L'Ile des oubliés : Le livre de Victoria Hislop

Le début est bien dynamique on avance vite le style narratif n'est pas trop détaché. Dans le 4e de couverture il est indiqué qu'Alexis faisait une enquête sur son histoire familiale en fait il n'y a pas vraiment d'enquête. Elle rencontre juste une amie de la famille Fotinie qui pendant le reste du livre pratiquement va raconter l'histoire de la famille. On y découvre la vie des parents de Maria et d' Anna qui est la mère de Sophia la mère d'Alexis. On y découvre la lèpre, la vie sur l'île de Spinalonga où les lépreux sont confinés. On s'aperçoit que la vie là-bas finalement est plus agréable au niveau confort que certaines villes de la côte. Cependant les histoires familiales prennent beaucoup le pas et le style narratif est beaucoup plus impersonnel, ce n'est pas une amie de la famille qui raconte non c'est une histoire racontée d'un point de vue historique. L'histoire d'Anna et de Maria et de leurs parents est évoquée chronologiquement voire de manière chirurgicale. L'action est beaucoup trop lente, beaucoup trop de détails sur la vie d'Anna et de Maria. Et puis on arrive à la fin où Sophia la mère d'Alexis vient pour raconter l'épilogue. Finalement le début et la fin à mon avis ne servent pas à grand-chose, n'apportent rien à l'histoire. J'ai eu un peu de mal à lire le livre et paradoxalement j'avais envie de connaître la suite. À mon avis l'histoire est très intéressante, mais le style narratif ne m'a pas convenu.

Mon avis est mitigé sur ce roman, le début à été très difficile pour moi, trop de descriptions et les états d’âmes de l’héroïne ne sont pas intéressants puis on part dans le passé. Je croyais qu'on aurait des allers retours avec le présent mais non le premier et le dernier chapitre ne servent pas à grand chose, l’histoire de la famille est livrée en seul bloc. Nous avons donc l’histoire de la grand mère de l’héroïne puis celle de sa mère et de sa tante. L’histoire de spinalonga, de la lèpre est intéressante mais les histoires de cœur et de famille prennent le pas sur ce thème intéressant. Donc même si j'ai apprécié l’histoire d’Anna et de Maria, personnages tout de même attachants, ce n'est pas à cela que je m’attendais et le style de l’auteure ne m’a pas donné envie de lire d’autres livres d’elle.

Le souhait d'Alexis, une jeune archéologue londonnienne de lever le voile sur son histoire familliale sur la quelle sa mère garde obstinement le silence est le point de départ de cette histoire centrée sur les femmes de la famille. Le livre m'a bien plus au départ,j'ai trouvé originale l'histoire de cette ile abritrant une léproserie et la façon dont on l'aborde et offre un regard différent sur les personnes atteintes de la maladie. Toutefois j'ai décroché en chemin (mais j'ai fini le roman, j'abandonne rarement une lecture) surtout à cause de la place et du traitement des histoires d'amour, un peu cliché et fatigant à la longue et des personnages bien trop tanchés à mon gout pour être véritablement interessants et attachants ( la "gentille" soeur, douce, discrete et devouée que le sort malmène versus la "méchante" soeur ambitieuse et égoiste, mais c'est aussi vrai pour beaucoup d'autres acteurs de l'histoire). Il n'y a,en fait pas de recherches faites par l'heroine puisqu'il s'agit d'un recit qu'elle écoute, néamoins le livre se lit vite et bien, il y a un rhytme plutôt bon et on y apprend quelques petites choses sur la culture crétoise.

Je suis décidément une passionnée de sagas familiales, et celle-ci ne fait pas exception ! Dès les premières pages, j’ai été embarquée dans cette histoire qui, malgré son exploration de la solitude et de l’éloignement, dépeint une famille profondément attachante. Chaque personnage apporte sa touche d’émotion et de réalisme, rendant la lecture immersive et sans temps mort. On ne s’ennuie pas une seule seconde !