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Un roman d'aventures (ou presque)
Collection : Hors collection
Date de parution : 07/09/2017
Éditeurs :
Syros

Un roman d'aventures (ou presque)

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Collection : Hors collection
Date de parution : 07/09/2017
Un écrivain inexpérimenté tente d'écrire coûte que coûte un roman d'aventures.
Une petite leçon d'écriture décomplexée, à l'humour fou !  
Bon, mon père m’a demandé d’écrire la quatrième de couverture de son livre. C’est son premier roman, j’ai tout lu au fur et à mesure, et sans moi j e... Bon, mon père m’a demandé d’écrire la quatrième de couverture de son livre. C’est son premier roman, j’ai tout lu au fur et à mesure, et sans moi j e ne sais pas s’il serait allé jusqu’au bout. Il faut dire qu’il partait de rien, avec une vague histoire de... Bon, mon père m’a demandé d’écrire la quatrième de couverture de son livre. C’est son premier roman, j’ai tout lu au fur et à mesure, et sans moi j e ne sais pas s’il serait allé jusqu’au bout. Il faut dire qu’il partait de rien, avec une vague histoire de parents disparus… Il cherchait même des conseils sur Internet ! Au début j’étais critique, mais honnêtement il s’en est bien sorti. En plus, il m’a mis dedans, avec mon vrai prénom ! Alors, si vous voulez lire un très bon roman avec du suspense, des scènes d’action, des personnages top, de l’amour* et de l’amitié, n’hésitez plus !

* J’en profite pour préciser que je ne suis pas amoureux de Bella.
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EAN : 9782748523478
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 244
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782748523478
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 244
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lunartic 11/07/2019
    Tout d'abord, un grand merci aux éditions Syros pour ce magnifique envoi, si agréable au toucher et explosif de couleurs douces et au doux parfum de l'automne qui s'annonce (note : le livre a été publié le 7 septembre). Il nous reste le bienfait du soleil jaune, qui se mêle à l'orangé enchanteur de la rentrée automnale et au vert frais qui tente de résister à cette invasion au fond tant souhaitée par beaucoup de monde. Notamment par nous, les lecteurs adeptes de cocooning (ne le niez pas !). J'ai dans un premier temps reçu cet ouvrage en épreuves non corrigées, puis j'ai eu la superbe surprise de le trouver dans ma boîte aux lettres dans sa version finalisée et "habillée", si pleine de vie, de pep's et de bonne humeur. Regardez-moi cette petite merveille qui fait du bon au moral ! Rien que de la contempler, je suis toute requinquée, comme si cela était une source de vitamines D. J'apprécie sincèrement cette marque de confiance de la part de cette maison d'édition avec laquelle j'ai contracté tacitement un partenariat libre tout récemment. Ce sont des gestes qui ont toute leur importance et qui ne s'oublient pas. Cette lecture me promettait un soi-disant roman d'aventures, avec ses aléas malencontreux, retranscrits par le "ou presque !" (entre parenthèses). J'ai le grand plaisir de vous affirmer que le pari est relevé fièrement, non sans auto-dérision. Et une bonne dose d'énergie et d'audace à souligner. Yaël Hassan nous propose un roman qui explique l'acte particulièrement ardu de l'écriture au plus jeune lectorat avec entrain et bonne volonté. La détermination de l'écrivain mis en scène, Nathan, sorte d'avatar de l'auteure tout en ayant sa propre identité de personnage romanesque et de narrateur pour le moins intrusif (pour ma délectation suprême), est sans failles et nous donne des ailes afin d'aller de l'avant, peu importe le rêve que nous aimerions rendre réalité. Et je suis bien contente que les éditions Syros aient eu l'amabilité et le bon sens de lui offrir sa chance à ce niveau-là. Ce roman pas comme les autres nous conte l'entreprise périlleuse, mais fort heureusement fructueuse aussi, de Nathan, un journaliste mis sur la sellette. Inquiet du sort de sa petite famille, constituée de son aimante femme Sandra et de son