Lisez! icon: Search engine
Histoire secrète du pétrole algérien
Date de parution : 13/09/2012
Éditeurs :
La Découverte

Histoire secrète du pétrole algérien

Date de parution : 13/09/2012

Riche de détails inédits et d'expériences vécues, ce livre explique comment les dirigeants d'un des pays leaders du tiers monde ont mis à profit la manne pétrolière pour garnir leurs comptes en banque et acheter le silence des grandes démocraties - y compris la France - sur les dérives du régime.

La principale richesse de l’Algérie, son pétrole et son gaz, n’est plus source de bonheur pour son peuple. La volonté d’accaparement de la rente pétrolière par ses dirigeants a plongé...

La principale richesse de l’Algérie, son pétrole et son gaz, n’est plus source de bonheur pour son peuple. La volonté d’accaparement de la rente pétrolière par ses dirigeants a plongé des pans entiers de la société dans la misère, tandis que les jeunes n’ont qu’une envie : quitter le pays....

La principale richesse de l’Algérie, son pétrole et son gaz, n’est plus source de bonheur pour son peuple. La volonté d’accaparement de la rente pétrolière par ses dirigeants a plongé des pans entiers de la société dans la misère, tandis que les jeunes n’ont qu’une envie : quitter le pays. Pour comprendre comment l’Algérie en est arrivée là, il est essentiel de connaître la dimension la plus ignorée de son histoire contemporaine : celle de son pétrole. Elle est retracée ici par Hocine Malti, qui participa comme jeune ingénieur à la création de l’entreprise algérienne des pétroles, la Sonatrach. Montrant comment les premières découvertes d’hydrocarbures sahariens en 1956 ont conduit la France à prolonger de plusieurs années la conclusion de la guerre d’indépendance, il révèle aussi les dessous de la collaboration conflictuelle entre sociétés pétrolières françaises et le jeune État algérien dans les années 1960, jusqu’à la nationalisation de 1971.
Riche de détails inédits et d’expériences vécues, ce livre explique comment les dirigeants d’un des pays leaders du tiers monde ont mis ensuite à profit la manne pétrolière pour garnir leurs comptes en banque et acheter le silence des grandes démocraties sur les dérives du régime. Et comment les milliards de dollars des hydrocarbures sont toujours aujourd’hui au cœur des règlements de comptes permanents entre les différents clans du pouvoir.

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782707174482
Code sériel : 372
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 376
Format : 125 x 190 mm
EAN : 9782707174482
Code sériel : 372
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 376
Format : 125 x 190 mm

Ils en parlent

« Avec la « maladie hollandaise », les économistes savent combien une rente peut étouffer le dynamisme d'un pays. Ainsi en est-il du pétrole algérien, accaparé par ses dirigeants grâce au carcan d'un régime autoritaire et corrompu, et qui a longtemps nourri le désir de fuir de sa jeunesse. Alors qu'il fut un jeune ingénieur de la Sonatrach, puis vice-président dans les années 1970, et enfin DG de la société libyenne Arab Petroleum Services Company, l'auteur raconte de l'intérieur la captation de la manne pétrolière algérienne par ses élites. Et ce, avec la complicité de la France, dont l'intérêt pour le pétrole et le gaz algériens a toujours dicté sa diplomatie avec son ancienne colonie. C'est à travers un récit historique précis, retraçant chaque étape et chaque bataille des hydrocarbures, que l'auteur raconte, avec force anecdotes, les zones d'ombre de la puissance pétrolière. Lesquelles ne sont pas éclaircies, bien au contraire, avec l'arrivée de Bouteflika à la tête de l'Etat algérien en 1999. Pour Hocine Malti, il n'y a pas de doute: la seule manière de soigner ce grand corps malade qu'est la Sonatrach, et de sortir l'Algérie de la malédiction de la rente, est d'y instaurer une véritable démocratie. »
LA TRIBUNE

« "L'Algérie est malade de ses dirigeants, pas de son pétrole", écrit Hocine Malti. Cet ancien dirigeant de la Sonatrach (la société nationale d'hydrocarbures) est l'auteur d'une passionnante Histoire secrète du pétrole algérien. Il y raconte comment, au fil des ans, l'Algérie indépendante a sécrété une oligarchie qui a confisqué, grâce à de juteuses commissions, la richesse pétrolière du pays et s'est arrogé un quasi-monopole sur les importations. L'auteur montre aussi comment, dans le pays, les campagnes périodiquement orchestrées contre la corruption ne sont que l'expression de luttes de clans qui surgissent au sein de la caste dirigeante. La capture de la rente pétrolière par les dirigeants issus de la guerre d'indépendance explique pour une large part la faiblesse de la performance économique nationale. Pour Hocine Malti, le pillage a réellement commencé en 1979, après la mort de Houari Boumediene, sous la présidence de Chadli Benjedid et sous la houlette de son conseiller, le colonel Larbi Belkheir. »
L'EXPRESS

