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Celui qui dénombrait les hommes
Nathalie Mège (traduit par)
Collection : Outre Fleuve
Date de parution : 12/10/2017
Éditeurs :
Fleuve éditions

Celui qui dénombrait les hommes

Nathalie Mège (traduit par)
Collection : Outre Fleuve
Date de parution : 12/10/2017
Comme suspendue dans les airs, la ville est à cheval entre deux montagnes, coupée par un gouffre, réunie par un pont. Un pont dont les orphelins livrés à eux-mêmes ont... Comme suspendue dans les airs, la ville est à cheval entre deux montagnes, coupée par un gouffre, réunie par un pont. Un pont dont les orphelins livrés à eux-mêmes ont fait leur royaume.
Plus haut dans la montagne, à l’écart de l’agitation de la cité peuplée de marchands, de marginaux et...
Comme suspendue dans les airs, la ville est à cheval entre deux montagnes, coupée par un gouffre, réunie par un pont. Un pont dont les orphelins livrés à eux-mêmes ont fait leur royaume.
Plus haut dans la montagne, à l’écart de l’agitation de la cité peuplée de marchands, de marginaux et de magiciens, vit le faiseur de clés, avec sa femme et leur enfant. Un jour, son fils déboule dans les rues, comme s’il avait le diable à ses trousses. Son père a tué sa mère, et l’a jetée dans un trou si profond que l’on n’en voit pas le fond, affirme-t-il.
Mais faute de preuve, on préfère ne pas le croire. Alors c’est auprès des enfants du pont que le petit garçon va se réfugier. Jusqu’à ce que son père le retrouve.
Heureusement, bientôt, arrive en ville un recenseur, celui qui dénombrait les hommes…
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EAN : 9782265117198
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 210 mm
EAN : 9782265117198
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 210 mm

Ils en parlent

« Le merveilleux, nous apprend ce merveilleux et étrange petit livre, n’est pas une question de sujet. C’est une question d’optique, d’angle de vue, de lentille spéciale appliquée au monde qui, à travers elle, saigne et se révèle comme il ne l’aurait jamais fait autrement. »
Francis Spufford, The Guardian
« L’écriture est aussi précise qu’une gravure sculptée par un monumental maçon, et pourtant ciselée dans une reproduction réaliste de brouillard. C’est étrange, et solide. »
Andrew McKie, The Telegraph
« Brève et onirique… Une histoire faussement simple dont l’intrigue peut être perçue comme une représentation symbolique d’un aspect de l’humanité aussi grand que toute une société et aussi petit qu’une seule âme. »
Kirkus Reviews 