adorable collégien de fils, Simon, suite à la perte de son gagne-pain (ce qui est bien normal), notre attachant héros qui se rêvait écrivain va se trouver encouragé par ses êtres de lumière à se laisser pousser des ailes dans le milieu de la littérature ; ça y est, le temps est enfin venu de gratter du papier et de prendre la plume pour des envolées romanesques ! Sandra, cette femme extraordinaire, promet de soutenir financièrement le ménage familial en attendant que son mari puisse vivre de ses futurs écrits et voir son talent proliférer dans ce domaine. Simon, quant à lui, se chargera d'être le lecteur attentif, patient et plein de ressources, ainsi que la muse qui sera le noyau de la centrale (nucléaire) de cette histoire. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'une nouvelle aventure chargée d'exaltation commence pour Nathan, entouré d'amour de toutes parts et prêt à s'isoler afin que son intrigue prenne forme noir sur blanc. Ce père et mari touchant, attentionné, un peu maladroit des fois, mais toujours dans la bienveillance et l'honnêteté, va aller puiser sa source d'inspiration dans le village de son enfance, dont l'appellation est l'allégorie même de nos péripéties et de nos rêves d'exaltation les plus fous : Trésaure. Un savoureux et malin croisement entre le dinosaure, cette créature exotique à l'origine de nos plus grands fantasmes (oh yeah), et le mot anglais treasure (that is what you are). L'occasion de prendre un grand bol d'air frais pour bien attaquer le boulot colossal qui l'attend. Mais si cet hameau de tranquillité, où rien de bien important ne semble se passer, paraît être le lieu de villégiature tout trouvé pour permettre à Nathan de mettre ses idées à plat et de travailler dans la quiétude et la sérénité, la réalité va se révéler être plus chamboulée. En parallèle des moments d'angoisse et de frayeur que notre bande d'enfants en patchwork à la sauce Goonies ou Club des cinq vont devoir traverser suite à la disparation pour le moins étrange de leurs parents travaillant tous à la même enseigne (soit la centrale nucléaire qui alimente tout le village en électricité), Nathan va quant à lui découvrir que son pied-à-terre à Trésaure a été violé, sans que rien dans la maison ne soit porté disparu. Bizarre, vous avez dit bizarre ? D'autre part, tel le grand méchant loup Jean qui a un pied dans la bergerie dans l'intrigue ficelée par notre auteur-en-devenir, un rival de Nathan, Gilbert, va être réintroduit dans son existence digne d'un long fleuve tranquille et lorgner sur sa progéniture, Simon, à la sortie du collège... Oui, ça fait peur... C'est ce que j'ai tant aimé avec ce roman : les enfants de l'histoire d'aventures rocambolesques ne sont pas en reste... et leur "papa" non plus ! Tout d'abord, il vibre avec eux et se soucie de leur sort, comme s'ils étaient ses véritables enfants. Du coup, certains choix scénaristiques vont se corser, au fur et à mesure que Nathan va se rendre compte de l'ampleur de son histoire, qui est devenue à ses yeux palpable, authentique, sa substantifique moelle à prendre très au sérieux. D'autre part, ce livre aborde quelque chose qui est très cher à mon cœur : le fait que la vie réelle soit l'objet de notre inspiration, que l'on puisse s'en émerveiller à chaque instant. Les livres sont un condensé de magie, mais à l'origine, ne trouve-t 'on pas cette féerie si addictive au sein de notre propre existence ? Dans les événements qui nous tombent dessus, qui nous abrutissent, dans le partage avec l'autre, l'amour les uns des autres, les expériences bonus ou malus... La magie est partout au fond, il suffit juste d'ouvrir les yeux bien grands. Ainsi, les mésaventures wtf de notre bande de loulous ne manquant pas d'aplomb, de courage, de solidarité entre eux aussi, l'innocence de la jeunesse prise dans l'affreuse tourmente des problèmes d'adultes et de notre petit monde qui a très bobo (niveau linguistique de maternelle, bonjour), vont se retrouver croisés avec les soucis et inquiétudes réels de Nathan, que ce soit au niveau de Gilbert, du passé de son grand-père défunt, de son travail