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À l'est des rêves
Réponses even aux crises systémiques
Date de parution : 01/09/2022
Éditeurs :
La Découverte

À l'est des rêves

Réponses even aux crises systémiques

Date de parution : 01/09/2022
Après avoir travaillé en Alaska avec le peuple Gwich’in, Nastassja Martin a franchi le détroit de Béring pour entamer une recherche comparative au Kamtchatka. Pendant l’époque soviétique, les Even, peuple... Après avoir travaillé en Alaska avec le peuple Gwich’in, Nastassja Martin a franchi le détroit de Béring pour entamer une recherche comparative au Kamtchatka. Pendant l’époque soviétique, les Even, peuple nomade d’éleveurs de rennes, ont été sédentarisés dans des fermes collectives. Après la chute du régime, beaucoup ont continué d’être... Après avoir travaillé en Alaska avec le peuple Gwich’in, Nastassja Martin a franchi le détroit de Béring pour entamer une recherche comparative au Kamtchatka. Pendant l’époque soviétique, les Even, peuple nomade d’éleveurs de rennes, ont été sédentarisés dans des fermes collectives. Après la chute du régime, beaucoup ont continué d’être les bergers des rennes qui ne leur appartenaient plus, les troupeaux étant aux mains d’entreprises privées. Depuis l’ouverture de la région en 1991, les anciens kolkhozes du Kamtchatka se transforment en plateformes touristiques.
En 1989, juste avant la chute de l’Union soviétique, une famille even aurait décidé de repartir en forêt, recréer un mode de vie autonome fondé sur la chasse, la pêche et la cueillette. Était-ce une légende ? Comment un petit collectif violenté, spolié, asservi par les colons avant d’être oublié de la grande histoire s’est-il saisi de la crise systémique pour regagner son autonomie ? Comment a-t-il fait pour renouer les fils ténus du dialogue quotidien qui le liait aux animaux et éléments, sans le secours des chamanes éliminés par le processus colonial ? Quelles manières de vivre les Even d’Icha ont-ils réinventées, pour continuer d’exister dans un monde rapidement transformé sous les coups de boutoir de l’extractivisme et du changement climatique ?
Dans ce livre, où les rêves performatifs et les histoires mythiques répondent aux politiques d’assimilation comme au dérèglement des écosystèmes, l’autrice fait dialoguer histoire coloniale et cosmologies autochtones en restituant leurs puissances aux voix multiples qui confèrent au monde sa vitalité.
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EAN : 9782359251241
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 250
Format : 14 x 20,5 mm
EAN : 9782359251241
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 250
Format : 14 x 20,5 mm

Ils en parlent

Quand elle est bien faite, l'anthropologie est une science merveilleuse, qui rend compréhensible l'altérité, fait résonner en nous la plus radicale différence, et nous invite à réfléchir à nos propres manières de vivre et de penser. C'est la conclusion à laquelle on arrive en refermant le livre de Nastassja Martin "À l'est des rêves", qui marquera sans doute un jalon dans l'histoire de cette discipline, tant il atteint brillamment ces buts.
