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Le Collier de la reine - Ange Pitou
Date de parution : 26/11/1990
Éditeurs :
Bouquins

Le Collier de la reine - Ange Pitou

Date de parution : 26/11/1990

Le Collier de la reine a pour grand thème les caprices de Marie-Antoinette. Entraînée dans les complets de l'intrigante comtesse de La Motte - qui utilise sa ressemblance avec une...

Le Collier de la reine a pour grand thème les caprices de Marie-Antoinette. Entraînée dans les complets de l'intrigante comtesse de La Motte - qui utilise sa ressemblance avec une soubrette pour voler le fabuleux collier -, la souveraine, d'abord accusée d'adultère et du vol, est enfin innocentée, mais le...

Le Collier de la reine a pour grand thème les caprices de Marie-Antoinette. Entraînée dans les complets de l'intrigante comtesse de La Motte - qui utilise sa ressemblance avec une soubrette pour voler le fabuleux collier -, la souveraine, d'abord accusée d'adultère et du vol, est enfin innocentée, mais le discrédit qui la touche marque le début de la chute de la monarchie française.
Ange Pitou, le jeune héros qui a donné son titre au roman, être naïf et innocent, est subitement tiré de sa campagne et jeté dans la tempête de la Révolution et des passions meurtrières qui s'y déchaînent. L'Histoire véritable prend le pas sur l'imaginaire, même si l'amour - celui de Marie-Antoinette pour le comte de Chamy, celui d'Andrée de Taverney pour le même comte de Charny, celui de Pitou pour Catherine - tisse la toile de fond du récit et en détermine les grands moments.
Guy Schoeller.

