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Intoxication
Perturbateurs endocriniens, lobbyistes et eurocrates : une bataille d'influence contre la santé
Collection : Cahiers libres
Date de parution : 08/10/2015
Éditeurs :
La Découverte

Intoxication

Perturbateurs endocriniens, lobbyistes et eurocrates : une bataille d'influence contre la santé

Collection : Cahiers libres
Date de parution : 08/10/2015
Omniprésents, les perturbateurs endocriniens se nichent dans les pesticides ou les peintures, les tongs ou le shampoing, les lasagnes ... et dans l'organisme. Suspectés de participer à l’augmentation de maladies comme l’infertilité, les cancers du sein et de la prostate, le diabète ou l’obésité, ils font partie des plus grands défis de santé publique aujourd’hui. Mais les enjeux économiques sont colossaux et les industriels toujours aux aguets. Enquête saisissante sur la puissance des lobbies.
C’est l’histoire d’une lutte d’influence qui a un impact sur votre vie, votre petit déjeuner, les testicules de votre fils, le cerveau de votre nièce. En 2009, l’Europe a lancé... C’est l’histoire d’une lutte d’influence qui a un impact sur votre vie, votre petit déjeuner, les testicules de votre fils, le cerveau de votre nièce. En 2009, l’Europe a lancé un compte à rebours : elle a décidé de réglementer les perturbateurs endocriniens et même d’en interdire certains. Omniprésents, ces... C’est l’histoire d’une lutte d’influence qui a un impact sur votre vie, votre petit déjeuner, les testicules de votre fils, le cerveau de votre nièce. En 2009, l’Europe a lancé un compte à rebours : elle a décidé de réglementer les perturbateurs endocriniens et même d’en interdire certains. Omniprésents, ces produits chimiques se nichent dans les pesticides ou les peintures, les tongs ou le shampoing, les lasagnes et votre organisme. Suspectés de participer à l’augmentation des maladies « modernes » comme l’infertilité, les cancers du sein et de la prostate, le diabète ou l’obésité, ils font partie des plus grands défis de santé publique aujourd’hui. Mais les enjeux économiques sont colossaux et les industriels toujours aux aguets. À Bruxelles, leurs puissants lobbies s’activent dans les coulisses des institutions européennes pour influencer cette décision qui menace leurs affaires.
Après trois ans d’enquête et le dépouillement de milliers de pages de documents confidentiels, Stéphane Horel lève le voile dans ce livre sur ces stratégies employées par les lobbies de la chimie, des pesticides et du plastique et leurs alliés pour court-circuiter la réglementation. Ces documents permettent une incroyable plongée dans l’intimité de la correspondance entre lobbyistes et fonctionnaires de la Commission européenne. En direct de la « bulle bruxelloise » où la complaisance à l’égard de l’industrie semble la norme, cette enquête en forme de thriller raconte aussi le combat de ceux qui résistent à l’influence pour défendre une certaine idée de l’intérêt général et de la démocratie.
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EAN : 9782707186379
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 304
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782707186379
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 304
Format : 154 x 240 mm

Ils en parlent

En 2009, l’Europe a lancé un compte à rebours : elle a décidé de réglementer les perturbateurs endocriniens et même d’en interdire certains. Mais les enjeux économiques sont colossaux et les industriels toujours aux aguets. A Bruxelles, leurs puissants lobbies s’activent dans les coulisses des institutions européennes pour influencer cette décision qui menace leurs affaires. La journaliste Stéphane Horel nous propose cette enquête en forme de thriller qui raconte aussi le combat de ceux qui résistent à l’influence pour défendre une certaine idée de l’intérêt général et de la démocratie.
 
