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Authentiquement français
Date de parution : 24/02/2011
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Authentiquement français

Date de parution : 24/02/2011

Les coulisses de l'élection présidentielle de 1981

Authentiquement français est le journal de Philippe, un proche de François Mitterrand. Pendant cinquante ans, entre ombre et lumière, il a croisé, aux côtés de François, Pétain, Laval, Céline,...

Authentiquement français est le journal de Philippe, un proche de François Mitterrand. Pendant cinquante ans, entre ombre et lumière, il a croisé, aux côtés de François, Pétain, Laval, Céline, Drieu la Rochelle, de Gaulle, Clouzot et bien d'autres... Il sait de quoi il parle. Confident privilégié depuis les années...

Authentiquement français est le journal de Philippe, un proche de François Mitterrand. Pendant cinquante ans, entre ombre et lumière, il a croisé, aux côtés de François, Pétain, Laval, Céline, Drieu la Rochelle, de Gaulle, Clouzot et bien d'autres... Il sait de quoi il parle. Confident privilégié depuis les années de jeunesse, il revient sur l’itinéraire politique incroyable de son camarade. Il explique pourquoi le jeune étudiant de Sciences po, catholique social, un temps séduit par le colonel de la Rocque, qui a connu les vicissitudes de la « pétaudière de Vichy », est devenu un adversaire farouche de la droite française, au point de la haïr. La conclusion de l’ami est sans appel : le 10 mai 1981 est une revanche sur le 10 mai 1940, la revanche du peuple trahi par la bourgeoisie dans les années 1930 et livré à l'Allemagne nazie en 1940.

De cette position privilégiée d’intime, Philippe assiste aux cou-lisses des élections. La lutte contre Rocard, la bataille contre Giscard, rien ne lui échappe de tous les épisodes qui vont mener jusqu'au 10 mai 1981. Jour après jour, il rapporte les propos de son ami, mais il note aussi les agissements des uns et des autres, dont il est le témoin direct ou indirect, de Giscard à Jospin, en passant par Fabius, Séguéla, Coluche, Barre, Marchais, Chirac, Debré, Peyrefitte et Elkabbach...
François Mitterrand peut-il être élu en 1981 ? Et quel est le se-cret qui le lie à Philippe, le narrateur retiré de la vie publique depuis si longtemps ?

