Lisez! icon: Search engine
L'homme Robespierre
Histoire d'une solitude
Collection : Tempus
Date de parution : 07/05/2008
Éditeurs :
Perrin

L'homme Robespierre

Histoire d'une solitude

Collection : Tempus
Date de parution : 07/05/2008

La Révolution aurait-elle connu un autre cours si Robespierre n'avait été celui qu'il était ? La psychologie de l'"Incorruptible" traquée dans tous ses méandres pour un livre surprenant, à l'occasion des 250 ans de l'anniversaire de la naissance de Robespierre.

Maximilien Robespierre reste le personnage le plus controversé de la Révolution française, en même temps qu'une figure historique étudiée dans le monde entier.
Max Gallo, historien de métier et biographe...

Maximilien Robespierre reste le personnage le plus controversé de la Révolution française, en même temps qu'une figure historique étudiée dans le monde entier.
Max Gallo, historien de métier et biographe aux succès éditoriaux considérables, brosse ici un portrait psycho-historique de Robespierre. Depuis l'enfance, les lectures marquantes de jeunesse - Rousseau en...

Maximilien Robespierre reste le personnage le plus controversé de la Révolution française, en même temps qu'une figure historique étudiée dans le monde entier.
Max Gallo, historien de métier et biographe aux succès éditoriaux considérables, brosse ici un portrait psycho-historique de Robespierre. Depuis l'enfance, les lectures marquantes de jeunesse - Rousseau en particulier - ou dans l'importance du droit pour l'élaboration de son système de pensée, Max Gallo pointe comment se fabrique un des géants de la Révolution. Il cerne aussi, dans le quinquennat vertigineux qui secoue la France à partir de mai 1789, le poids de l'homme Robespierre, de son jugement et de ses idéaux, dans le cours de la Révolution.

