Lisez! icon: Search engine
La vie à deux
Benoîte Groult (traduit par)
Date de parution : 07/07/2011
Éditeurs :
10/18

La vie à deux

Benoîte Groult (traduit par)
Date de parution : 07/07/2011
De sa plume si finement assassine, la brillante Dorothy Parker épingle les éternelles faiblesses de l’amoureux...

Qu'il s'agisse d’une amoureuse, tremblante près d'un téléphone ou de cette ex-reine de beauté qui cherche à prolonger ses illusions, chacun des personnages de ce recueil de nouvelles devient attachant...

Qu'il s'agisse d’une amoureuse, tremblante près d'un téléphone ou de cette ex-reine de beauté qui cherche à prolonger ses illusions, chacun des personnages de ce recueil de nouvelles devient attachant parce qu'il nous ressemble. Pour reprendre le mot d'Edmund Wilson, les écrits de Dorothy Parker nous renvoient l'écho d'une voix...

Qu'il s'agisse d’une amoureuse, tremblante près d'un téléphone ou de cette ex-reine de beauté qui cherche à prolonger ses illusions, chacun des personnages de ce recueil de nouvelles devient attachant parce qu'il nous ressemble. Pour reprendre le mot d'Edmund Wilson, les écrits de Dorothy Parker nous renvoient l'écho d'une voix à nulle autre semblable. Écoutons-la nous parler de nous.