Xavier de la Porte / L'OBS

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Carteroutiere 15/03/2024
    Pas simple d’être anthropologue ! Cela demande des années de présence sur le terrain pour comprendre, observer, interroger tout en mettant les personnes en confiance. Cela demande de revoir ses propres schémas intellectuels et d’accepter de se remettre en cause. En plus, c’est une science qui se réinvente dans ses approches et ses méthodes en permanence, le tout dans des conflits internes parce que la vérité n’existe pas. Après avoir travaillé en Alaska, l’auteur va aller voir leurs « cousins » dans le Kamtchatka en Russie. Autre pays, autre environnement, autres problèmes. Ce livre est tout à la fois un livre d’initiation à l’anthropologie, une étude sur l’évolution d’une population qui a connu de grand bouleversements sur quelques décennies et la découverte d’un peuple et sa réaction à des crises systémiques, une préfiguration peut-être de ce qui nous attend, d’une manière bien sûr différente, dans les décennies à venir. Son approche est à la fois macro et micro, ce qui rend ce document passionnant et en même temps incomplet. Les Even sont arrivés il y a un siècle et demi dans cette région en suivant leurs troupeaux de rennes. Le communisme les a sédentarisés, confisqués leurs troupeaux et russifiés. La chute du communisme les a obligés à changer leurs modes de vie et certains sont repartis hors des villes comme chasseurs-cueilleurs. Toutefois, le changement de climat, la pollution et le capitalisme minier les obligent encore à se remettre en cause. C’est toute cette aventure que nous suivons au fil des plages, avec des temps sur l’importance de songes, leurs rapports aux esprits, aux animaux et aux éléments en général. Cela est encore plus complexifié avec le parallèle fait avec leurs cousins d’Alaska qui vivent des situations un peu similaires (sédentarisation, écologie) dans un contexte différent. Trois points qui m’ont frappé : • Les histoires et légendes que s’échangent les Even, comme celles de Touraki. Ces histoires n’ont pas de morales, comme celles que nous avons dans les fables de La Fontaine. C’est le propre des histoires et des mythes qui vivent des siècles, prenant le sens que les auditeurs veulent leur donner en fonction du contexte. Je compare cela à nos vieilles légendes européennes (Cendrillon, …) qui sont en réalité beaucoup plus complexes que les versions pour enfants qui sont diffuées. • Le rapport au feu : son observation est celle d’un augure : on nourrit le feu et le feu nous parle. J’ai découvert ici le complexe de Prométhée de Gaston Bachelard : les tendances qui nous poussent à savoir autant que nos pères, autant que nos maîtres, plus que nos maîtres. • La différence entre rêve et songe : un songe est un rêve qui a un sens prémonitoire, voire divin. Mais un rêve peut ne pas avoir de sens divin ou de prémonition. Les chaman ayant disparu, les Even doivent apprendre à interpréter seuls leurs rêves. Est-ce possible ? Comment s’y prendre ? Un livre très riche : j’aurai pu parler d’écologie, de climatologie… Lisez le livre ! Pas simple d’être anthropologue ! Cela demande des années de présence sur le terrain pour comprendre, observer, interroger tout en mettant les personnes en confiance. Cela demande de revoir ses propres schémas intellectuels et d’accepter de se remettre en cause. En plus, c’est une science qui se réinvente dans ses approches et ses méthodes en permanence, le tout dans des conflits internes parce que la vérité n’existe pas. Après avoir travaillé en Alaska, l’auteur va aller voir leurs « cousins » dans le Kamtchatka en Russie. Autre pays, autre environnement, autres problèmes. Ce livre est tout à la fois un livre d’initiation à l’anthropologie, une étude sur l’évolution d’une population qui a connu de grand bouleversements sur quelques décennies et la découverte d’un peuple et sa réaction à des crises systémiques, une préfiguration peut-être de ce qui nous attend, d’une manière bien sûr différente, dans les décennies à venir. Son approche est à la fois macro et micro, ce qui rend ce document passionnant et en même temps incomplet. Les Even sont arrivés il y a un siècle et demi dans cette région en suivant leurs troupeaux de rennes. Le communisme les a sédentarisés, confisqués leurs troupeaux et russifiés. La...
