Le Roi des Sylphes - Court Toujours - Roman Fantasy ados avec audio inclus

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• ladythat 26/03/2024

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  Au sommet des Monts Brumeux, le peuple des Sylphes se meurt. Les hommes, toujours plus avides de territoires, n’ont plus peur de les approcher. La souveraineté des êtres de l’air n’est plus ce qu’elle était et leur pérennité s’étiole. Avec l’espoir d’un renouveau, Albe, reine sylphide, veut que son fils, tout juste âgé de quinze ans, renonce à sa part humaine et devienne roi. Mais Galerne a des envies de voyages, d’amour et de liberté, il croit en un monde plus juste. David Bry parvient à construire un univers froid et dangereux en quelques pages à peine. Ses descriptions poétiques présentent le monde sur le déclin d’une espèce dont la survie ne tient plus qu’à un fil. Les sylphes sont froids et austères, à l’image des murs qui abritent leur royaume ; dénués d’émotions humaines, ils ressentent différemment, plaçant l’intérêt de leur peuple devant tout autre chose. S’ils sont capables d’aimer, l’amour n’a pas le pouvoir d’assurer leur descendance. L’écriture joue sur les descriptions pour nous immerger complètement dans l’univers qu’il dépeint. Et si les personnages semblent austères et distants, on ne peut que ressentir leur crainte de perdre tout ce en quoi ils croient, et espérer avec eux que leur prince embrasse sa destinée pour tous les sauver. Pourtant, Galerne parvient aussi à nous toucher et nous faire croire que sa vision du monde n’est pas la fin du monde qu’ils ont connu, mais le commencement d’une nouvelle vie. Si l’histoire insiste sur le conflit qui oppose sylphes et humains, c’est la confrontation entre les générations qui est intéressante et place ses personnages face à l’inéluctable. D’un côté, les anciens tentent de sauver le monde qu’ils connaissent, qui les maintient à distance des hommes avides, cupides et destructeurs. De l’autre, l’héritier au trône est face à un choix délicat qui trouve son origine dans son métissage : renoncer à sa part humaine pour devenir roi et perpétuer les traditions, ou la conserver et partir à la découverte du monde, gagner sa liberté. Le Roi des Sylphes est une nouvelle très riche qui laisse entrevoir les prémices d’un récit plus dense que j’aurais aimé découvrir. Bien que parfaitement construite et maitrisée, l’histoire m’a laissée sur ma faim, d’autant que l’auteur nous laisse sur un final ouvert et plein de promesses.Au sommet des Monts Brumeux, le peuple des Sylphes se meurt. Les hommes, toujours plus avides de territoires, n’ont plus peur de les approcher. La souveraineté des êtres de l’air n’est plus ce qu’elle était et leur pérennité s’étiole. Avec l’espoir d’un renouveau, Albe, reine sylphide, veut que son fils, tout juste âgé de quinze ans, renonce à sa part humaine et devienne roi. Mais Galerne a des envies de voyages, d’amour et de liberté, il croit en un monde plus juste. David Bry parvient à construire un univers froid et dangereux en quelques pages à peine. Ses descriptions poétiques présentent le monde sur le déclin d’une espèce dont la survie ne tient plus qu’à un fil. Les sylphes sont froids et austères, à l’image des murs qui abritent leur royaume ; dénués d’émotions humaines, ils ressentent différemment, plaçant l’intérêt de leur peuple devant tout autre chose. S’ils sont capables d’aimer, l’amour n’a pas le pouvoir d’assurer leur descendance. L’écriture joue sur les descriptions pour nous immerger complètement dans l’univers qu’il dépeint. Et si les personnages semblent austères et distants, on ne peut que ressentir leur crainte de perdre tout ce en quoi ils croient, et espérer avec eux que leur prince...

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• LifeIsARealBook 17/02/2024

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  Vous connaissez maintenant la rengaine : si un nouveau roman de David Bry sort, je suis généralement dans le coin… Et cela n’a pas fait exception pour Le Roi des Sylphes ! Roman court, but de la collection dans lequel il est publié, Le Roi des Sylphes instaure un univers et une ambiance qui tiennent la route dès les premières lignes. J’avoue que le format très court pour un roman de fantasy m’a un peu laissé sur ma faim. J’aime les romans qui prennent leur temps, qui s’installe tranquillement. Or, ici, nous sommes sur un roman très court, qui va droit au but et qui ne perd pas de temps en description à rallonge. Cela n’empêche pas d’avoir un roman percutant, qui faire ressentir des émotions fortes tout au long de cette petite histoire. C’est clair, précis, efficace. C’est beau. Ce sont de beaux personnages, avec de belles valeurs, qui racontent une belle histoire. Je ne saurais pas quoi ajouter de plus, si ce n’est que c’est un parfait roman pour commencer la Fantasy pour les petits/ jeunes lecteurs et qu’il est à lire, même pour les plus expérimentés/grands !
• KeroulenBib 08/02/2024

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  Superbe récit, plein de charme, envoûtant. J'ai adoré cet univers de glace bleutée, ce monde d'êtres magiques dignes et puissants, mais dont la race se meurt, ce destin tragique d'un adolescent qui voulait s'extraire du destin qu'on avait tracé pour lui et suivre sa propre voie. Un beau récit d'amour et de liberté au-delà de la mort qui touchera les adolescents filles comme garçons. Et en plus roman très court, qui se lit vite. Coup de coeur !
• Profdoc16000 06/02/2024

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  Spoilers. Vu les critiques et la place de ce livre dans certaines sélections et prix littéraires, je m'attendais à mieux, je suis un peu déçue. Ce n'est pas foncièrement raté mais le pari d'offrir une histoire fantasy, telle qu'on en a lu des dizaines, en version abrégée (30 minutes de lecture) ne tient pas ses promesses. Le tout m'a paru trop condensé, la multitude de personnages, les nombreuses actions, c'est un peu trop chargé pour tenir dans ce format court. L'histoire d'amour paraît un peu artificielle, la mère qui reste campée sur ses positions, la jeune humaine qui révèle le complot qu'elle a ourdi... Mais il y a une atmosphère certaine ici, un monde étonnant et étrange, le format justement frustre (positivement) le lecteur auquel on ne dit pas tout (le passé des sylphes, la rivalité avec les hommes, les pouvoirs), et la fin ouverte est plutôt pas mal.
• slaunay 30/01/2024

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  Les Sylphes sont maintenant trop peu nombreux pour effrayer encore les humains. Ceux-ci ne les craignent plus et s'aventurent de plus en plus loin dans leur territoire. Pour sauver son peuple, la reine décide de faire de son fils le roi malgré son jeune âge. Mais personne n'a songé à lui demander son avis et être roi n'est pas sa priorité. la collection Court toujours s'aventure dans la fantasy et c'est une vraie réussite. En 55 p., c'est tout un monde qui se déploie devant nous , la fin d'un peuple fier et combattant et la détermination d'un adolescent.