Nearly 25 years after the international bestselling De la part de la princesse morte (over 1 million copies sold in France, translated into 30 languages), Kenizé Mourad offers a new epic and passionate novel about the true story of an exceptional woman during an extraordinary...
Nearly 25 years after the international bestselling De la part de la princesse morte (over 1 million copies sold in France, translated into 30 languages), Kenizé Mourad offers a new epic and passionate novel about the true story of an exceptional woman during an extraordinary moment in history.
Almost an entire century before India gained its independence from Britain, one woman – Begum Hazrat Mahal – dares to stand up to the all-powerful British Empire.
She does so in 1856, after the British decided to annex the immensely wealthy state of Awadh, and its King, Wajid Ali Shah, left never to return.
As the King’s fourth wife and mother to his son, Hazrat Mahal leads the people’s uprising against the British’s unwelcome presence. Along side the loyal rajah Jai Lal and with the help of the Cipay, the Indian soldiers who were once members of the British army now rallied to her cause, Hazrat Mahal embodies the resistance movement for two years. Her wisdom, integrity and courage allow this once orphan, now queen to lead India on its first step towards independence.
“Kenizé Mourad has an exceptional sense of historic reconstitution, sustained by her years as a journalist. Moreover, she has the deft talent of a novelist and a vision of the world. […] Kenizé Mourad inherited the art of conquering hearts from her ancestors.”
-- Le Nouvel Observateur
RÉSUMÉ
Janvier 1856. La Compagnie anglaise des Indes orientales, qui règne déjà sur les deux tiers du pays et les trois quarts de sa population, décide d'annexer le riche royaume d'Awadh et sa capitale Lucknow. Le roi Wajid Ali Shah, souverain d'Awadh, se résout à l'exil : il entend se rendre en Grande-Bretagne pour plaider directement sa cause auprès de la reine Victoria. En son absence, la résistance s'organise sous l'égide d'un triumvirat composé de Jai Lal, chef des armées du royaume, Ahmadullah Shah, un responsable religieux fanatique et Hazrat Mahal, quatrième épouse du souverain d'Awadh.
Le mouvement a le soutien de la population mais également de nombreux cipayes. Ces soldats indiens au service de la Grande-Bretagne, à la fois hindous et musulmans, se rallient à l'opposition lorsqu'ils apprennent que, au mépris de leurs croyances, les Britanniques veulent leur faire utiliser des cartouches contenant de la graisse animale. L'affrontement, d'abord idéologique, se déplace sur le terrain militaire - à l'échelle du royaume puis, par contamination, sur une grande partie du territoire indien.
Pour légitimer le mouvement d'opposition à l'occupant britannique, Hazrat Mahal entend faire valoir les droits de son fils à succéder au souverain en exil. Aidée de Mamoo, son fidèle eunuque, elle parvient à rallier les grands seigneurs féodaux à sa cause : son fils, Birjis Qadar, monte sur le trône. Le nouveau roi n'étant encore qu'un enfant - il n'est âgé que de onze ans -, le pouvoir est désormais exercé en réalité par sa mère, en sa qualité de Rajmata (régente). Orpheline et issue d'un milieu populaire, la bégum Hazrat Mahal accède à la dignité suprême.
La nouvelle donne politique fait cependant de nombreux mécontents et suscite des interrogations, tant au sein du harem du palais qu'en dehors. Ahmadullah Shah, en particulier, prétend qu' « un pays gouverné par une femme court à sa perte »...
Il est toutefois un homme qui voue une admiration sincère et secrète à la nouvelleRajmata ; à son courage autant qu'à sa beauté. Bien que militaire et aristocrate, Jai Lal se défie plus que tout du conformisme. Hazrat Mahal quant à elle, mariée au roi Wajid Ali Shah dont elle tente par tous les moyens de défendre les droits, voit en Jai Lal un lieutenant précieux et un second indispensable. Jusqu'au jour où elle apprend que le roi Wajid Ali Shah ne s'est pas rendu en Grande-Bretagne, comme il en avait l'intention. Se sentant trahie, Hazrat Mahal va trouver refuge dans les bras de Jai Lal.
Les Britanniques, pour leur part, convaincus de leur supériorité, se montrent de plus en plus exaspérés par la résistance des Indiens. En dépit de moyens militaires beaucoup plus importants, il leur faudra près de deux ans pour venir à bout du mouvement d'opposition né à Lucknow. Deux années au terme desquelles ils se vengeront en saccageant la « ville d'or et d'argent », en faisant exécuter les meneurs de l'insurrection dont Jai Lal et en contraignant Hazral Mahal à la fuite, puis au bannissement. Celle que les Anglais avaient surnommé « l'âme de la révolte » mourra finalement en exil quelques années plus tard, dans les montagnes du Népal voisin.
« Aujourd'hui peu de gens se souviennent de la reine combattante, sauf à Lucknow où d'anciennes familles s'enorgueillissent d'avoir participé à cette extraordinaire épopée. Lors du centenaire de l'insurrection, en 1957, Jawaharlal Nehru vint en grande pompe débaptiser le « parc de lareine Victoria » pour le renommer « parc de la bégum Hazrat Mahal ». En lieu et place du buste de l'ex-impératrice des Indes, Nehru fit ériger un mémorial en l'honneur de l'héroïque bégum. »