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Les Belles années de Mademoiselle Brodie
Christine Jordis (préface de), Léo Dilé (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 03/09/2020
Éditeurs :
Robert Laffont

Les Belles années de Mademoiselle Brodie

Christine Jordis (préface de), Léo Dilé (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 03/09/2020
« Dans la vie, Muriel Spark était un peu devin, un peu médium, un peu sorcière… et bien sûr elle l’était plus encore en tant qu’auteur. Au fil d’une conversation, on l’entendait répondre à ce qui n’était pas encore dit, à ce qu’à part soi l’on pensait, à ce que l’on aurait souhaité garder caché. » Chirstine Jordis.

À Édimbourg dans les années trente, Mademoiselle Brodie enseigne dans une des écoles de filles les plus huppées d’Écosse. Ses méthodes d’éducation très personnelles et son charisme lui valent l’admiration...

À Édimbourg dans les années trente, Mademoiselle Brodie enseigne dans une des écoles de filles les plus huppées d’Écosse. Ses méthodes d’éducation très personnelles et son charisme lui valent l’admiration de ses élèves les plus brillantes, un petit groupe de jeunes filles qu’elle nomme le « clan Brodie ». Face...

À Édimbourg dans les années trente, Mademoiselle Brodie enseigne dans une des écoles de filles les plus huppées d’Écosse. Ses méthodes d’éducation très personnelles et son charisme lui valent l’admiration de ses élèves les plus brillantes, un petit groupe de jeunes filles qu’elle nomme le « clan Brodie ». Face à elle se dresse la presque intégralité de ses collègues, choqués par son enseignement d’avant-garde qui jure tant avec la rigueur historique observée dans l’école.
Un roman délicieusement absurde publié en 1961, qui a élevé son auteure au rang des plus grands écrivains écossais du XXe siècle. Cette nouvelle édition est augmentée d’une préface inédite que signe Christine Jordis – amie, admiratrice et défenseur de l’œuvre de miss Spark.