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EAN : 9782221064504
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1220
Format : 196 x 133 mm
EAN : 9782221064504
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1220
Format : 196 x 133 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Merlin09000 13/04/2024
    "Le Collier de la reine est l'un des romans les plus romanesques d'Alexandre Dumas. Il se consacre à un épisode authentique du règne de Marie-Antoinette. La machiavélique comtesse de La Motte trame de ténébreuses intrigues et tend un piège qui révèle que la reine est une femme exposée aux atteintes du monde et aux violences de la passion. La prémonition d'une fin terrible plane sur toute la fiction et l'inscrit dans l'Histoire." Excellent roman de Alexandre DUMAS que j'ai vraiment eu plaisir à lire.
  • katell 17/10/2023
    Août, chez Les classiques, c’est fantastique on mettait en avant deux monuments de la littérature classique : Dumas et Dickens. Mon cœur a balancé longtemps avant que je ne sorte d’une étagère de la bibliothèque « Le collier de la reine » d’Alexandre Dumas. Dans ce roman, Dumas s’empare d’un épisode historique authentique du règne de Louis XVI : la reine Marie-Antoinette a refusé une parure de diamants, une véritable merveille, pour permettre au Royaume de France de construire un navire un guerre. Le geste de la reine, inattendu, lui offre un regain de popularité, elle la frivole, l’évaporée au rythme dépensier extraordinaire. Cependant, la reine reste une femme et sera victime d’une escroquerie qui défraiera la chronique politique et judiciaire de la Cour de Louis XVI. La monarchie est en pleine décrépitude, sapée par les dépenses outrancières alors que la famine ravage les campagnes et les villes suite à plusieurs années de récoltes désastreuses, par les intrigues de la Cour, par l’émancipation de la jeune république des Etats-Unis d’Amérique, par les idées des Lumières, par une bourgeoisie qui ne supporte plus de n’avoir que trop peu de pouvoir alors qu’elle détient l’argent. Et puis …. il y a le fameux et mystérieux Comte de Cagliostro, étrange marionnettiste de l’ombre, prenant le rôle d’un vengeur masqué. Ses mille vies, si tant est qu’il ne soit pas immense charlatan sur les bords, lui confère une vision à long terme d’une société agitée depuis de nombreuses années par un désir irrépressible d’émancipation. Il actionnera quelques leviers, à bon escient, pour semer les graines d’une discorde, d’un divorce sanglant entre la monarchie et le peuple, divorce consommé dans le sang et la terreur un certain 14 juillet 1789. Comme Cagliostro connaît bien la nature humaine, qu’elle soit habillée de soie, de dentelles ou de simple habits de drap. Il n’a guère d’efforts à fournir pour forcer le destin : une Madame de La Motte, descendante des Valois, dont l’âme calculatrice et vipérine mettra en place un abominable piège à Marie-Antoinette, un Cardinal de Rohan coincé entre son orgueil et son admiration amoureuse pour la reine. Cette dernière apparaît au lecteur comme une femme qui ne peut se fier à personne tant elle est exposée aux atteintes du monde politique et aux affres violentes de la passion et de l’interdit. Sur elle plane, tout au long du roman, le poids de l’Histoire, l’ombre du couperet révolutionnaire, l’action se déroule trois ou quatre ans avant la chute de la Bastille. Le lecteur sait que sonne le glas du couple royal, que des têtes tomberont à un rythme infernal, ce qui donne, avec intensité, le frisson lors de la lecture. « Le collier de la reine » serait un des romans les plus romanesques d’Alexandre Dumas et e ne puis qu’abonder en ce sens tant les intrigues, traquenards, amours interdites, soupirants désespérés, fausse reine, diamants convoités par tous, faux et usage de faux, trahisons et passion se succèdent à un rythme endiablé. Les dialogues sont percutants, leurs répliques sont dignes d’une pièce de théâtre, les personnages à la hauteur du texte voulu par l’auteur. Les rebondissements sont multiples et jubilatoires, j’ai eu peur pour la reine, j’ai voué aux gémonies Mme de La Motte, j’aurais aimé secouer Louis XVI pour qu’il se réveille et constate l’étendue des dégâts, j’ai souffert pour la jeune Andrée de Taverney, dame de compagnie et confidente de la reine, amoureuse d’un homme qui en aime une autre, inaccessible, j’ai apprécié le duel des deux amoureux de Marie-Antoinette, Olivier de Charny et Philippe de Taverney, j’ai suivi avec amusement le plan des compagnons d’escroquerie de Beausire. Comme parfois les gredins peuvent être naïfs ou se faire doubler de manière cocasse ! Alexandre Dumas manie la langue française avec un style plein de panache (ahhhh ces délicieux usage du subjonctif imparfait, que c’est beau!), il déploie son sens de la réplique, ses personnages expressifs, surprenants parfois, judicieusement mis en scène. Certains font échos à d’autres, ainsi Mme de La Motte est-elle un écho de la Milady des « Trois Mousquetaires », comme son flétrissement en place publique. Les héros du roman ne sont pas particulièrement sympathiques tant leur avidité, leur orgueil, leur hypocrisie ou leur naïveté incommensurables donnent envie de les secouer…cependant ils sont tellement humains qu’il est difficile de vouloir en faire des êtres pétris de romantisme chevaleresque. Comme le souligne la quatrième de couverture, il n’y aura pas de fin heureuse et ce pour personne… le poids de l’Histoire en marche impossible à occulter. « Le collier de la reine », c’est neuf cent pages haletantes au cours desquelles on frissonne, on rit, on ricane, on pleure, on sourit ou on invective, le souffle épique parcourt ds passages et c’est exaltant. Du grand art romanesque et dramaturgique.Août, chez Les classiques, c’est fantastique on mettait en avant deux monuments de la littérature classique : Dumas et Dickens. Mon cœur a balancé longtemps avant que je ne sorte d’une étagère de la bibliothèque « Le collier de la reine » d’Alexandre Dumas. Dans ce roman, Dumas s’empare d’un épisode historique authentique du règne de Louis XVI : la reine Marie-Antoinette a refusé une parure de diamants, une véritable merveille, pour permettre au Royaume de France de construire un navire un guerre. Le geste de la reine, inattendu, lui offre un regain de popularité, elle la frivole, l’évaporée au rythme dépensier extraordinaire. Cependant, la reine reste une femme et sera victime d’une escroquerie qui défraiera la chronique politique et judiciaire de la Cour de Louis XVI. La monarchie est en pleine décrépitude, sapée par les dépenses outrancières alors que la famine ravage les campagnes et les villes suite à plusieurs années de récoltes désastreuses, par les intrigues de la Cour, par l’émancipation de la jeune république des Etats-Unis d’Amérique, par les idées des Lumières, par une bourgeoisie qui ne supporte plus de n’avoir que trop peu de pouvoir alors qu’elle détient l’argent. Et puis …. il y a le fameux et mystérieux...
