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Mille ans de langue française, tome 2 : Nouveaux destins
Collection : Tempus
Date de parution : 30/05/2013
Éditeurs :
Perrin

Mille ans de langue française, tome 2 : Nouveaux destins

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Collection : Tempus
Date de parution : 30/05/2013

Déjà connu auprès d’un public de passionnés, les Mille ans de langue française seront désormais accessibles en version poche. Une sortie qui fera date. Pour l’occasion, les auteurs ont travaillé à une version plus courte mais sans rien édulcorer de la version brochée.

Ce second volume offre un parcours long de trois cents ans en s’ouvrant sur le début du XVIIIe siècle, première époque du français " moderne ". Dès lors, la langue...

Ce second volume offre un parcours long de trois cents ans en s’ouvrant sur le début du XVIIIe siècle, première époque du français " moderne ". Dès lors, la langue ne cesse plus de se diversifier, accompagnant les changements démographiques, politiques, culturels, sociaux des territoires où elle est parlée. Le...

Ce second volume offre un parcours long de trois cents ans en s’ouvrant sur le début du XVIIIe siècle, première époque du français " moderne ". Dès lors, la langue ne cesse plus de se diversifier, accompagnant les changements démographiques, politiques, culturels, sociaux des territoires où elle est parlée. Le français rayonne au-delà de ses frontières d’origine et s’impose, à l’instar des autres langues de la colonisation, à des peuples très éloignés de lui, engendrant ainsi de nouvelles cultures, et parfois de nouveaux parlers.
Au même moment, sur les territoires européens, l’explosion démographique, l’accès à l’éducation, les migrations, la diversification des médias ont influé à leurtour sur la physionomie du français pour créer sans cesse de nouvelles variétés, entre lesquelles chacun navigue, jusqu’à l’incroyable diversité d’aujourd’hui. Loin de toutes considérations exagérément techniques, ces " nouveaux destins " sont résolument ouverts sur le monde et animés tout au long du désir de montrer notre langue dans ses réalités les plus créatives.

Linguiste, Alain Rey est un lexicographe reconnu ; Frédéric Duval est maître de conférences à l’université Paul-Verlaine de Metz ; Gilles Siouffi, membre de l’IUF, est professeur delinguistique à l’université Paul-Valéry de Montpellier.

" Magnifique hommage à la langue, à son histoire et à sa diversité la plus vivante."
Marianne Hors-série, Juillet-Août 11

 

