a quelques années, une collègue qui mutait a fait un pot dans un bar de ma ville avant son départ. On était en été, vers 22h30, je décide de rentrer chez moi car fatiguée. Sur le chemin, un homme un peu éméché m'aborde, se montre un peu lourd, un peu insistant, je parviens néanmoins à me débarrasser de lui relativement facilement. Et, après coup, je me suis dit (oui, je me parle beaucoup): et si cet homme t'avait agressée, il y aurait eu quelqu'un pour te demander comment tu étais habillée (ben oui, les hommes ne savent pas se tenir, c'est bien connu) ou pour te demander ce que tu faisais seule dans la rue à 22h30. Je ne pense pas qu'on poserait ce genre de questions à un homme qui se ferait agressé à 22h30 dans la rue... D'autres planches, encore, m'ont appris des choses, m'ont fait sourire (vraiment, ou jaune). Enfin, un dernier point sur le dessin. J'ai trouvé en soi le coup de crayon agréable, particulièrement les dessins de pleine pages que j'ai trouvés très jolis et soignés. Mais, en réalité, j'ai lu cet ouvrage pour son contenu verbal, moins pour la finesse du trait. En résumé, un graphique instructif et assumé. Et ça j'aime beaucoup. A faire lire à beaucoup, aux femmes, mais aussi aux hommes et aux garçons qui, souvent, en toute bonne foi, ne s'imaginent pas une seconde ce que vivent les femmes d'aujourd'hui et de demain.Ce graphique au féminisme assumé m'a un peu fait peur au démarrage. Non, je n'ai peur ni du féminisme, ni des féministes, ou ceux et celles se revendiquant féministes, mais je crains parfois certaines dérives et "luttes" dans lesquelles je ne me reconnais pas. Mais, heureusement, très rapidement, j'ai compris le propos de l'autrice, féministe et féminine, féministe et intelligente, féministe et pas anti-hommes. Elle pratique cela en plus avec pas mal d'auto-dérision. Le problème avec le féminisme aujourd'hui, selon moi, est qu'il est mal compris. Marine Spaak tente au moins de remettre les choses à leur place. En réexpliquant des vérités universelles qu'on a pu oublier. En donnant des exemples concrets, précis de certaines situations. Ce qui est aussi très appréciable est qu'elle s'est beaucoup documenté sur le sujet, via diverses sources qu'elle cite. Je ne remets pas du tout en doute ce qu'elle avance même si pour ma part je ne me suis pas entièrement retrouvée dans certaines planches. Par exemple, aujourd'hui encore il y aurait l'image préconçue que les petits garçons seraient plus intelligents que les petites filles, qu'on les pousserait davantage aux études que les filles. Pour ma part, je ne me suis jamais sentie moins dégourdie qu'un garçon. Peut-être...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Descollinesdepapier 19/03/2023
    Dans cette BD, Marine Spaak nous parle de féminisme, d’inégalités et du sexisme présent dans la société. Elle utilise de nombreuses images, amusantes et parlantes : par exemple, elle évoque le paradoxe des faitas (tout le monde est d’accord avec ce que défend le féminisme, mais certains restent méfiants quand le mot est prononcé) ou encore le sac à dos invisible des hommes (leurs privilèges inconscients). Elle fait référence à un certain nombre d’ouvrages et articles, ce qui est plutôt appréciable ! La BD regroupe pas mal d’informations que j’ai pu lire dans d’autres ouvrages, donc je la conseillerais plutôt à des personnes qui souhaitent en savoir plus sur le sujet. Du côté de l’illustration, j’ai beaucoup aimé le trait de Marine Spaak et son souci de représentation pour ses personnages : ils sont gros, racisés, de tous les âges. En bref, pas de grande surprise à la lecture mais j’ai passé un bon moment !
  • Erik_ 03/02/2023
    Suis-je en qualité d’homme automatiquement sexiste ? Non, je ne le pense pas. D’autres pourraient dire « on ne sait jamais !». Cet ouvrage s’adresse prioritairement aux femmes afin de les convaincre à devenir de vraies féministes à part entière. Mettez-vous en rang de combat ! En effet, l’auteure Marine Spaak part du postulat qu’il est assez mal vu d’être qualifié de féministe alors que les idées défendues sont parfaitement légitimes. Il est incontestable que les inégalités homme-femme doivent être combattues pour arriver à une stricte égalité. D'une manière générale, le féminisme peut être considéré comme un mouvement visant à mettre fin au sexisme, à l'exploitation et à l'oppression sexistes et à réaliser la pleine égalité de genre en droit et en pratique. Marine Spaak dénonce la ville qui est un lieu fait pour les hommes et non pour les femmes qui ne s’y sentent guère en sécurité. En effet, tout d’abord, il y a pratiquement que des noms de rue d’hommes célèbres et très peu concernent les femmes alors qu’elles ont également marqué l’Histoire. Je suggère de remplacer toutes les rues « Napoléon » par « Joséphine » car cela serait plus politiquement correcte. Le mouvement de débaptisation a d’ailleurs commencé un peu partout. Par ailleurs, il manque sérieusement des toilettes ce qui obligent les femmes à de très courts trajets en milieu urbain. Au passage, l’auteure dénonce ces hommes qui urinent à chaque coin de rue. Qu’est-ce qu’on dirait si on voyait une femme le faire ! Il y a également trop de publicité mettant en scène l’anatomie féminine véhiculant l’idée qu’il faut souffrir pour être belle. A quand les fortes corpulences sur