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782262028633
Code sériel : 219
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 416
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262028633
Code sériel : 219
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 416
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • glegat 01/02/2021
    Marqué par le décès prématuré de ses parents, Robespierre (1758-1794, député du Tiers qui a participé à l'instauration d'un gouvernement révolutionnaire et de la Terreur) mènera de front tout au long de sa courte existence deux objectifs presque incompatibles : reconstituer un cocon familial — dont il n'a goûté que les prémices dans son enfance — et modifier le cours de l'histoire au péril de sa vie. Tourmenté et sensible (ce qui ne l'empêchera pas de participer à la Terreur), il a montré des qualités d'intellectuel plus porté à l'analyse qu'à l'action. Sa condition modeste et son ascension obtenue par le travail et un mode de vie ascétique le maintiendront proche du peuple. Son point faible aura été de toujours préférer les principes aux discours à l'action concrète. Il voulait que le peuple participe davantage à la vie politique et militait contre le suffrage censitaire qu'il souhaitait remplacer par un suffrage universel. Robespierre est un personnage de l'histoire très controversé. Certains lui vouent une admiration sans bornes, d'autres le portent aux gémonies. Il est intéressant à cet égard d'écouter ce que dit l'historienne Cécile Obligi dans une interview de Gérard Miller pour l'émission « Toute l'histoire ». « Plus aucun historien sérieux ne peut vous soutenir que Robespierre est un dictateur sanguinaire. Il y a une différence entre l'état de la recherche historique et la manière dont celle-ci est vulgarisée ». En d'autres termes, pour sauver leur tête, les ennemis de Maximilien Robespierre, lui auraient fait porter seul toute la responsabilité des excès du tribunal révolutionnaire. À vous de vous faire une idée en lisant cette excellente biographie qui présente avec une certaine objectivité tous les aspects de la personnalité de Robespierre. Bibliographie : – « Robespierre histoire d'une solitude », Max Gallo, le livre de poche (1974), 378 pages.Marqué par le décès prématuré de ses parents, Robespierre (1758-1794, député du Tiers qui a participé à l'instauration d'un gouvernement révolutionnaire et de la Terreur) mènera de front tout au long de sa courte existence deux objectifs presque incompatibles : reconstituer un cocon familial — dont il n'a goûté que les prémices dans son enfance — et modifier le cours de l'histoire au péril de sa vie. Tourmenté et sensible (ce qui ne l'empêchera pas de participer à la Terreur), il a montré des qualités d'intellectuel plus porté à l'analyse qu'à l'action. Sa condition modeste et son ascension obtenue par le travail et un mode de vie ascétique le maintiendront proche du peuple. Son point faible aura été de toujours préférer les principes aux discours à l'action concrète. Il voulait que le peuple participe davantage à la vie politique et militait contre le suffrage censitaire qu'il souhaitait remplacer par un suffrage universel. Robespierre est un personnage de l'histoire très controversé. Certains lui vouent une admiration sans bornes, d'autres le portent aux gémonies. Il est intéressant à cet égard d'écouter ce que dit l'historienne Cécile Obligi dans une interview de Gérard Miller pour l'émission « Toute l'histoire ». « Plus aucun historien sérieux...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Wyoming 05/07/2018
    L'histoire de la solitude de Robespierre par Max Gallo est vraiment très séduisante. Il décortique les arcanes du personnage pour en démontrer l'humanité, lui qui laisse surtout le souvenir de la Terreur. Ainsi, Max Gallo met en évidence les contradictions obligées du personnage suite au cours des événements. Il ne souhaitait pas la peine de mort et il a fait tomber le couperet de la guillotine à tout va. Il demeura incorruptible jusqu'au bout. Il refusa les préconisations de ceux qui voulaient anéantir toute référence à un Etre Suprême que lui-même n'écartait pas. Gallo parvient à faire comprendre à ses lecteurs la personnalité de ce solitaire, ses convictions et ses valeurs qu'il n'a pas réussi à faire passer avant la mort nécessaire de ses adversaires, mais quelle époque destructrice de ce qui faisait encore la richesse de la France! Une très bonne biographie du grand Max.
  • La31 25/03/2017
    L'ouvrage qui m'a le plus marqué dans l'oeuvre de Max Gallo.
  • Sarindar 02/12/2014
    On préférera, de loin, le portrait de Robespierre signé Max Gallo à la biographie qu'écrivit Laurent Dingli, et qui, elle, fut moins bien inspirée : Max Gallo voit justement de la solitude dans l'histoire, le parcours, la pensée et l'inspiration de cet homme, mais ne va pas plus loin, et, en cela, il a raison ; Laurent Dingli va jusqu'à ranger Maximilien de Robespierre parmi les plus dangereux des paranoïaques, du genre de ceux qui se trouvent tellement d'ennemis qu'ils font radicalement le ménage autour d'eux (et c'est là une erreur historique et une mauvaise analyse psychologique, car c'est excessif ; si Robespierre eut bien quelques tendances de cette nature, on ne peut le cataloguer dans les cas cliniques extrêmes comme l'a fait de manière excessive Laurent Dingli). Le vrai problème de cet homme est celui de la sincérité, sans doute trahie à l'épreuve du pouvoir : il était un adversaire de la peine de mort, mais il y eut finalement recours, et souvent fort mal ; il n'aimait pas le tour que prit à un moment la Révolution lorsqu'elle devint belliqueuse au point de déclarer la guerre à plusieurs pays européens ("nul n'aime les missionnaires armés"), et pourtant il n'y mit pas fin, la soutint tout au contraire lorsqu'il entra au Comité de Salut Public. Incorruptible, il était avant d'accéder au pouvoir, et incorruptible il resta lorsqu'il y parvint, reconnaissons-lui ce trait. Mais c'est bien un homme solitaire, qui refuse de transiger sur certains points, ce qui est parfois à son honneur : la perception qu'il a de l'hypocrisie de La Fayette, de l'esprit intéressé et corrompu de Danton, de la dangerosité de vouloir éradiquer toute référence à un Absolu nommé Être Suprême (ce en quoi il s'opposait aux Voltairiens, bien trop radicaux sur cette question et qui voulaient évacuer Dieu au profit d'une "propriété privée inviolable et sacrée" inscrite parmi les droits listés dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen), et son désir de fixer au moins des prix maximums pour que tout un chacun puisse par exemple acheter son pain et pour empêcher les spéculateurs de faire des profits sur le dos du commun des mortels) attirent notre sympathie ; mais nous ne l'approuvons pas d'avoir envoyé tant de gens, plus ou moins innocents, plus ou moins coupables, à la guillotine. Il tomba non parce qu'il était un tyran (ce qu'il était en partie, il est vrai, bien qu'il s'en défendît), il chuta surtout parce qu'il menaçait des intérêts. Voulant demander des comptes à de vrais bouchers : Fouché (ce qui était s'en prendre à Collot d'Herbois) et à d'autres, qui avaient commis des crimes de masse (à Lyon, à Nantes et ailleurs), il vit ces gens-là manœuvrer des députés de la Convention qui se crurent menacés par Robesbierre parce que Fouché avait fait circuler de fausses listes de futurs suspects sur lesquelles leurs noms apparaissaient, et cela au moment où l'Incorruptible commit l'erreur de dire publiquement que des têtes allaient tomber, mais sans préciser lesquelles. Le "régime" de Robespierre fut renversé par une coalition d'assassins (qui ne valaient pas mieux que lui sous ce rapport), de fripons, de poltrons et de financiers qui eurent intérêt à mettre fin ensemble au règne de la Terreur pour "terminer la Révolution". Ce fut Thermidor. Max Gallo a bien montré comment Robespierre fut un solitaire, même s'il eut des soutiens, il demeura le même, du début à la fin, de sa jeunesse à sa mort. Cela fait de lui un être singulier dans notre Histoire, parfois admiré, et parfois haï. Le livre de Max Gallo nous donne de cet homme l'un des portraits les plus équilibrés. François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)On préférera, de loin, le portrait de Robespierre signé Max Gallo à la biographie qu'écrivit Laurent Dingli, et qui, elle, fut moins bien inspirée : Max Gallo voit justement de la solitude dans l'histoire, le parcours, la pensée et l'inspiration de cet homme, mais ne va pas plus loin, et, en cela, il a raison ; Laurent Dingli va jusqu'à ranger Maximilien de Robespierre parmi les plus dangereux des paranoïaques, du genre de ceux qui se trouvent tellement d'ennemis qu'ils font radicalement le ménage autour d'eux (et c'est là une erreur historique et une mauvaise analyse psychologique, car c'est excessif ; si Robespierre eut bien quelques tendances de cette nature, on ne peut le cataloguer dans les cas cliniques extrêmes comme l'a fait de manière excessive Laurent Dingli). Le vrai problème de cet homme est celui de la sincérité, sans doute trahie à l'épreuve du pouvoir : il était un adversaire de la peine de mort, mais il y eut finalement recours, et souvent fort mal ; il n'aimait pas le tour que prit à un moment la Révolution lorsqu'elle devint belliqueuse au point de déclarer la guerre à plusieurs pays européens ("nul n'aime les missionnaires armés"), et pourtant il n'y...
    Lire la suite
    En lire moins
  • lecteur84 18/03/2014
    Une écriture alerte, un style éblouissant, C'est du Max gallo tout simplement... Robespierre fait partie de ses figures que l'on ne peut ignorer! Qu'on le déteste ou qu'on lui trouve des circonstances atténuante, il reste un homme intègre qui s'est battu pour servir son pays...Il a dévié...mais l'époque n'était que très peu portée aux compromis...Il reste l'incorruptible...ce qui, aujourd'hui n'est pas rien comme qualité dans la politique!
Inscrivez-vous à la newsletter Perrin
Découvrez chaque mois des exclusivités, des avant-premières et nos actualités !