« On ne pourra plus dire qu'on ne savait pas: cet ingénieur, devenu consultant pétrolier, raconte la corruption, les détournements de fonds, l'achat des militaires, et les règlements de compte à OK Terril. »
OPTIMUM

« Très jeune, l'Algérie a contracté le virus de la "maladie hollandaise". Cette affection, diagnostiquée dans les années 1960 aux Pays-Bas - d'où son nom -, est provoquée par l'irruption d'une richesse unique et subite. Ici, c'est la découverte de pétrole, en 1956, dans le Sahara algérien, qui est en cause. L'Algérie, malade de son or noir : ce constat clinique, Hocine Malti le dresse avec un regard de praticien aguerri. Ingénieur pétrolier, il a participé aux premiers pas de cette nouvelle industrie avant de devenir un des dirigeants du secteur, puis un consultant international. Il raconte comment, d'abord, il y a la découverte du premier gisement, en janvier 1956, six ans à peine avant l'indépendance de l'Algérie. Puis viennent les manoeuvres françaises, qui, sentant que le pays va leur échapper, tentent de séparer le Sahara du reste de l'Algérie - manoeuvres auxquelles mettra fin le général de Gaulle en septembre 1961. Il y a, enfin, la naissance, en 1963, de la Sonatrach, la compagnie nationale d'hydrocarbures, qui deviendra un Etat dans l'Etat. Encore aujourd'hui, la Sonatrach, douzième groupe mondial, premier d'Afrique avec ses quelque 50 000 salariés, domine la vie politique et économique de l'Algérie. »
LE MONDE

« Hocine Malti a participé à la création de la Sonatrach (entreprise pétrolière publique), dont il a été vice-président de 1972 à 1975. Avec ce livre, il lance un pavé dans la mare en retraçant l'histoire de l'exploitation des hydrocarbures en Algérie, malade de la corruption depuis les années 1980. »
COMMERCE INTERNATIONAL

« Le livre de Hocine Malti, ingénieur des pétroles, porte sur les bonheurs et surtout les déboires de l'Algérie depuis la découverte du super-gisement de pétrole et de gaz d'Hassi Messaoud en 1956. L'auteur, ancien dirigeant de la Sonatrach, la société nationale chargée d'exploiter ces ressources, livre un récit très détaillé, mêlant l'aventure du pétrole algérien à l'histoire du pays. »
LA CROIX

« Que le pétrole sente le soufre, personne n’en doute. Le soufre, mais aussi la poudre, si on en croit l’histoire guerrière de par le monde autour de cette précieuse énergie très convoitée. Ces derniers mois en Algérie, il a aussi été l’objet de dévoilement d’affaires tout aussi sulfureuses, dont on ignore encore l’ensemble des tenants et des aboutissants. Comme l’indique l’éditeur La Découverte (Paris), personne ne pourra douter aujourd’hui que « la principale richesse de l’Algérie, son pétrole et son gaz, n’est plus source de bonheur pour son peuple ». Il n’est nul besoin de faire preuve de mauvais esprit pour ne pas souscrire à cette expression car la réalité, sensible, est là. Des explications de cet état de fait, argumentées, sont avancées par Hocine Malti, qui a l’avantage de connaître le secteur. Ingénieur des pétroles, il a participé à la création de la Sonatrach, dont il a été vice-président de 1972 à 1975. Conseiller du secrétaire général de l’OPAEP (Koweït) de 1975 à 1977, puis directeur général de l’Arab Petroleum Services Company (Tripoli) jusqu’en 1982, il est à présent consultant pétrolier. [...] Un livre qui alimentera sans nul doute bien des commentaires, ou des silences qui parlent... »
EL WATAN

« Pour qui s'intéresse aux questions pétrolières ou à l'Algérie, ce livre est passionnant. Son auteur est en effet un ancien haut dirigeant de la Sonatrach (la société nationale algérienne du gaz et des hydrocarbures). Il a été mêlé de près aux tractations et aux décisions d'avant l'indépendance de l'Algérie relatives à la nationalisation de l'ensemble du secteur en 1971. Tout cela est raconté de main de maître et on sent la fierté sous sa plume quand il nous raconte comment, lors du départ (en moins de 48 heures) de tout l'encadrement français sur décision d'Elf, la relève fut prise par les Algériens sans coup férir. »
ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES

Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés