« Hamit Bozarslan propose une mise en perspective historique de la violence
au Proche-Orient. Il montre le rôle des enjeux économiques et sociaux qui
projettent des générations successives tantôt dans le culte de la lutte armée,
tantôt dans une fuite en avant sacrficielle. Il répertorie les lieux et les
moments où apparaissent de nouveaux discours qui légitiment le recours aux
armes. L'auteur fait aussi une nouvelle lecture d'Al-Qaida. »
LE
FIGARO
« Une observation superficielle de l'actualité
proche-orientale entretient la déprimante illusion de cycles éternellement
renouvelés d'aveugle violence. La crise serait fatale, les problèmes insolubles
et la vendetta prélèverait sans fin son sanglant tribut sur les sociétés et les
peuples. Cette vision essentialiste et pessimiste évacue toute possibilité de
mise en perspective ou de processus politique. C'est pourquoi le livre d'Hamit
Bozarslan est bienvenu, en ce qu'il replace les convulsions actuelles dans une
séquence longue de plus d'un siècle. »
LE MONDE DIPLOMATIQUE
«
La violence est, hélas, la chose la mieux partagée du monde. Cependant, depuis
des siècles, elle apparaît comme une constante historique au Moyen-Orient.
Hamit Bozarslan, pour sa part, s'en tient à la période 1906-2008, époque au
cours de laquelle celle-ci "s'épanouit", se radicalise pour toucher non
seulement "les infidèles", mais également les "princes impies", et se diversifie
dans ses formes à partir de 1982, avec le développement des attentats-suicides.
Par-delà son approche chronologique, l'auteur cherche à en saisir le fil
conducteur et à en explorer les causes. »
POLITIQUE
ÉTRANGÈRE