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EAN : 9782221248485
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221248485
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • isaudiger 22/01/2023
    Un classique où l'humour dévastateur et sans concession de Muriel Spark s'insinue dans chaque scène, chaque développement de cette courte histoire. Melle Brodie, professeure au charme manipulateur se révélera au fil des pages comme un agent à la fois dangereux et salvateur pour 'ses filles', The Brodie Set, la crème de la crème, comme elle aime à le dire de cette petite académie typiquement britannique (l'action se déroule en Écosse). Un livre drôle, acéré, resserré. A faire lire d'urgence à vos ados.
  • aquatintienne 01/11/2022
    Ds les années 30 une institutrice, Mlle Brodie, aux méthodes modernes cherche à cultiver un groupe de six petites filles qu'elle suivra jusqu'à sa mort. L'auteur suit ce groupe, avec ironie, de loin, sans jugement... Le lecteur regarde l'évolution de ces filles, de leur curiosité ( sur le sexe en particulier), de leur jugement l'une sur l'autre, de leur attirance pour leur institutrice qui les éveille à la culture, à l'art, en cachette de la directrice qui cherche un prétexte pour la limoger. Il y est longuement question des hommes qui ont intéressé Melle Brodie dont les filles imaginent la vie intime
  • evelynepapillard 25/03/2022
    à la fin des années 30, Melle Brodie est enseignante dans une école bourgeoise d'Edimbourg. On aimerait bien dire qu'elle enseigne,or c'est peu le cas. Elle prend ses jeunes élèves à témoin de sa vie amoureuse,et de ses belles années comme elle dit, elle les monte les unes contre les autres,et toutes contre la directrice par qui elle se dit opprimée,elle les manipule ,et partage avec elles ses idéaux politiques fascistes. Elle se dépeint comme une féministe . C'est une adulte qui profite de son métier pour d'une part " embrigader psychologiquement" des élèves,et d'autre part être le centre unique de leur attention, comme si elle pouvait être objet de leur adoration. Selon moi,une personne extrêmement dangereuse et perverse,du moins parce que son métier requiert probité et neutralité. C'est un livre curieux,avec une chronologie très fantasque,un manque total d'empathie pour les personnages quels qu'ils soient ( c'est un peu la marque de cette auteure). Il y a des passages très drôles, principalement quand ces pré ados d'une dizaine d'années discutent entre elles de sexe,de la représentation qu'elles ont de la sexualité des adultes. Pour le reste,je ne sais pas du tout quelles étaient les intentions de Muriel Spark en... à la fin des années 30, Melle Brodie est enseignante dans une école bourgeoise d'Edimbourg. On aimerait bien dire qu'elle enseigne,or c'est peu le cas. Elle prend ses jeunes élèves à témoin de sa vie amoureuse,et de ses belles années comme elle dit, elle les monte les unes contre les autres,et toutes contre la directrice par qui elle se dit opprimée,elle les manipule ,et partage avec elles ses idéaux politiques fascistes. Elle se dépeint comme une féministe . C'est une adulte qui profite de son métier pour d'une part " embrigader psychologiquement" des élèves,et d'autre part être le centre unique de leur attention, comme si elle pouvait être objet de leur adoration. Selon moi,une personne extrêmement dangereuse et perverse,du moins parce que son métier requiert probité et neutralité. C'est un livre curieux,avec une chronologie très fantasque,un manque total d'empathie pour les personnages quels qu'ils soient ( c'est un peu la marque de cette auteure). Il y a des passages très drôles, principalement quand ces pré ados d'une dizaine d'années discutent entre elles de sexe,de la représentation qu'elles ont de la sexualité des adultes. Pour le reste,je ne sais pas du tout quelles étaient les intentions de Muriel Spark en écrivant cette histoire.
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  • CzarnyPies 06/11/2021
    C'est un petit bijou de la littérature anglaise qui mérite d'etre mieux connu dans le monde francophone. Mlle. Brodie est institutrice à une école secondaire à Edimbourg en Écosse durant les années trente. En plus d'etre belle et intelligent elle est doté d'un pouvoir de seduction fulgurante auquel peu d'hommes sont capables de resister. La tragédie, c'est qu'il n'y a pas de place pour elle dans son monde. Mlle. Brodie doit se chercher. Elle est de la generation des belles écossaises qui sont obligées de rester célibataire pour les reste deleurs jours parce que leurs amoureux ont péri sur les champs de bataille de la premiére grande guerre mondiale. Hélas, Mlle Brodie se lance dans un jeu fort malsain. Elle décide de former l'élite des écolières sous sa gouvernance à sa modéle. Des resultats affreuses s'en suivent. Finallement une des acolytes se revolte et met fin aux jeux horribles. La direction de l'école la congédie et elle meure dans la solitude. C'est à lire. Les gens qui manquent d'énergie pour s'attaqueur au bouquin peuvent fort bien choisir de visioner le film brillament réussi qui met en vedette l'incomparable Maggie Smith.
  • AnitaMillot 28/04/2021
    À l’école de filles Marcia Blaine, une institutrice atypique, répondant au nom de Jean Brodie, professe en classe des « petites » (les fillettes de moins de douze ans) depuis un bon nombre d’années. C’est de son cours que sont sorties les héroïnes du « Clan Brodie » : Monica Douglas, Rose Stanley, Eunice Gardiner, Sandy Stranger, Jenny Gray et Mary Macgregor. Nous sommes en 1936 et ces demoiselles sont à présent à l’école « des grandes », mais continuent à jouer le rôle de confidentes auprès de Mademoiselle Brodie, qu’elles admirent depuis leur dix ans (en 1930) La directrice, Mademoiselle Mackay se passerait bien des services de cette maitresse peu ordinaire, qui enseigne à ses élèves des « matières hors programme », peu orthodoxes et réprouvées … (elle se vengera d’ailleurs de son enseignante de la façon la plus cruelle qui soit …) Le but de Jean Brody est de faire de ses petites élues « la crème de la crème » selon sa vision du monde … Sauf que certains points de vue – un peu faussés, avouons-le – ont de quoi surprendre ou même choquer leur entourage, dans cette période d’entre deux guerres … Un récit inattendu, un peu... À l’école de filles Marcia Blaine, une institutrice atypique, répondant au nom de Jean Brodie, professe en classe des « petites » (les fillettes de moins de douze ans) depuis un bon nombre d’années. C’est de son cours que sont sorties les héroïnes du « Clan Brodie » : Monica Douglas, Rose Stanley, Eunice Gardiner, Sandy Stranger, Jenny Gray et Mary Macgregor. Nous sommes en 1936 et ces demoiselles sont à présent à l’école « des grandes », mais continuent à jouer le rôle de confidentes auprès de Mademoiselle Brodie, qu’elles admirent depuis leur dix ans (en 1930) La directrice, Mademoiselle Mackay se passerait bien des services de cette maitresse peu ordinaire, qui enseigne à ses élèves des « matières hors programme », peu orthodoxes et réprouvées … (elle se vengera d’ailleurs de son enseignante de la façon la plus cruelle qui soit …) Le but de Jean Brody est de faire de ses petites élues « la crème de la crème » selon sa vision du monde … Sauf que certains points de vue – un peu faussés, avouons-le – ont de quoi surprendre ou même choquer leur entourage, dans cette période d’entre deux guerres … Un récit inattendu, un peu « loufoque » qui a dû interloquer plus d’un lecteur lors de sa première édition, au début des années soixante … L’écriture et le style sont impeccables – même si un peu surannés – les propos culottés … Une lecture qui change de l’ordinaire …
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