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La conjuration des imbéciles
Jean-Pierre Carasso (traduit par), Walker Percy (préface de)
Date de parution : 18/04/2002
Éditeurs :
10/18

La conjuration des imbéciles

Jean-Pierre Carasso (traduit par), Walker Percy (préface de)
Date de parution : 18/04/2002

 

À trente ans passés, Ignatus vit encore cloîtré chez sa mère, à La Nouvelle-Orléans. Harassée par ses frasques, celle-ci le somme de trouver du travail. C’est sans compter avec sa...

 

À trente ans passés, Ignatus vit encore cloîtré chez sa mère, à La Nouvelle-Orléans. Harassée par ses frasques, celle-ci le somme de trouver du travail. C’est sans compter avec sa silhouette éléphantesque et son arrogance bizarre… Chef-d’œuvre de la littérature américaine, La Conjuration des imbéciles offre le génial portrait d’un...

 

À trente ans passés, Ignatus vit encore cloîtré chez sa mère, à La Nouvelle-Orléans. Harassée par ses frasques, celle-ci le somme de trouver du travail. C’est sans compter avec sa silhouette éléphantesque et son arrogance bizarre… Chef-d’œuvre de la littérature américaine, La Conjuration des imbéciles offre le génial portrait d’un Don Quichotte yankee inclassable, et culte.

« On ne peut pas lire ce livre, l’un des plus drôles de l’histoire littéraire américaine, sans pleurer intérieurement tous ceux que Toole n’a pas écrits. »
Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles

Traduit de l'anglais (Etats-Unis)
par Jean-Pierre Carasso
Préface de Walker Percy