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  • zenzibar 10/09/2023
    « Winter is coming... » Cette sentence emblématique de la série « Games of thrones » convient parfaitement pour amorcer cette chronique sur cet essai de Nastassja Martin « A l'Est des rêves », auteure notamment du saisissant « Croire aux fauves » dont j'ai précédemment rédigé une chronique. Dans « Games of thrones », la « Garde de la nuit » veille à l'extrême Nord de Westeros. Elle est aux avant- postes pour affronter le péril mortel du froid et des créatures d'outre tombe. Les royaumes et leurs souverains sont dans l'ignorance ou le déni de la nuit « sombre et pleine de terreur » qui progresse inexorablement. L'anthropologue, avec « A l'Est des rêves » continue de retranscrire ses investigations de terrain dans le grand Nord. Elle a parallèlement étudié les populations des deux côtés du détroit de Bering les Gwich'in en Alaska et les Even au Kamtchatka russe. Ces populations sont aux avants-postes du dérèglement climatique, comme le sont les Indiens d'Amazonie. Ces hommes et ces femmes subissent violemment la catastrophe dans leur quotidien de (sur)vie, tandis que pour nos gouvernants politiques et économiques, le dérèglement climatique n'est qu'un élément de langage parmi d'autres. On s'agite d'une COP à l'autre à coups de textes légaux et réglementaires, morts nés et en toute hypothèse ils ne traitent qu'une partie des problèmes. Avec ces circulaires, l'air ne circule pas plus propre. De plus, les Even ont du affronter l'effondrement depuis 1989 du pouvoir politique de l'ex-URSS. Ces territoires offrent par conséquent une matière première in vivo, d'un intérêt tragique mais inspirant, de l'adaptation et de la détresse des hommes dans des situations d'effondrement. Les bouleversements sont déjà à l'oeuvre dans le grand Nord, l'Arctique ne joue plus son rôle de régulateur thermique, la fonte du permafrost provoque l'effondrement des berges La taïga brûle, la faune se raréfie, le permafrost se disloque… Les Even ne peuvent revenir au mode de vie pré-soviétique, les rennes ne sont plus avec eux. Beaucoup se lancent peu ou prou dans le braconnage pour satisfaire la demande des riches des villes en Russie et ailleurs. Des filières quasi industrielles fonctionnent en toute impunité, leurs responsables ont les ressources pour corrompre, contrairement à ceux qui pratiquent un braconnage de survie. Face au dérèglement climatique, l'auteure rappelle que le débat en définitive est binaire. Deux camps s'affrontent. Pour les uns la catastrophe, intimement liée à notre modèle économique, est inévitable et déjà en cours (collapsologie), pour les autres, il faut faire confiance à la géo-ingénierie qui va sauver la Terre. Cette géo-ingéniérie est un leurre ; elle peut être séduisante a priori et fonctionner en laboratoire, mais en application industrielle c'est une toute autre histoire ; surtout il y a des dommages collatéraux imprévisibles et irréversibles. La technologie EPR n'est toujours pas techniquement et économiquement maîtrisée et dans le scénario le plus rose elle ne serait opérationnelle que trop tard eu égard au calendrier de l'urgence climatique. Et contrairement à ce que les nucléaristes martèlent dans une mortelle propagande, la filière nucléaire est sale, très sale, dangereuse, très dangereuse. En particulier, on met sous le tapis les montagnes de déchets ultimes à forte toxicité en espérant (??) que nos enfants, petits enfants trouveront une solution et qu'entre temps aucun « accident » majeur et/ou folie humaine ne mettent le feu à ces déchets hautement inflammables. Certains scientifiques font des propositions pour « refroidir la terre » comme le plan Paul Crutzen qui consisterait à infecter l'atmosphère (pardon injecter...) avec du souffre… En somme, se rapprocher des effets d'une méga éruption volcanique qui voile le soleil. Qui peut savoir ce que deviendrait la photosynthèse dans ces conditions ? On retrouve l'éternelle prétention de l'homme à se croire maître de l'univers, comme si c'était lui (ou un Dieu à son service) qui avait créé l'air, l'eau, le feu, la terre. Sans remonter aux textes bibliques canoniques, la philosophie occidentale regorge de cette croyance en la domination de l'homme à contrôler les éléments. Ainsi pour Descartes dans son ouvrage fondateur : « nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. » (Discours de la méthode 1637 ed Garnier Flammarion p. 84) Nastassja Martin a identifié une troisième voie au Kamtchaka : l'animisme. Ses travaux se sont d'abord inscrits dans ceux de Philippe Descola puis de Charles Stepanoff avec lequel elle a initié sa première campagne au Kamtchatka. C'est lors d'une de ses campagnes suivantes en solo que le 25 août 2015 elle a du affronter cet ours. A cet égard