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LeChroniqueur 30/08/2021
    Celui qui dénombrait les hommes est une novella de China Miéville, dans laquelle l’auteur met en scène l’acte d’écriture d’un homme qui retrace son enfance, marquée par des violences familiales perpétrées par un père doté de pouvoirs surnaturels. La narration s’avère expérimentale, alternant entre plusieurs personnes désignant toutes l’enfant que le narrateur a été et l’homme qu’il est devenu, et plusieurs temps narratifs. Quelques indices permettent aussi de rattacher ce récit à l’univers de Bas-Lag, ce qui permet de savoir ce qui se déroule après la fin du Concile de Fer. La novella reste toutefois lisible sans connaître les romans de cet univers. Si vous aimez la plume de China Miéville et les modes de narration expérimentaux, je vous recommande cette novella ! Chronique complète et détaillée sur le blog.
  • euphemie 12/03/2019
    Avis mitigé...l'ambiance par moment est à son paroxysme de l'angoisse et du mystère , ou des mystères craints par le narrateur enfant. Parfois l’adulte devenu fait des apartés dans le texte, qui restent en suspend et sans suite. Pourtant on a envie de poursuivre l'histoire, parce que le lieu, le temps, les secrets intriguent. Au final...on reste sur la pas de la porte....,car celui qui dénombrait les hommes, est un fonctionnaire zélé, qui laisse le mystère en plan...et nous avec.
  • Sandra_C 04/02/2019
    Livre assez spécial, difficile à suivre à de nombreux moment dans la lecture. Le lecture est d'autant plus difficile vu que c'est un enfant qui est narrateur et donc il nous décrit des scénes avec ses mots, ses impressions. Je ne sais pas vraiment comment classer ce livre. La lecture m'a tout de même plu. J'ai même envie de découvrir d'autres livres de cet auteur qui d'aprés les critiques sont aussi trés particuliers. L'histoire part dans tous les sens et il faut vraiment être attentif pour s'y retrouver. Il laisse l'esprit voyager également, il mérite pour moi d'être lu.
  • Le_chien_critique 01/03/2018
    Qu'attendez vous d'un livre une fois fini ? Qu'il clôt toutes les pistes et donne toutes les clés ? Ou qu'il laisse votre imagination combler les trous ? Selon votre réponse, vous êtes devant un bouquin raté, ou brillant. Celui qui dénombrait les hommes, c'est l'histoire d'un adulte qui raconte un événement de son enfance. Ou plutôt un enfant qui conte ce qu'il a compris de l'événement. Ou l'histoire d'un traumatisme enfantin, avec ses floues une fois narrée par l'adulte qu'il est devenu. Celui qui dénombrait les hommes est tout ceci à la fois : le garçon est je, il mais aussi l'autre. Ses parents sont ils mais aussi je. Si vous ne comprenez pas, c'est normal. Même une fois le livre fermé, milles interprétations restent possible, toutes les clés de compréhension sont possibles. D'ailleurs, le père du garçon fabrique des clés. Des clés étranges, faites de métal, mais dont l’élément essentiel est autre. Sa mère s’occupe du potager dont elle revend le fruit à la ville lors de longues et mystérieuses déambulations. Difficile toutefois de parler de Mère et de Père tant le lien qui les unis semble distendu, inexistant mais ne ressemble à aucun lien filial. Un monde esquissé à grands traits, est ce de l'anticipation, une contrée imaginaire, l'histoire future de quelques romans de Miéville ? Des liens ressortent avec Légationville et The City and the City de par la situation géographique : une ville divisée par un pont qui s'étale sur les versants de deux collines. Mais cela pourrait être aussi le futur d'une ville de Bas Lag de par certaines allusions glissées dans le texte. Malgré le peu d'éléments que nous donne l'auteur, j'ai trouvé les non-dits plus riches dans la création de l'univers que bien d'autres livres descriptifs. La poésie est toujours présente, comme avec les pécheurs de chauve souris. Sans oublier ce titre magnifique, ouvrant la porte à de nombreuses interprétations. Mais revenons à notre histoire, ce qui est sûr, c'est qu'un garçon dégringole la montagne pour hurler que sa mère a été tué son père. Enfin, pas tout à fait car quelques instants plus tard, il dira que c'est sa mère qui a tué son père. A moins que ce ne soit juste une personne qui en a tué une autre ? Reste donc l'histoire de cet homme qui dénombrait les hommes, un conte, un récit de vie, un rapport cryptique. J'ai hésité longuement avant de me plonger dans cette novella : des retours ambiguës, un prix élevé au vue du nombre des pages. Mais cela reste un Miéville, et je finis toujours par me le procurer. Alors 13 euros l'epub, c'est cher, très cher, mais assez peu au final quand le livre contient aussi les 500 pages que vous imaginerez pour écrire l'histoire de l'histoire. Miéville ne nous avait pas habitué à publier des livres courts, ne vous fiez pas aux apparences, celui ci est un pavé caché. Il existait les livres dont vous êtes le héros, China Miéville invente le livre dont vous faites l'histoire. Le livre contient quelques illustrations qui donnent à mon avis la clé de lecture du livre : elles ressemblent à de vieilles photos floues, pleines de griffures du temps qui a passé. Illustrations qui n'ont pas été créditées dans la version numérique. Qu'attendez vous d'un livre une fois fini ? Qu'il clôt toutes les pistes et donne toutes les clés ? Ou qu'il laisse votre imagination combler les trous ? Selon votre réponse, vous êtes devant un bouquin raté, ou brillant. Celui qui dénombrait les hommes, c'est l'histoire d'un adulte qui raconte un événement de son enfance. Ou plutôt un enfant qui conte ce qu'il a compris de l'événement. Ou l'histoire d'un traumatisme enfantin, avec ses floues une fois narrée par l'adulte qu'il est devenu. Celui qui dénombrait les hommes est tout ceci à la fois : le garçon est je, il mais aussi l'autre. Ses parents sont ils mais aussi je. Si vous ne comprenez pas, c'est normal. Même une fois le livre fermé, milles interprétations restent possible, toutes les clés de compréhension sont possibles. D'ailleurs, le père du garçon fabrique des clés. Des clés étranges, faites de métal, mais dont l’élément essentiel est autre. Sa mère s’occupe du potager dont elle revend le fruit à la ville lors de longues et mystérieuses déambulations. Difficile toutefois de parler de Mère et de Père tant le lien qui les unis semble distendu, inexistant mais ne ressemble à aucun lien filial. Un monde esquissé à grands traits, est ce de...
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  • AnyoneAndNobody 21/02/2018
    China Miéville a réellement une perspective unique, une façon bien à lui d'aborder une histoire, et il ne fait aucun doute pour moi que ce n'est ni poussé ni forcé. Cela fait partie de lui et ses romans ne doivent en être que meilleur puisqu'en plus de ça, il sait faire oublier l'auteur au profit de l'histoire. Contrairement à certaines autrices et certains auteurs qui s’évertuent à employer un style, un langage, une originalité qui ne sont pas les leurs et que ça transpire bien trop du récit pour finir par devenir une réelle gêne aux yeux de la lectrice, du lecteur. Alors certes, il n'est pas évident de trouver des points d'accroche de prime abord tellement tout parait étrange, alambiqué, mais il m'a suffit de me laisser entrainer sans lutter pour profiter et me réjouir. Je n'ai sans doute pas tout saisi mais qu'est-ce que je m'y suis senti bien.
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