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EAN : 9782264034885
Code sériel : 2010
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264034885
Code sériel : 2010
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Sabine57 28/03/2024
    Citation de Jonathan Swift, mise en épigraphe : « Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui. » Je me suis bien éclaté avec Ignatus qui est un sacré personnage hors normes et il a le don de taper sur les nerfs des gens qui l'entourent. Sa mère Mme Reilly a soif de retrouver sa liberté et commence a profiter de la vie mais son fils a du mal a accepter ses nouveaux amis. Comme elle n'en peux plus de son boulet de fils, elle va lui poser un ultimatum c'est de trouver du boulot pour participer aux frais de cette famille monoparentale car il consomme son gros bonhomme. Elle en a marre qu'il stagne dans sa chambre à écrire ses articles incendiaires à s'empiffrer de nourriture et à boire des litres de Dr Nut. "Dr. Nut était une boisson gazeuse produite par la World Bottling Company, basée à la Nouvelle-Orléans. Il a été introduit dans les années 1930 et a été produit jusqu’à la fin des années 1970." Ignatus a du mal à s'intégrer dans le monde du travail et ne trouve rien de mieux que d'écrire des articles ravageurs et il va déclencher des conflits partout où il passe dans la rue, au cabaret les folles nuits où pendant ses heures de travail. Le plus marrant c'est qu'après avoir mis une bombe dans l'entreprise Levy, il va vendre des hot-dogs, le souci c'est qu'il en mange plus qu'il n'en vend. Son anneau gastrique va lui faire la misère avec tout ce qu'il se gave de nourriture. Pour ses employeurs, ce gros bonhomme moustachu à la casquette bleu c'est le diable en personne. Pour Ignatus l'enfer c'est les autres. C'était un roman humoristique incroyable et vraiment à mourir de rire. Pour ceux qui ne l'ont pas encore lu, je vous le conseille vivement. Citation de Jonathan Swift, mise en épigraphe : « Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui. » Je me suis bien éclaté avec Ignatus qui est un sacré personnage hors normes et il a le don de taper sur les nerfs des gens qui l'entourent. Sa mère Mme Reilly a soif de retrouver sa liberté et commence a profiter de la vie mais son fils a du mal a accepter ses nouveaux amis. Comme elle n'en peux plus de son boulet de fils, elle va lui poser un ultimatum c'est de trouver du boulot pour participer aux frais de cette famille monoparentale car il consomme son gros bonhomme. Elle en a marre qu'il stagne dans sa chambre à écrire ses articles incendiaires à s'empiffrer de nourriture et à boire des litres de Dr Nut. "Dr. Nut était une boisson gazeuse produite par la World Bottling Company, basée à la Nouvelle-Orléans. Il a été introduit dans les années 1930 et a été produit jusqu’à la fin des années 1970." Ignatus a du mal à s'intégrer dans le monde du travail et ne trouve...
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  • margarethpolo 27/03/2024
    Un livre très troublant pour moi qui m'a renvoyée à mon enfance et adolescence. Les sentiments n'ont pas de frontière. La bêtise non plus. Ces personnages haut en couleur, pathétiques sont d'autant d'échecs magnifiques, d'échecs nécessaires qui nous hantent et nous rappellent combien nous sommes humains dans nos imperfections aussi. Que ferions nous ici bas si ce n'est pour que les dieux puissent écrire notre histoire. "Quand l'homme pense, Dieu rit".
  • Brice_B 04/03/2024
    Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2006) Ce livre publié après le suicide de son auteur est une bien étrange recette, je vous assure. Aussi étrange que cela puisse paraître, mon avis rejoindra celui de Walker Percy, l’écrivain qui, persuadé par la mère de Toole onze ans après sa mort, fit publier son ouvrage. Dans sa préface, il indique qu’au début de la lecture, il était intrigué et mitigé, mais pas assez déçu pour stopper la lecture ; puis qu’ensuite l’œuvre s’est relevée à lui, imposant parfois quelques fou-rires. Dans les premières pages de la lecture, nous faisons connaissance avec ce personnage haut en couleur et répugnant qu’est Ignatus Reilly, obèse, sale, mal habillé, psychotique un brin paranoïaque, érudit sans emploi, vivant chez sa mère. Ignatus est fascinant, et le lecteur suit ses folles aventures d’un scandale sur la voie publique, jusqu’a, ses frasques de vendeur de Hot-Dog déguisé en pirate en passant par la case des Pantalons Levy et du parti de la paix. L’oeuvre ne ressemble à aucune autre, tout y est savoureusement désordonné, et l’on passe d’une émotion à l’autre avec une facilité déconcertante, ou l’on en arrive à éprouver de la haine ou de la répulsion avant de partir dans un fou-rire nerveux. Parce que ce roman est avant tout et surtout un roman très drôle, à prendre avec beaucoup de distance et de second degré, sur un personnage décalé et un peu fou. Je ne sais pas s’il méritait le prix Pulitzer, mais il méritait au moins deux choses très sûres : être publié, et être lu. Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2006) Ce livre publié après le suicide de son auteur est une bien étrange recette, je vous assure. Aussi étrange que cela puisse paraître, mon avis rejoindra celui de Walker Percy, l’écrivain qui, persuadé par la mère de Toole onze ans après sa mort, fit publier son ouvrage. Dans sa préface, il indique qu’au début de la lecture, il était intrigué et mitigé, mais pas assez déçu pour stopper la lecture ; puis qu’ensuite l’œuvre s’est relevée à lui, imposant parfois quelques fou-rires. Dans les premières pages de la lecture, nous faisons connaissance avec ce personnage haut en couleur et répugnant qu’est Ignatus Reilly, obèse, sale, mal habillé, psychotique un brin paranoïaque, érudit sans emploi, vivant chez sa mère. Ignatus est fascinant, et le lecteur suit ses folles aventures d’un scandale sur la voie publique, jusqu’a, ses frasques de vendeur de Hot-Dog déguisé en pirate en passant par la case des Pantalons Levy et du parti de la paix. L’oeuvre ne ressemble à aucune autre, tout y est savoureusement désordonné, et l’on passe d’une émotion à l’autre avec une facilité déconcertante, ou l’on en arrive à éprouver de la haine ou de la répulsion avant...
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  • Saturnia 28/02/2024
    Sacré roman! On y rentre étonné, on en sort épuisé ! Mais entre les deux , quelles aventures ! Ignatius ,gros bébé trentenaire nous promène dans son univers bigarré où les règles de la société sont allègrement piétinées. Il vit à la Nouvelle Orléans avec sa mère et ce couple improbable bataille pour que chacun puisse sauver sa propre liberté. Ignatius se confronte à un monde pour lequel il est parfaitement inadapté , mais qui est le plus déjanté des deux? Original et puissant !
  • assyuterty 17/02/2024
    Non seulement je suis un piètre écrivain (et j'entend par là simplement le fait d'écrire), mais en plus je n'ai pas trop envie de perdre mon temps à écrire des critiques de livres que probablement personne - ou presque- ne lira Par contre je tiens absolument à laisser une critique de ce livre que je considère un chef d'oeuvre absolu. Toutes les louanges que vous rencontrerez dans les nombreux commentaires ici-là, sont absolument méritées. Ce livre doit être placé sur le podium des oeuvres eternelles de la littérature. S'il ne s'y trouve pas encore, mon ami, sachez que c'est tout simplement parce que l'auteur s'ext suicidé à l'âge de 30 ans, et n'a donc n'a laissé à la postérité, en tout et pour tout, que deux livres: celui-ci et un autre, qui a pour titre La bible de néon. Ce dernier est de moindre qualité, mais il faut tenir en compte le fait qu'il l'écriva étant adolescent. On peut donc considérer que John Kennedy Toole a écrit UNE seule oeuvre littéraire, et que cela fut suffisant pour revendiquer en son nom, et post-mortem, un siège à l'Olympe de la littérature universelle. Pour terminer je vais faire preuve d'un peu d'intolérance et de présomption et je m'en excuse par avance: quiconque considère La conjuration des imbéciles comme un livre médiocre, c'est tout bonnement qu'il/elle n'y a rien saisi.Non seulement je suis un piètre écrivain (et j'entend par là simplement le fait d'écrire), mais en plus je n'ai pas trop envie de perdre mon temps à écrire des critiques de livres que probablement personne - ou presque- ne lira Par contre je tiens absolument à laisser une critique de ce livre que je considère un chef d'oeuvre absolu. Toutes les louanges que vous rencontrerez dans les nombreux commentaires ici-là, sont absolument méritées. Ce livre doit être placé sur le podium des oeuvres eternelles de la littérature. S'il ne s'y trouve pas encore, mon ami, sachez que c'est tout simplement parce que l'auteur s'ext suicidé à l'âge de 30 ans, et n'a donc n'a laissé à la postérité, en tout et pour tout, que deux livres: celui-ci et un autre, qui a pour titre La bible de néon. Ce dernier est de moindre qualité, mais il faut tenir en compte le fait qu'il l'écriva étant adolescent. On peut donc considérer que John Kennedy Toole a écrit UNE seule oeuvre littéraire, et que cela fut suffisant pour revendiquer en son nom, et post-mortem, un siège à l'Olympe de la littérature universelle. Pour terminer je vais faire preuve d'un peu d'intolérance et de présomption...
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