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EAN : 9782350871585
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 371
Format : 142 x 205 mm
EAN : 9782350871585
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 371
Format : 142 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • rvclaire 17/04/2011
    Ecrire le journal imaginaire d’un ami de François Mitterrand, voilà le choix de Bruno Reger-Petit pour raconter jour après jour la campagne du candidat socialiste en 1981, celle qui permet d’évoquer toutes les autres aventures, celles du passé, celle de l’avenir, qu’elles aient été sociales, politiques ou humaines. Philippe, c’est le prénom de cet ami si proche et si lointain de François Mitterrand, narrateur du présent journal. Philippe a tous les caractères communs des amis du Président : il est à l’image du Grossouvre décrit voilà peu par Raphaëlle Bacquet, à l’image de ces fidèles complètement séduits et jamais véritablement éconduits par leur maitre. Quant au François Mitterrand décrit par ce Philippe, ce double, pas de mystère non plus : il correspond aux descriptions courantes de François Mitterrand, descriptions qui émaillent par trop le monde littéraire et politique en cette année anniversaire… Philippe, le confident, le double connaît François depuis Sciences Po. Il s’est construit sur une même légende familiale et provinciale – que l’on retrouvait très bien dans le livre de Robert Schneider sur Les Mitterrand – et s’est, un temps, perdu dans la France de Vichy. Un temps – et c’est là la différence absolue – plus long et plus abjecte que pour François Mitterrand. Et c’est là que Philippe, le haut fonctionnaire, l’ami, devient avec justesse et émotion celui qui évoque certains pièges du passé, celui qui nous explique ses propres erreurs pour mieux expliquer les errements de l’autre, en même temps qu’il livre à ses enfants, les astuces pour ne pas y sombrer de nouveau. Sur ce point, le livre joue l’émotion et le droit à l’erreur. A vrai dire, j’ai toujours eu du mal avec ces arguments-là, ceux selon lesquels on ne « sait pas ce qu’on aurait fait, nous ». A ce sujet, j’ai trouvé un talent – au moins – à la dernière pièce d’Olivier Py, mise en scène au théâtre de l’Odéon. En effet, au lieu de miser sur la défense, il faut en sorte que le personnage de Mitterrand assume sa seconde guerre mondiale et attaque : il a été prisonnier de guerre, il s’est évadé (trois fois), il est entré à Vichy mais n’était qu’un subalterne, a eu le tort de rencontrer Pétain une vingtaine de minutes et de recevoir la Francisque, certes, mais a utilisé ces éléments dès 1942 pour la Résistance, pour la France. Et c'est là un point commun que les deux auteurs mettent en avant : Bruno Roger Petit comme Olivier Py décrivent un amoureux de la France avant tout. Revenons au récit de Bruno Roger Petit et à son narrateur, Philippe. Après quelques mentions de ces années controversées, Philippe se présente aussi et surtout comme le compagnon silencieux et omniprésent d’une campagne interne contre Rocard (que François Mitterrand soutient dans les moments difficiles puisque, selon le bon mot de Talleyrand, « on ne soutient que ce(ux) qui tombe(nt) »…), puis externe contre le parti communiste d’abord (Georges Marchais, éternellement ridiculisé), contre la droite ensuite. Il rappelle à nous des images dont celle de Coluche que je n’avais jamais vue mise en cause auparavant… et qu’il n’hésite pas à bousculer. Des images aussi du jeune personnel socialiste, ceux que Mitterrand appelait ses « sabras ». Et puis il raconte les dissensions à la droite de l’échiquier, celles qui sont toujours là, sous-jacentes, entre Giscard et Chirac. Le traitement de Marie-France Garaud – opportuniste et femme de pouvoir - est exemplaire. Mais vraiment, que dire des descriptions de Giscard, celui qui estime que rien n’est plus difficile dans une campagne que « de faire son propre éloge », celui qui, lors d’obsèques, demande à ce que l’on installe à côté de son fauteuil de monarque un fauteuil identique pour Anne Aymone ?... Mitterrand lui-même reconnaît alors que même De Gaulle (qui aurait souhaité être sacré à Reims d’après lui) assistait aux enterrements au milieu de l’assistance. Philippe, c’est enfin et surtout celui qui, en dressant le panorama du monde politique d’alors, entrevoit celui de demain. C’est celui qui jette les bases des débats à venir sur la place du Panthéon, la peine de mort… C’est celui qui – à demis mots – parle d’un homme admiré, d’un combattant qui, à l’ombre de sa première victoire – se sait déjà battu par la maladie. Journal d’une époque, portrait intime et fort, ce livre est avant tout celui d’un journaliste puisque les faits sont rarement dépassés par l’imagination pure. Il est aussi celui d’un amoureux de François Mitterrand qui parfois hésite un peu à le bousculer. Pourtant cela pourrait – j’en suis persuadée – tourner à l’avantage du Président. Toujours est-il que c’est un ouvrage