il n'est pas neutre de relever que la fille de l'anthropologue s'appelle Ayla,...difficile de ne pas procéder au rapprochement avec l'héroïne de la saga culte préhistorique de Jean Marie Auel « Les enfants de la Terre » où Ayla encore enfant est « choisie » par un ours des cavernes qui la marque profondément de ses griffes en épargnant l'enfant. Le constat de l'anthropologue est que l'animisme est une réponse à la crise écologique. On rappellera que l'animisme est la croyance que l'homme partage avec tous les êtres vivants (animaux et végétaux) et éléments de la Nature (minéraux, nuages, rivières….) une âme. Dans certaines conditions, notamment lors de rêves, les âmes communiquent. Ce sont les corps qui séparent les âmes. Il importe de recréer une fluidité dans cette communication, en particulier les animaux précédent les humains, ils anticipent les changements (p. 163), les catastrophes qui sont à l’œuvre sont en lien avec la rupture opérée avec les êtres et éléments qui.nous entourent et avec lesquels nous sommes en définitive intiment liés. Au regard de la pensée dominante occidentale, au contraire, ce sont les apparences corporelles qui nous rapprochent sur une base biologique, etc e qui nous différencie ce sont nos âmes. C'est le naturalisme qui s'oppose à l'animisme.. « Nous venons d'une humanité qui commence tout juste à reconnaître péniblement qu'on puisse s'adresser aux animaux et aux plantes, mais qui conçoit difficilement qu'on puisse vraiment parler à une rivière, au feu, au ciel. » (p. 275) Pourtant, les consciences ne sont plus autant sédimentarisées. Ainsi la question, impensable il y a peu, de l'octroi de la personnalité juridique à un cours d'eau, à une montagne ….a été introduite dans le débat public. Sur un plan plus philosophique, cela questionne naturellement sur la sacro-sainte distinction entre Nature et Culture, existe t-il une pensée indépendante de l'homme, antérieure (p. 246 et 247)  ? N'en déplaise à des professeurs de philosophie académiques type Luc Ferry, ces interrogations n'ont rien d'azimutées. L'animisme et son terroir du Grand Nord ne sont naturellement pas exportables en l'état à nos sociétés occidentales. Toutefois, cette étude de Nastassja Martin confirme s'il en était besoin, combien une mutation spirituelle est nécessaire « En remplaçant le sacré par la raison et la science il (le monde moderne) a perdu tout sens des limites et par là même, c'est le sens qu'il a sacrifié. (…) La science, en tout cas ne peut plus échapper à sa responsabilité (…) les scientifiques préfèrent de beaucoup s'abriter derrière le mythe de la neutralité de la science » (« La marque du sacré » Jean-Pierre Dupuy p. 104, 115 et 116 et du même auteur notamment « Retour de Tchernobyl Journal d'un homme en colère ») Cette mutation doit se matérialiser dans un changement radical de notre « modèle » économique (Entre autres, Hervé Kempf « Comment les riches détruisent notre planète », « Le libéralisme contre le capitalisme » de Valérie Charolles) Ces révolutions culturelles doivent intervenir pour lutter contre nos démons et permettre de réagir face au dérèglement climatique. En conclusion, formellement, la lecture de ce livre est un peu déconcertante. le propos n'est pas linéaire, alternant des séquences de terrain, d'autres plus théoriques. Mais pour autant, pas besoin d'être docteur es anthropologie pour suivre l'auteure. Mais sur le fond, un livre très intéressant, stimulant.« Winter is coming... » Cette sentence emblématique de la série « Games of thrones » convient parfaitement pour amorcer cette chronique sur cet essai de Nastassja Martin « A l'Est des rêves », auteure notamment du saisissant « Croire aux fauves » dont j'ai précédemment rédigé une chronique. Dans « Games of thrones », la « Garde de la nuit » veille à l'extrême Nord de Westeros. Elle est aux avant- postes pour affronter le péril mortel du froid et des créatures d'outre tombe. Les royaumes et leurs souverains sont dans l'ignorance ou le déni de la nuit « sombre et pleine de terreur » qui progresse inexorablement. L'anthropologue, avec « A l'Est des rêves » continue de retranscrire ses investigations de terrain dans le grand Nord. Elle a parallèlement étudié les populations des deux côtés du détroit de Bering les Gwich'in en Alaska et les Even au Kamtchatka russe. Ces populations sont aux avants-postes du dérèglement climatique, comme le sont les Indiens d'Amazonie. Ces hommes et ces femmes subissent violemment la catastrophe dans leur quotidien de (sur)vie, tandis que pour nos gouvernants politiques et économiques, le dérèglement climatique n'est qu'un élément de langage parmi d'autres. On s'agite d'une COP à l'autre à coups de textes légaux et réglementaires, morts nés et en toute hypothèse ils ne traitent qu'une partie...