d'écriture pas si simple à mener de front, le tout avec un optimisme sans failles et une curiosité avide et qui donne envie de croquer le monde et d'emplir notre esprit de mille et un trésors. Je tourne la page de cette aventure le cœur gros, empli de douceur et de joie. COUP DE FOUDRE !Tout d'abord, un grand merci aux éditions Syros pour ce magnifique envoi, si agréable au toucher et explosif de couleurs douces et au doux parfum de l'automne qui s'annonce (note : le livre a été publié le 7 septembre). Il nous reste le bienfait du soleil jaune, qui se mêle à l'orangé enchanteur de la rentrée automnale et au vert frais qui tente de résister à cette invasion au fond tant souhaitée par beaucoup de monde. Notamment par nous, les lecteurs adeptes de cocooning (ne le niez pas !). J'ai dans un premier temps reçu cet ouvrage en épreuves non corrigées, puis j'ai eu la superbe surprise de le trouver dans ma boîte aux lettres dans sa version finalisée et "habillée", si pleine de vie, de pep's et de bonne humeur. Regardez-moi cette petite merveille qui fait du bon au moral ! Rien que de la contempler, je suis toute requinquée, comme si cela était une source de vitamines D. J'apprécie sincèrement cette marque de confiance de la part de cette maison d'édition avec laquelle j'ai contracté tacitement un partenariat libre tout récemment. Ce sont des gestes qui ont toute leur importance et qui ne s'oublient pas. Cette lecture me...
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  • Bookscritics 20/06/2019
    Je vous présente mon deuxième et dernier livre pour la rentrée littéraire de la Maison d’édition : Syros. Le livre s’intitule » Un roman d’aventures ou presque » et il a été écrit par Yaël Hassan, une auteure que je ne connaissais pas non plus avant la conférence de presse. Je suis très contente de l’avoir lu et de l’avoir fini dans les temps, je le précise, car il y a quelques jours, je ne pensais pas que je l’aurais fini pour le jour de sa sortie et donc, j’en suis très très contente !!! 😀 « Un roman d’aventures ou presque », c’est l’histoire de Nathan Lerman, ex-journaliste, père et futur écrivain. C’est même SON rêve. Il suit les conseils de sa femme, Sandra, et profites de son temps libre pour écrire. En parallèle, une vieille histoire concernant son grand-père, va resurgir et il va devoir composer entre sa vie privée et sa vie de futur auteur… C’est une charmante histoire, drôle, fraîche, qui nous raconte comment un écrivain met en place sa routine d’écriture – si je peux l’appeler ainsi – tout en écrivant son histoire, et tout en s’occupant de sa vie personnelle. Il nous montre aussi les différentes recherches que peut faire un auteur en herbe sur la manière de décrire un paysage, une personne ou les différents verbes à utiliser dans le cadre d’une action par exemple. J’ai trouvé que c’était un livre enrichissant dans le sens où à chaque chapitre, il y a des citations d’auteurs et avec les liens pour si vous le souhaitez aller faire un tour sur le site en question. Je l’ai trouvé intéressant, aussi, sur le fait que c’est un livre jeunesse et qu’il traite d’un sujet plus « adulte » sur les centrales nucléaires, et je pense que c’est une bonne façon de sensibiliser les jeunes aux différents enjeux environnementaux et tout particulièrement celui-ci qui est – quand même – complexe à comprendre. J’ai beaucoup apprécié la plume de l’auteur que se veut fluide, fraîche et terriblement drôle ! Bon, vous l’aurez compris, j’ai beaucoup ri surtout quand Nathan, se faisait des réflexions sur son histoire… ^^’ Je conclurai en disant que c’est une lecture parfaite en cette fin d’été !! 😉Je vous présente mon deuxième et dernier livre pour la rentrée littéraire de la Maison d’édition : Syros. Le livre s’intitule » Un roman d’aventures ou presque » et il a été écrit par Yaël Hassan, une auteure que je ne connaissais pas non plus avant la conférence de presse. Je suis très contente de l’avoir lu et de l’avoir fini dans les temps, je le précise, car il y a quelques jours, je ne pensais pas que je l’aurais fini pour le jour de sa sortie et donc, j’en suis très très contente !!! 😀 « Un roman d’aventures ou presque », c’est l’histoire de Nathan Lerman, ex-journaliste, père et futur écrivain. C’est même SON rêve. Il suit les conseils de sa femme, Sandra, et profites de son temps libre pour écrire. En parallèle, une vieille histoire concernant son grand-père, va resurgir et il va devoir composer entre sa vie privée et sa vie de futur auteur… C’est une charmante histoire, drôle, fraîche, qui nous raconte comment un écrivain met en place sa routine d’écriture – si je peux l’appeler ainsi – tout en écrivant son histoire, et tout en s’occupant de sa vie personnelle. Il nous montre aussi les différentes...
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  • LaPlumeHeureuse 11/02/2018
    En voici un roman original, et ceci pour deux raisons. La première, c’est le fait que ce soit un livre dans un livre ou, comme je l’ai appris durant ma licence de Lettres Modernes, une « mise en abyme ». C’est rare de lire un roman qui parle de l’écriture d’un autre roman. La deuxième raison, c’est l’intervention, quasi à toutes les pages, de ce père, Nathan, qui écrit son premier roman d’aventures. "Il n’y avait personne dehors ; pas de voitures, ou presque ; pas un piéton ; pas même un chat ! (L’occasion est trop belle, puisqu’il vous y invite, de nous arrêter un bref instant sur l’usage du point-virgule ; de rendre hommage à ce mal-aimé de la ponctuation, son parent pauvre, ce vilain petit canard, en voie de disparition, qui confère pourtant à la phrase une subtilité indéniable. Tel un rempart fragile, le point-virgule s’interpose en douceur, en finesse, tout en promesse. Mais qui s’en soucie encore ? Décrété désuet, s’il figure encore sur les claviers tactiles de nos smartphones, ce n’est plus qu’en guise de clin d’oeil ; – ) réduit au sinistre état de smiley) " (page 52) Par contre, je remarque deux points négatifs dans ce roman. Le premier, c’est qu’il n’y a pas réellement d’intrigues dans les deux récits (celui qui tourne autour de Nathan, qui veut devenir écrivain, et justement son projet d’écriture). Dans les deux récits, le début est très prometteur (un cambriolage chez Nathan pour le premier récit et les parents des héros du roman qui disparaissent pour le second) mais plus on arrive à la fin, plus les récits s’essoufflent pour finalement avoir deux éléments de résolution (merci les cours sur le schéma narratif !) pas du tout à la hauteur de mes espérances. En fait, j’ai cette grande impression que ce roman n’existe juste pour son originalité : l’intervention de l’auteur dans quasi toutes les pages. Donc malgré le fait que j’ai beaucoup aimé l’originalité de ce roman, indéniablement les deux récits imbriqués ont manqué de « peps » ! Le second, c’est le niveau élevé d’écriture. En tant qu’adulte, cela ne ma pas gênée mais je ne suis pas certaine que des élèves de sixième (qui ont onze-douze ans) puissent comprendre tous les mots, et pourtant ce roman a pour public des enfants de cet âge.En voici un roman original, et ceci pour deux raisons. La première, c’est le fait que ce soit un livre dans un livre ou, comme je l’ai appris durant ma licence de Lettres Modernes, une « mise en abyme ». C’est rare de lire un roman qui parle de l’écriture d’un autre roman. La deuxième raison, c’est l’intervention, quasi à toutes les pages, de ce père, Nathan, qui écrit son premier roman d’aventures. "Il n’y avait personne dehors ; pas de voitures, ou presque ; pas un piéton ; pas même un chat ! (L’occasion est trop belle, puisqu’il vous y invite, de nous arrêter un bref instant sur l’usage du point-virgule ; de rendre hommage à ce mal-aimé de la ponctuation, son parent pauvre, ce vilain petit canard, en voie de disparition, qui confère pourtant à la phrase une subtilité indéniable. Tel un rempart fragile, le point-virgule s’interpose en douceur, en finesse, tout en promesse. Mais qui s’en soucie encore ? Décrété désuet, s’il figure encore sur les claviers tactiles de nos smartphones, ce n’est plus qu’en guise de clin d’oeil ; – ) réduit au sinistre état de smiley) " (page 52) Par contre, je remarque deux points négatifs dans ce...