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EAN : 9782262042028
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262042028
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jmb33320 05/12/2020
    « L’appauvrissement culturel commence par la pauvreté du langage. Ce n’est pas le langage, ni l’état de cette langue, le français qui sont alors atteints, mais bien la qualité de ses produits : les paroles pauvres et violentes, les discours de banalité, les écrits incertains et invertébrés, la reproduction des modèles médiatiques et médiatisés, la paresse verbale et intellectuelle, l’une portant l’autre. » Ce second tome traite des trois cents dernières années de l’évolution de la langue française, des français serait-on tenté de dire après la lecture des chapitres consacrés à la francophonie et à l’état récent de notre langue. Ma citation ci-dessus s’efforce d’en donner un échantillon : ils sont beaucoup plus polémiques que ceux qui les précèdent, ce qui me semble normal tant les perspectives sont fluctuantes. Cet ouvrage met en avant quelques idées-forces particulièrement éclairantes : la mythification que représente l’idée d’une langue parvenue dans le passé à une sorte de perfection, et qui, depuis, décline, par exemple. Les langues évoluent sans cesse, du moins pour celles qui disposent encore de suffisamment de locuteurs. Car des langues disparues où en voie de disparition, il y en a une multitude… Pour des raisons personnelles j’ai été sensible aux chapitres relatifs à la quasi-disparition des parlers régionaux et locaux. Et au fait que la langue française elle-même est sensible aux terroirs qui sont les siens : des particularismes locaux, il y en a toujours eu et il y en aura encore. J’ai également beaucoup apprécié un chapitre sur les langages « parallèles » : argots, verlan, javanais … Ces deux tomes ont été pour moi une lecture au long cours, car réalisée petit à petit, sur plusieurs mois. Et franchement ils m’ont apporté énormément d’informations sans jamais m’ennuyer, ce qui est à relever. « L’appauvrissement culturel commence par la pauvreté du langage. Ce n’est pas le langage, ni l’état de cette langue, le français qui sont alors atteints, mais bien la qualité de ses produits : les paroles pauvres et violentes, les discours de banalité, les écrits incertains et invertébrés, la reproduction des modèles médiatiques et médiatisés, la paresse verbale et intellectuelle, l’une portant l’autre. » Ce second tome traite des trois cents dernières années de l’évolution de la langue française, des français serait-on tenté de dire après la lecture des chapitres consacrés à la francophonie et à l’état récent de notre langue. Ma citation ci-dessus s’efforce d’en donner un échantillon : ils sont beaucoup plus polémiques que ceux qui les précèdent, ce qui me semble normal tant les perspectives sont fluctuantes. Cet ouvrage met en avant quelques idées-forces particulièrement éclairantes : la mythification que représente l’idée d’une langue parvenue dans le passé à une sorte de perfection, et qui, depuis, décline, par exemple. Les langues évoluent sans cesse, du moins pour celles qui disposent encore de suffisamment de locuteurs. Car des langues disparues où en voie de disparition, il y en a une multitude… Pour des raisons personnelles j’ai été sensible aux chapitres relatifs à...
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  • Pascalmasi 28/10/2020
    En hommage à Alain Rey, décédé ce jour Cher Monsieur, j'avais lu ce chef-d'oeuvre il y a une dizaine d'années et en avait adoré chaque page ! Ce qui pour un ouvrage de plus 1300 pages, fait déjà beaucoup. Comment vous remercier, vous et vos co-auteurs, pour cet immense travail ? Après l'avoir lu, je n'ai plus jamais porté sur ma langue le même regard qu'auparavant. Merci.
  • MicheleP 09/01/2014
    Un monument extrêmement précieux. Très documenté, avec une bibliographie irréprochablement complète. L’étude de l’histoire du français est très fouillée, le contraire des simplifications pédagogiques et des images d’Epinal linguistiques. Déboulonnés, le Serments de Strasbourg, le congrès de Tour ou l’ordonnance de Villers-Cotterêts ! Ah, mais, ce n’est pas comme ça que les choses se sont passées ! Et les auteurs font les analyses les plus fines de ce que j’appellerais des nébuleuses : celles des premiers textes en français, de la reconnaissance de l’existence de cette langue ("pas sa « naissance », malheureux !") ou des textes juridiques en vernaculaire, région par région. Le spécialiste y trouve son bonheur, le grand public, je me le demande, bien que j’aie lu ici une critique trouvant ce livre allègrement écrit. Osons la sincérité : bien que facile à lire, moi, la spécialiste pourtant, je le trouve fastidieux, « sopo » comme on disait dans les amphis. Sans nier son importance et les trésors d’informations qu’il offre. Souvent inégal, aussi : bien que l’ouvrage se revendique comme collectif, on sent assez que les chapitres ont des auteurs différents, de la même qualité scientifique, mais avec plus ou moins d’art dans l’exposition. Une autre caractéristique de l’ouvrage est qu’il est uniquement historique (mettant en parallèle les faits historiques et l’évolution de la langue) une approche historique, reconnaissons-le, largement teintée de sociolinguistique et donc très au fait des dernières tendances de l’histoire de la langue, mais il ne faut pas y chercher d’approche proprement linguistique : les causes internes des changements, les constitutions de systèmes, les grammaticalisations etc. ne sont absolument pas abordés. Est-ce un défaut ? non, pas forcément : l’ouvrage a sa cohérence, pourquoi y chercher plus ? Et pour ma part, je le remercie vivement d’exister. Un monument extrêmement précieux. Très documenté, avec une bibliographie irréprochablement complète. L’étude de l’histoire du français est très fouillée, le contraire des simplifications pédagogiques et des images d’Epinal linguistiques. Déboulonnés, le Serments de Strasbourg, le congrès de Tour ou l’ordonnance de Villers-Cotterêts ! Ah, mais, ce n’est pas comme ça que les choses se sont passées ! Et les auteurs font les analyses les plus fines de ce que j’appellerais des nébuleuses : celles des premiers textes en français, de la reconnaissance de l’existence de cette langue ("pas sa « naissance », malheureux !") ou des textes juridiques en vernaculaire, région par région. Le spécialiste y trouve son bonheur, le grand public, je me le demande, bien que j’aie lu ici une critique trouvant ce livre allègrement écrit. Osons la sincérité : bien que facile à lire, moi, la spécialiste pourtant, je le trouve fastidieux, « sopo » comme on disait dans les amphis. Sans nier son importance et les trésors d’informations qu’il offre. Souvent inégal, aussi : bien que l’ouvrage se revendique comme collectif, on sent assez que les chapitres ont des auteurs différents, de la même qualité scientifique, mais avec plus ou moins d’art dans l’exposition. Une autre caractéristique...
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