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  • Lamifranz 26/07/2022
    « Le Collier de la Reine » (1849) est le second volume des « Mémoires d’un médecin », juste après « Joseph Balsamo » (1846) et avant « Ange Pitou » (1850) et « La Comtesse de Charny » (1852). Si le thème général du cycle reste toujours centré sur la décadence de la monarchie et la progression inexorable vers la Révolution, l’action se fixe essentiellement sur l’affaire qui donne son titre au roman : l’affaire du collier de la Reine. Rappelons en quelques mots les faits historiques : entre 1784 et 1786, une intrigante Mme de La Motte, s’insinue dans l’entourage de la reine Marie-Antoinette et la compromet gravement dans une affaire d’escroquerie : 1 – Le roi présente à la reine un magnifique collier d’une valeur de plus d’un million et demi de livres, soit à peu près 18 millions de nos euros. La reine le refuse et l’invite plutôt à investir cet argent dans un vaisseau pour aider les insurgés américains. 2 – Le cardinal de Rohan, manipulé par la comtesse de la Motte, et souhaitant se rapprocher de la Reine, achète le collier et le remet à la comtesse. 3 – L’aventurière s’adjuge l’aide de Cagliostro (Joseph Balsamo) et celle d’une prostituée (Nicole-Oliva dans le roman) qui se trouve être un sosie exact de la Reine. Vue à plusieurs reprises en des lieux indus, et en présence de personnes peu recommandables, celle-ci compromet gravement la souveraine, déjà lourdement ciblée par des libelles et des pamphlets orduriers. 4 – Le cardinal s’inquiète, ne voyant pas la reine porter le collier, et retarde le paiement des traites, les joailliers de leurs côtés ne voyant rien venir s’adressent directement à Marie-Antoinette qui tombe des nues et le scandale éclate. 5 – La comtesse de la Motte est condamnée à la prison à perpétuité à la Salpêtrière, après avoir été fouettée et marquée au fer rouge sur les deux épaules du « V » de « voleuse ». Le cardinal de Rohan qui n’est pas coupable de vol mais seulement d’avoir été imprudent et victime de machination, est acquitté. La principale victime est la Reine qui se voit montrée du doigt, bien qu’innocente. A travers elle, c’est toute la monarchie qui est discréditée. Sur cette trame historique Dumas et Maquet brodent un roman complexe où les manipulations se multiplient, où les complots pullulent, où les intérêts politiques et amoureux se heurtent les uns aux autres. Car n’oublions pas qu’Andrée de Taverney est amoureuse d’Olivier de Charny, lui-même amoureux de la Reine. Le Cardinal qui cherche à se faire bien voir de la Reine, en est haï. Cagliostro (Joseph Balsamo), tisse sa toile dans l’ombre et manipule tout le monde. L’un des moments les plus forts du roman se situe dans le prologue dans une scène particulièrement édifiante (et apparemment véridique) où Cagliostro dévoile leur avenir à plusieurs personnages historiques : La Pérouse, la comtesse du Barry, Condorcet ou Gustave III de Suède (le comte de Haga), ainsi que l'exécution de Louis XVI. Moins connue que la trilogie des « Mousquetaires » ou celle des « Valois », la tétralogie des « Mémoires d’un médecin » tient son lot de surprises, de suspense, d’action et d’intrigues. Même si les personnages sont un peu moins attachants, moins empathiques, ils restent quand même hautement addictifs, on se demande à chaque page, comment ça va finir ! C’est tout Dumas, ça ! « Le Collier de la Reine » (1849) est le second volume des « Mémoires d’un médecin », juste après « Joseph Balsamo » (1846) et avant « Ange Pitou » (1850) et « La Comtesse de Charny » (1852). Si le thème général du cycle reste toujours centré sur la décadence de la monarchie et la progression inexorable vers la Révolution, l’action se fixe essentiellement sur l’affaire qui donne son titre au roman : l’affaire du collier de la Reine. Rappelons en quelques mots les faits historiques : entre 1784 et 1786, une intrigante Mme de La Motte, s’insinue dans l’entourage de la reine Marie-Antoinette et la compromet gravement dans une affaire d’escroquerie : 1 – Le roi présente à la reine un magnifique collier d’une valeur de plus d’un million et demi de livres, soit à peu près 18 millions de nos euros. La reine le refuse et l’invite plutôt à investir cet argent dans un vaisseau pour aider les insurgés américains. 2 – Le cardinal de Rohan, manipulé par la comtesse de la Motte, et souhaitant se rapprocher de la Reine, achète le collier et le remet à la comtesse. 3 – L’aventurière s’adjuge l’aide de Cagliostro (Joseph Balsamo) et...
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  • m1rtial 26/12/2021
    Les ouvrages d'Alexandre Dumas sont pour les plus connus absolument magistraux La Reine Margot La dame de Monsoreau Les Quarante Cinq ... Les mémoires d'un médecin avec notamment Joseph Balsamo et Le collier de la reine ... Une peinture sublime d'une grande aristocratie en déclin pourchassee et massacrée pendant la Révolution Française. Le romantisme et le romanesque s'y mêle avec brio pour former un chef d'œuvre. Dumas pour les amateurs d'histoire c'est vraiment la base la référence.
  • Nitocris2021 04/06/2021
    Deuxième volume de la saga des Mémoires d'un médecin, cet opus est un pur roman qui nous entraîne sur les traces de la reine Marie-Antoinette et de l'aventurière Jeanne de la Motte à quelques années de la Révolution. On voit Andrée tomber amoureuse et se sacrifier pour la reine. Les personnages vivent leurs destins romanesques sous nos yeux brillants de curiosité. Un superbe roman.
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