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  • Keikana 22/12/2017
    Merci aux éditions Syros qui m’ont envoyé ce roman il y a quelques temps. J’ai enfin pu me poser un peu pour le dévorer et j’en suis très contente ! C’est un roman très surprenant, avec un scénario à tiroir, une mise en abîme de narrations : d’abord il y a l’histoire du narrateur, Nathan, puis il y a son roman d’aventures et les deux s’entremêlent constamment. Les dialogues de la première ressemblent à ceux d’une pièce de théâtre (avec didascalies) et le second est pétri d’interventions de son auteur (Nathan donc et non Yaël Hassan). Le tout est très divertissant et donne un bon rythme à la lecture. Le roman de Yaël Hassan est une sorte de mode d’emploi de l’écriture : on y retrouve plusieurs genre littéraires, plusieurs formes romanesques, des outils pratiques (les apartés de Nathan, bien qu’un peu paternalistes, sont plein de conseils sur l’écriture, il cite même des sources sur internet si on désire aller plus loin.). Et même si j’ai trouvé que les personnages (Nathan et ses proches mais aussi les personnages du roman de Nathan: Nino et Nina, Bella et les autres) n’étaient pas assez approfondis et un peu caricaturaux, on comprend qu’ils appartiennent aussi à ce guide pour répondre à la question « Comment créer un personnage de roman ? », et ça n’empêche pas de passer un bon moment. Ce que j’ai préféré, c’est que ce roman désacralise l’écriture en montrant un auteur (Nathan) qui doute, qui tâtonne, qui ne sait pas où il va mais qui s’amuse aussi et se laisse porter par son histoire et ses personnages. Fini les écrivains messagers divins tels que Victor Hugo : écrire un livre est à la portée de tous et c’est fun ! Un bel exemple à montrer au public visé par ce roman (onze ans et plus).Merci aux éditions Syros qui m’ont envoyé ce roman il y a quelques temps. J’ai enfin pu me poser un peu pour le dévorer et j’en suis très contente ! C’est un roman très surprenant, avec un scénario à tiroir, une mise en abîme de narrations : d’abord il y a l’histoire du narrateur, Nathan, puis il y a son roman d’aventures et les deux s’entremêlent constamment. Les dialogues de la première ressemblent à ceux d’une pièce de théâtre (avec didascalies) et le second est pétri d’interventions de son auteur (Nathan donc et non Yaël Hassan). Le tout est très divertissant et donne un bon rythme à la lecture. Le roman de Yaël Hassan est une sorte de mode d’emploi de l’écriture : on y retrouve plusieurs genre littéraires, plusieurs formes romanesques, des outils pratiques (les apartés de Nathan, bien qu’un peu paternalistes, sont plein de conseils sur l’écriture, il cite même des sources sur internet si on désire aller plus loin.). Et même si j’ai trouvé que les personnages (Nathan et ses proches mais aussi les personnages du roman de Nathan: Nino et Nina, Bella et les autres) n’étaient pas assez approfondis et un peu caricaturaux, on comprend qu’ils appartiennent aussi...