Science et santé

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ericpct 10/12/2023
    Les perturbateurs endocriniens sont omniprésents et depuis longtemps. Un documentaire diffusé sur Arte quelques années auparavant, qu'évidemment on ne retrouve plus nulle part (les algorithmes veillent au grain!), montrait comment dans les années 1970 l'armée d'un pays nordique (la Finlande si ma mémoire ne me trahit pas) avait observé la chute des performances de ses recrues annuelles au test du quotient intellectuel. Ce constat alarmant avait servi de point de départ à des études générales qui démontrent que des molécules artificielles -les perturbateurs endocriniens, notamment les retardateurs de flammes qui composent meubles, tissus, appareils électriques et électroniques - se déposent dans l'organisme et se substituent aux hormones nécessaires au développement du cerveau. Tous crétins en 2050?... Dans cet essai percutant, l'accent porte sur l'action des lobbys qui font tout pour que les politiciens de tout bord et de toute instance, nationale et européenne, se rendent complices de la dissimulation de la vérité au nom de l'intérêt bien compris des affaires et du gain. Et l'on ne peut s'empêcher de songer avec effroi que ce qui vaut pour la chimie est également vrai pour le climat, comme on le déplore aujourd'hui à l'occasion de la COP28, cette tragique bouffonnerie. L'intoxication, l'enfumage, sont absolus. Pour ce qui est des moyens de sa propre destruction, l'homme a mis au point la panoplie complète. Si nous serons tous crétins en 2050, je ne suis pas sûr que la disparition de l'intelligence naturelle sera compensée pour le meilleur par l'intelligence artificielle! Mais je m'égare. Il est temps de finir cette chronique en encourageant bien fort la lecture de cet ouvrage édifiant.Les perturbateurs endocriniens sont omniprésents et depuis longtemps. Un documentaire diffusé sur Arte quelques années auparavant, qu'évidemment on ne retrouve plus nulle part (les algorithmes veillent au grain!), montrait comment dans les années 1970 l'armée d'un pays nordique (la Finlande si ma mémoire ne me trahit pas) avait observé la chute des performances de ses recrues annuelles au test du quotient intellectuel. Ce constat alarmant avait servi de point de départ à des études générales qui démontrent que des molécules artificielles -les perturbateurs endocriniens, notamment les retardateurs de flammes qui composent meubles, tissus, appareils électriques et électroniques - se déposent dans l'organisme et se substituent aux hormones nécessaires au développement du cerveau. Tous crétins en 2050?... Dans cet essai percutant, l'accent porte sur l'action des lobbys qui font tout pour que les politiciens de tout bord et de toute instance, nationale et européenne, se rendent complices de la dissimulation de la vérité au nom de l'intérêt bien compris des affaires et du gain. Et l'on ne peut s'empêcher de songer avec effroi que ce qui vaut pour la chimie est également vrai pour le climat, comme on le déplore aujourd'hui à l'occasion de la COP28, cette tragique bouffonnerie. L'intoxication, l'enfumage, sont absolus....
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  • wellibus2 03/12/2015
    "Intoxication", c'est le titre du livre choc publié par la journaliste Stéphane Horel qui sort ce jeudi. Elle explique qu’à Bruxelles, au sein de la Commission européenne, les lobbys de l'industrie chimique ont réussi à torpiller la limitation des perturbateurs endocriniens. Intoxication, l'enquête de la journaliste Stéphane Horel dénonce l’action des lobbys pour empêcher toute réglementation des perturbateurs endocriniens pourtant reconnus comme dangereux pour la santé publique. Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques (diéthylthiophosphates, pentachlorophénols, hexachlorocyclohexanes…) présentes dans les objets de consommation courante : les plastiques, les résidus de pesticides sur les fruits et légumes, les cosmétiques, les lunettes, les semelles de chaussures, les chemises… et qui interagissent avec le système hormonal des êtres vivants. Ils sont à l’origine de l’augmentation de certains cancers, des troubles de la reproduction, des problèmes de comportement chez les enfants, de l’obésité, du diabète de type 2... "Les scientifiques sonnent le système d’alarme depuis un sacré moment, sur un certain nombre de maladies. L’an dernier, une étude a estimé à 150 milliards d’euros par an le coût de ces maladies pour l’Union européenne", explique la journaliste Stéphane Horel. "Le déficit démocratique européen" Malgré les nombreuses alertes lancées par les scientifiques, la Commission de Bruxelles n’a pas l’air de trouver urgent d’agir. "Au premier chef c’est le lobby de la chimie. Bayer, Syngenta, BASF, ce sont particulièrement démarqués dans le lobbying contre cette réglementation," explique Stéphane Horel. "A Bruxelles, il y a peu près un lobbyiste par fonctionnaire, entre 25.000 et 30.000. Les groupes d’experts qui écrivent les brouillons de la loi européenne sont des représentants de l’industrie." La décision finale ne sera pas prise avant 2017. Stéphanie Horel constate que "la Commission européenne accorde plus d’importance à ce que dit le fabricant de liquides de frein que la société civile. C’est ce que l’on appelle le déficit démocratique européen." http://www.franceinfo.fr"Intoxication", c'est le titre du livre choc publié par la journaliste Stéphane Horel qui sort ce jeudi. Elle explique qu’à Bruxelles, au sein de la Commission européenne, les lobbys de l'industrie chimique ont réussi à torpiller la limitation des perturbateurs endocriniens. Intoxication, l'enquête de la journaliste Stéphane Horel dénonce l’action des lobbys pour empêcher toute réglementation des perturbateurs endocriniens pourtant reconnus comme dangereux pour la santé publique. Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques (diéthylthiophosphates, pentachlorophénols, hexachlorocyclohexanes…) présentes dans les objets de consommation courante : les plastiques, les résidus de pesticides sur les fruits et légumes, les cosmétiques, les lunettes, les semelles de chaussures, les chemises… et qui interagissent avec le système hormonal des êtres vivants. Ils sont à l’origine de l’augmentation de certains cancers, des troubles de la reproduction, des problèmes de comportement chez les enfants, de l’obésité, du diabète de type 2... "Les scientifiques sonnent le système d’alarme depuis un sacré moment, sur un certain nombre de maladies. L’an dernier, une étude a estimé à 150 milliards d’euros par an le coût de ces maladies pour l’Union européenne", explique la journaliste Stéphane Horel. "Le déficit démocratique européen" Malgré les nombreuses alertes lancées par les scientifiques, la Commission de Bruxelles n’a pas l’air...
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