intéressant, assez malicieux dans sa construction. Claire, Rouen, le 17avril 2011 Retrouvez les critiques sur traindelivres@unblog.frEcrire le journal imaginaire d’un ami de François Mitterrand, voilà le choix de Bruno Reger-Petit pour raconter jour après jour la campagne du candidat socialiste en 1981, celle qui permet d’évoquer toutes les autres aventures, celles du passé, celle de l’avenir, qu’elles aient été sociales, politiques ou humaines. Philippe, c’est le prénom de cet ami si proche et si lointain de François Mitterrand, narrateur du présent journal. Philippe a tous les caractères communs des amis du Président : il est à l’image du Grossouvre décrit voilà peu par Raphaëlle Bacquet, à l’image de ces fidèles complètement séduits et jamais véritablement éconduits par leur maitre. Quant au François Mitterrand décrit par ce Philippe, ce double, pas de mystère non plus : il correspond aux descriptions courantes de François Mitterrand, descriptions qui émaillent par trop le monde littéraire et politique en cette année anniversaire… Philippe, le confident, le double connaît François depuis Sciences Po. Il s’est construit sur une même légende familiale et provinciale – que l’on retrouvait très bien dans le livre de Robert Schneider sur Les Mitterrand – et s’est, un temps, perdu dans la France de Vichy. Un temps – et c’est là la différence absolue – plus long et...
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  • Skritt 01/03/2011
    Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier BoB et les Editions Héloïse d'Ormesson pour ce partenariat. J'avoue ne pas être très passionné de politique et encore moins d'hommes politiques qui ne sont plus de ce monde, et c'est donc avec une certaine réticence, quelques a priori même, que j'ai entamé ce livre. Dés les premières pages, j'ai été emporté dans le flot de l'action d'une campagne pour les élections présidentielles, celle de 1981, du côté de François Mitterrand. On suit, presque jour après jour, le déroulement de cette campagne jusqu'à son aboutissement tiré d'un journal écrit par un ami proche, Philippe, qui nous relate ses rencontres et entretiens téléphoniques avec François, comme il le nomme tout le temps. Il a le recul d'un homme qui s'est éloigné de la vie publique et nous décrit ce qu'il voit, ce qu'il en pense. Nous apprenons qu'il a trois grands garçons et de cette façon comment les jeunes à cette époque percevaient cette campagne. J'ai trouvé très intéressant ce journal qui nous enseigne énormément de détails sur cette époque, le début des années 80, les modifications sociales que tant redoutaient et qui aujourd'hui font partie de notre quotidien. Il vous pousse même mais doucement à apprécier le personnage de François Mitterrand qui se sentait profondément concerné par le sort des français. Il y a un point qui m'a particulièrement touché. François Mitterrand avait, par son passé certainement, un profond respect pour les gens, quels qu'ils soient. Alors que le peuple français, d'après les sondages de l'époque, approuvaient la peine de mort, il a été le premier pendant une campagne difficile à annoncer la suppression de cette aberration. Il aura fallu attendre 1981, dans le pays des Droits de l'Homme, qu'un homme s'oppose fermement à la guillotine. C'est pour cette forme de courage que François Mitterrand a gagné le respect de tant de gens et au moins un peu du mien. L'auteur nous transporte à une époque bien lointaine pour les nouvelles générations mais Historique. Ecrit avec une écriture fluide. Une oeuvre facile à lire et passionnante sur un sujet pourtant difficile et surtout, dans l'air du temps. Je remercie BoB et les Editions Héloïse d'Ormesson. Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier BoB et les Editions Héloïse d'Ormesson pour ce partenariat. J'avoue ne pas être très passionné de politique et encore moins d'hommes politiques qui ne sont plus de ce monde, et c'est donc avec une certaine réticence, quelques a priori même, que j'ai entamé ce livre. Dés les premières pages, j'ai été emporté dans le flot de l'action d'une campagne pour les élections présidentielles, celle de 1981, du côté de François Mitterrand. On suit, presque jour après jour, le déroulement de cette campagne jusqu'à son aboutissement tiré d'un journal écrit par un ami proche, Philippe, qui nous relate ses rencontres et entretiens téléphoniques avec François, comme il le nomme tout le temps. Il a le recul d'un homme qui s'est éloigné de la vie publique et nous décrit ce qu'il voit, ce qu'il en pense. Nous apprenons qu'il a trois grands garçons et de cette façon comment les jeunes à cette époque percevaient cette campagne. J'ai trouvé très intéressant ce journal qui nous enseigne énormément de détails sur cette époque, le début des années 80, les modifications sociales que tant redoutaient et qui aujourd'hui font partie de notre quotidien. Il vous pousse même mais doucement...
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