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  • Myriam3 14/07/2023
    De cet essai anthropologique parfois très pointu, je garde ce côté onirique de la nature qui a donné le titre au livre. Au Kamtchatka, ceux qui sont retournés en forêt quand l'Union Soviétique s'est dissoute, ont retrouvé la relation que leur peuple entretenait avec la nature, de manière pourtant très discrète pour le profane. Certains, comme Daria, chantent pour la rivière, mais surtout, ils écoutent ce que leurs rêves leur disent dès que la nature y joue un rôle. L'intérêt est très pragmatique: chasser, pêcher au bon endroit, éviter l'ours, être informé du changement prochain de saison. J'ai pris plaisir à retrouver Daria et sa famille, que je venais de quitter dans le beau récit Croire aux Fauves. J'ai mieux compris l'enjeu que tenait le rêve et la symbolique dans celui-ci grâce à cet essai. Au delà de ça, j'ai trouvé très intéressant la perspective de Nastassja Martin envers son domaine, l'anthropologie, bien que sur ce point je me suis souvent sentie très ignorante, et donc perdue. Elle met clairement en relation la manière dont vit cette population et l'histoire récente de la Russie / URSS. On est loin du chercheur occidental paternaliste à la recherche d'exotisme, la relation que l'auteure entretient avec cette population est horizontale et son regard parfois presque naïf lorsqu'elle interroge Daria sur sa relation aux éléments naturels. Cet essai est une vraie ouverture sur le monde. De cet essai anthropologique parfois très pointu, je garde ce côté onirique de la nature qui a donné le titre au livre. Au Kamtchatka, ceux qui sont retournés en forêt quand l'Union Soviétique s'est dissoute, ont retrouvé la relation que leur peuple entretenait avec la nature, de manière pourtant très discrète pour le profane. Certains, comme Daria, chantent pour la rivière, mais surtout, ils écoutent ce que leurs rêves leur disent dès que la nature y joue un rôle. L'intérêt est très pragmatique: chasser, pêcher au bon endroit, éviter l'ours, être informé du changement prochain de saison. J'ai pris plaisir à retrouver Daria et sa famille, que je venais de quitter dans le beau récit Croire aux Fauves. J'ai mieux compris l'enjeu que tenait le rêve et la symbolique dans celui-ci grâce à cet essai. Au delà de ça, j'ai trouvé très intéressant la perspective de Nastassja Martin envers son domaine, l'anthropologie, bien que sur ce point je me suis souvent sentie très ignorante, et donc perdue. Elle met clairement en relation la manière dont vit cette population et l'histoire récente de la Russie / URSS. On est loin du chercheur occidental paternaliste à la recherche d'exotisme, la relation que...
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  • JeannineOtte 18/04/2023
    Superbe ! envoutant ! Retourner vivre en forêt après la chute de l'Union soviétique tel est le choix de cette tribut Even du Kamtchatka. D'une écriture limpide, écrit comme un roman, ce livre m'a fascinée et je me suis attachée à ce peuple de la forêt.
  • Amalianne 11/03/2023
    Attention lecture exigeante mais on en ressort différent on a fait un pas de côté et apprit le temps et sa longueur, le courage et la peur, la puissance de la nature, la force des rêves , le rôle de l âme …. On a découvert un monde different où tout est lié et relié et où l humain moderne occidental a tout oublié ……
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