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  • sandrine57 09/12/2017
    Licencié par son journal, Nathan décide d'en profiter pour réaliser un vieux rêve : écrire un roman jeunesse. Soutenu par sa femme et par son fils Simon, il se lance dans l'aventure, non sans avoir écumé les sites de conseils pour écrivains en herbe sur internet. L'exercice est compliqué, il faut trouver un sujet, inventer des personnages, construire une intrigue, réussir à intéresser les potentiels lecteurs. Conseillé par Simon qui n'hésite pas à se montrer critique, Nathan avance progressivement quand il est appelé à se rendre dans la maison de feu son grand-père qui vient d'être cambriolée. Il en profite pour s'y installer afin de pouvoir écrire au calme. Débute alors l'histoire d'une bande d'enfants qui se réveillent le matin de Noël, seuls chez eux alors que leurs parents ont été appelé d'urgence à la centrale nucléaire pour laquelle ils travaillent. Il faut dire qu'une terrible tempête a sévi toute la nuit et que l'électricité est coupée dans toute la ville. Mais alors que Nathan tente de leur faire vivre de nombreuses péripéties et que Simon se montre très exigeant, il doit faire face à un autre problème : quelque chose dans la maison de son grand-père semble attirer la convoitise de certains. Le mystère rôde... Yaël Hassan nous convie à assister à l'écriture d'un roman en direct. Dans la peau de l'écrivain, dans sa tête aussi, on suit la progression du récit, de sa genèse à la lettre de l'éditeur acceptant de le publier. Avec beaucoup d'humour, Nathan raconte ses désirs, ses difficultés, ses doutes, ses éclairs de génie, sa satisfaction, ses revers. Car outre le roman qui prend vit sous nos yeux, Nathan intervient pour expliquer, questionner, s'inquiéter, savourer, bref nous faire vivre le cheminement de ses idées et jour après jour l'avancement de son travail d'écriture. Mais Yaël Hassan fait plus fort encore ! Non contente d'inventer un roman d'aventures pour la jeunesse, elle insère un autre roman dans son récit, un roman à énigmes où Nathan cherche à découvrir les secrets de son grand-père décédé; un deuxième roman d'aventures en quelque sorte avec un personnage inquiétant, un trésor caché et une mort mystérieuse. Une belle mise en abîme juste et drôle qui nous fait découvrir le travail de l'écrivain, une expérience habituellement solitaire qui ici partagée avec le lecteur. Original et rafraîchissant. Un grand merci à Babelio et aux éditions Syros.Licencié par son journal, Nathan décide d'en profiter pour réaliser un vieux rêve : écrire un roman jeunesse. Soutenu par sa femme et par son fils Simon, il se lance dans l'aventure, non sans avoir écumé les sites de conseils pour écrivains en herbe sur internet. L'exercice est compliqué, il faut trouver un sujet, inventer des personnages, construire une intrigue, réussir à intéresser les potentiels lecteurs. Conseillé par Simon qui n'hésite pas à se montrer critique, Nathan avance progressivement quand il est appelé à se rendre dans la maison de feu son grand-père qui vient d'être cambriolée. Il en profite pour s'y installer afin de pouvoir écrire au calme. Débute alors l'histoire d'une bande d'enfants qui se réveillent le matin de Noël, seuls chez eux alors que leurs parents ont été appelé d'urgence à la centrale nucléaire pour laquelle ils travaillent. Il faut dire qu'une terrible tempête a sévi toute la nuit et que l'électricité est coupée dans toute la ville. Mais alors que Nathan tente de leur faire vivre de nombreuses péripéties et que Simon se montre très exigeant, il doit faire face à un autre problème : quelque chose dans la maison de son grand-père semble attirer la convoitise de certains....
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