les affiches des abris bus ? Par ailleurs, il faut bannir les contes de fée style « Cendrillon » ou « La petite sirène » qui vante l’amour parfait avec le beau prince qui n’a que l’embarras du choix. Et puis, il faut également faire attention avec le cinéma qui met la femme dans une position de victime à commencer par les film d’horreur. Pour compenser, l’héroïne est toujours une femme forte qui viendra à bout de l’assassin (vendredi 13, Scream…). Cela justifie les massacres de toutes les autres femmes innocentes. A bas « Autant en emporte le vent » ! Prenons l’exemple de la grammaire qu’on apprend à nos enfants. Selon le principe du masculin l'emporte sur le féminin, l'adjectif qui qualifie plusieurs noms de genres différents s'accorde automatiquement au masculin. POURQUOI le masculin l’emporte sur le féminin ? C’est une aberration la plus abjecte ! L’Académie française est pointée du doigt ! Prenons l’exemple des nominations que cela soit pour Angoulême ou pour les césars, pourquoi il n’y a pas plus de femme nominée dans les différentes catégories ? On notera le fair play assez élégant d’un auteur de bande dessinée qui en 2016 à refuser la nomination à Angoulême pour manque de parité. Riad Sattouf a fini par obtenir gain de cause en 2023 puisque c’est lui le grand gagnant d’Angoulême. Pourquoi les équipements sportifs pour homme (stade de foot, de rugby ou de skate) tiennent-ils une place plus importante que celle consacrée aux femmes ? Pourquoi toujours des hommes à la tête de l’Etat ? Prenons une femme la prochaine fois. Euh oui, d’accord, votons alors Marine. L’auteure montre l’exemple de Barack Obama qui déclare dans un discours : « Je suis le mari de Michelle ». Voilà, on est dans l’énumération de toutes les situations sexistes qui seront passés au crible fin. C’est parfois édifiant. A vrai dire, je n’ai pas été à l’aise en ma qualité d’homme avec cette lecture de BD féministe même si le fond demeure une triste vérité. J’ai peur également qu’on aille trop loin parfois dans un désir de vengeance. Même moi, je ne pense pas à mal quand j’offre une belle poupée Barbie à une petite nièce. Serais-je un jour condamné ? On perd progressivement la plupart de ces repères dans une société asexuée. A titre strictement personnelle, je m’abstiens de faire des bises aux collègues féminines même pour souhaiter la bonne année ou même de faire des compliments sur leur tenue vestimentaire. J’ai également connu une très mauvaise expérience avec une responsable hiérarchique féminine voulant se servir des hommes dans un soi-disant juste retour des choses. Il est vrai que cette lecture s’adresse prioritairement aux femmes qui doivent se libérer de leur carcan. Le combat des femmes a permis des avancées, mais il reste encore beaucoup à faire ! J’ai beaucoup de respect pour celles qui font avancer les choses en ce domaine. Je tiens à dire pour ne pas qu’il y ait d’équivoque possible que mon présent avis est à lire au second degré. Maintenant, sur le fond, je trouve que c’est bien d’expliquer les mécanismes sur le sexisme ordinaire au quotidien d’autant que l’auteure emploie également l’humour caustique afin de faire passer son message. Il y a une construction en 12 chapitres sur des thématiques différentes. C’est assez bien construit avec un dessin simple et coloré qui rend la lecture assez agréable. Cela pousse à la réflexion et c’est plutôt positif même si c’est parfois un peu polémique. Suis-je en qualité d’homme automatiquement sexiste ? Non, je ne le pense pas. D’autres pourraient dire « on ne sait jamais !». Cet ouvrage s’adresse prioritairement aux femmes afin de les convaincre à devenir de vraies féministes à part entière. Mettez-vous en rang de combat ! En effet, l’auteure Marine Spaak part du postulat qu’il est assez mal vu d’être qualifié de féministe alors que les idées défendues sont parfaitement légitimes. Il est incontestable que les inégalités homme-femme doivent être combattues pour arriver à une stricte égalité. D'une manière générale, le féminisme peut être considéré comme un mouvement visant à mettre fin au sexisme, à l'exploitation et à l'oppression sexistes et à réaliser la pleine égalité de genre en droit et en pratique. Marine Spaak dénonce la ville qui est un lieu fait pour les hommes et non pour les femmes qui ne s’y sentent guère en sécurité. En effet, tout d’abord, il y a pratiquement que des noms de rue d’hommes célèbres et très peu concernent les femmes alors qu’elles ont également marqué l’Histoire. Je suggère de remplacer toutes les rues « Napoléon » par « Joséphine » car cela serait plus politiquement correcte. Le mouvement de débaptisation a d’ailleurs...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Mariepassionlire 19/09/2021
    A peine sortie de la lecture de ce merveilleux livre qu’un sentiment m’envahît. La confiance, ce livre est tout simplement magique. Magique avec un grand M car Marine nous donne toutes les clefs, pour nous, les femme afin de développer de nouvelles idées de nous-mêmes, d’avoir une autre image de soi. Ce livre fait du bien autant à notre tête qu’à notre corps! c’est vraiment une pépite! Je le recommande mille fois! Un vrai coup de cœur !
Inscrivez-vous à la Newsletter First Editions
Pour être informé en exclusivité de nos parutions, rencontres auteurs, salons et autres événements !