« A côté de ça, le napalm, c’est de la guimauve ! »
Elisabeth Quin

Préfacé et traduit de l’américain
par Benoîte Groult

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782264054456
Code sériel : 1599
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264054456
Code sériel : 1599
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • givrelire 31/12/2023
    Après cette lecture, véritable radiographie sociale, vous aurez toutes les cartes en main : mesquinerie, bourgeoisie, radinerie, hypocrisie, mièvrerie, jalousie, goujaterie, et cela va sans dire, tous les non-dits. A ce jeu de société, si l'on y gagne parfois un mari, on l'en est que plus mari. Je pensais foret m'ennuyer dans cette société compassé et un peu datée, si l'écriture n'y avait pas fait souffler un vent de fantaisie et si le rythme de la nouvelle ne m'avait permis d'en savourer chacune comme autant de sucrerie.
  • AuroreK 30/03/2022
    La vie de Dorothy Parker est assez singulière ; ses écrits eurent beaucoup de succès avant de tomber dans l'oubli, elle côtoya les plus grands de l'Amérique du XXe avant de sombrer dans l'alcoolisme et de terminer sa vie dans une totale solitude. J'ai beaucoup aimé l'humour noir et la satire qui ressortent de ce recueil de nouvelles. Attention, il faut aimer l'humour un peu grinçant puisque l'humour devient "la politesse du désespoir". Les scènes présentées sont comme des esquisses de la vie quotidienne. Les destins des personnages sont assez tragiques et misérables, mais l'écriture est très agréable et les dialogues sont fantastiques, comme dans "Quelle soirée formidable !" où un buveur se rend compte des faux-pas qu'il a fait la veille suite à quelques verres de trop. J'ai préféré les nouvelles qui se rapportent au couple ; celles se rapportant à un autre type d'amour, un amour familial entre une grand-mère et son petit-fils sourd par exemple, étaient trop violentes. Une belle découverte !
  • AliceFee 14/02/2022
    Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Vie à Deux et Comme une Valse ? "J'ai beaucoup entendu parler de Dorothy Parker, j'ai même lu un roman dont elle était l'héroïne, il était donc plus que temps que je découvre sa plume et je suis ravie que 10 18 réédite ses recueils de nouvelles avec d'aussi jolies couvertures." Dites-nous en un peu plus sur son histoire... "Il s'agit d'un recueil de nouvelles qui, comme son titre l'indique, est centré sur le couple." Mais que s'est-il exactement passé entre vous ? "J'ai beaucoup aimé l'humour, la finesse, le cynisme de Dorothy Parker. Elle nous décrit des scènes qui sont à la fois délicieusement absurdes et cruellement réalistes. Elle pousse le trait mais je vous mets au défi de ne pas reconnaître la vie elle-même dans chacun de ses mots. Vous vous y reconnaitrez aussi sûrement à un moment ou à un autre mais ce sera plus difficile à avouer. Elle décrit à merveille et dénonce les travers de la société new-yorkaise et son époque. Souvent, tout en paraissant se moquer de plus vulnérable, c'est bien celui qui en profite qu'elle ridiculise. Tout un programme, non ?" Et comment cela s'est-il fini ? "Je garde une préférence pour l'autre recueil, Comme une Valse, qui est légèrement plus lumineux mais les deux sont à découvrir et à savourer."Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Vie à Deux et Comme une Valse ? "J'ai beaucoup entendu parler de Dorothy Parker, j'ai même lu un roman dont elle était l'héroïne, il était donc plus que temps que je découvre sa plume et je suis ravie que 10 18 réédite ses recueils de nouvelles avec d'aussi jolies couvertures." Dites-nous en un peu plus sur son histoire... "Il s'agit d'un recueil de nouvelles qui, comme son titre l'indique, est centré sur le couple." Mais que s'est-il exactement passé entre vous ? "J'ai beaucoup aimé l'humour, la finesse, le cynisme de Dorothy Parker. Elle nous décrit des scènes qui sont à la fois délicieusement absurdes et cruellement réalistes. Elle pousse le trait mais je vous mets au défi de ne pas reconnaître la vie elle-même dans chacun de ses mots. Vous vous y reconnaitrez aussi sûrement à un moment ou à un autre mais ce sera plus difficile à avouer. Elle décrit à merveille et dénonce les travers de la société new-yorkaise et son époque. Souvent, tout en paraissant se moquer de plus vulnérable, c'est bien celui qui en profite qu'elle ridiculise. Tout un programme, non...
    Lire la suite
    En lire moins
  • nalaba 25/01/2022
    Dorothy Parker, bien connue pour son esprit caustique, figure littéraire majeure de l’Amérique de la première moitié du XXème siècle, nous offre ici un festival de nouvelles qui se conjuguent en une fresque, mordante et pleine d’humour, de la haute société new yorkaise de son temps. Elle nous donne à voir in situ, dans le bel écrin des salons new yorkais, l’incommunicabilité entre des êtres censés être proches, mari et femme, amant et maîtresse, amies de toujours, enfants rassemblés autour d’un vieux père mourant, fils adoptif censé tout avoir, sauf l’essentiel, l’amour de ses parents. Elle nous donne à entendre de manière indirecte, mais d’autant plus efficace qu’elle semble laisser les êtres se mettre eux mêmes en scène, le drame quotidien qui se joue, sans cesse répété : l’aveuglement des uns sur les autres (et inversement), le manque d’empathie affleurant sous une politesse de convenance glacée, les lourds silences résultant du manque d’intérêt pour autrui, l’enfermement irrémédiable des êtres, l’incapacité d’être soi, le carcan des conventions sociales et de la respectabilité, le racisme ordinaire drapé dans les couleurs de la vertu (Arrangement en noir et blanc). Et si les langues se délient parfois, c’est pour faire place à de grands moments parodiques ; face à ces non conversations, à ces professions de foi trahissant les travers des locuteurs, leur médiocrité et leur handicap affectif, on regretterait le silence, si ce n’est que l’on explose quand même de rire. Ces grotesques tentatives de communication traduisent en effet l’illusion naïve que chacun se fait de lui même et de sa position centrale dans un microcosme mondain qui ne fait qu’entretenir l’ignorance, l’irréalité, l’isolation du monde. Les plus aveugles, comme anesthésiés, ne veulent pas savoir qu’ils sont, au fond, malheureux. Ce n’est que quand la crise éclate qu’un semblant de lucidité leur vient, comme on réveille une plaie mal fermée, et qu’ils finissent par s’en rendre compte, perplexes de chercher en vain le bonheur dans leur écrin doré, incapables d’en tirer les conséquences. On imagine que l’insecte, avant de se figer, se débat dans l’ambre. Dorothy Parker nous renvoie l’image d’une infinie solitude, où parfois passe, telle une ombre, une « vraie » personne sous les traits d’une servante noire (Vêtir ceux qui sont nus) ou d’une infirmière aux traits chevalins (La Jument), dotée d’un cœur sensible et souffrant. Un être qui, en dépit de son inexistence sociale, met en abîme la farce désespérée de ces tristes pantins, les (not so) happy few de la high society. Nathalie Barrié, de Nouvelle Donne Dorothy Parker, bien connue pour son esprit caustique, figure littéraire majeure de l’Amérique de la première moitié du XXème siècle, nous offre ici un festival de nouvelles qui se conjuguent en une fresque, mordante et pleine d’humour, de la haute société new yorkaise de son temps. Elle nous donne à voir in situ, dans le bel écrin des salons new yorkais, l’incommunicabilité entre des êtres censés être proches, mari et femme, amant et maîtresse, amies de toujours, enfants rassemblés autour d’un vieux père mourant, fils adoptif censé tout avoir, sauf l’essentiel, l’amour de ses parents. Elle nous donne à entendre de manière indirecte, mais d’autant plus efficace qu’elle semble laisser les êtres se mettre eux mêmes en scène, le drame quotidien qui se joue, sans cesse répété : l’aveuglement des uns sur les autres (et inversement), le manque d’empathie affleurant sous une politesse de convenance glacée, les lourds silences résultant du manque d’intérêt pour autrui, l’enfermement irrémédiable des êtres, l’incapacité d’être soi, le carcan des conventions sociales et de la respectabilité, le racisme ordinaire drapé dans les couleurs de la vertu (Arrangement en noir et blanc). Et si les langues se délient parfois, c’est pour faire place à de grands moments...
    Lire la suite
    En lire moins
  • lehibook 27/05/2019
    « Desperate Housewife » mais hard , la solitude à deux des tableaux de Hooper mais noyée dans le fiel , à faire fuir la vie de couple , la société , l’humanité mais ce n’est que littérature n’est-ce pas ?
Inscrivez-vous à la newsletter 10/18 pour encore plus d'inspirations !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…