Le Chant de l'assassin : Le livre de R.J. Ellory

Juillet 1972. Henry Quinn vient de purger exactement trois ans, trois semaines et quatre jours pour avoir, accidentellement, sous le coup de l'alcool et de la bêtise de sa jeunesse, tiré sur sa voisine, heureusement tout juste blessée. S'il a réussi à supporter et affronter sa peine dans le centre pénitentiaire agricole du comté de Reeves, c'est grâce à son codétenu, Evan Riggs qui l'a, maintes fois, protégé et même sauvé la vie. Ayant pris perpétuité pour avoir battu à mort un homme, cet homme a échappé, semble-t-il, au couloir de la mort grâce à son passé de chanteur et de vedette de radio au West Texas. Lui étant éternellement redevable, Henry Quinn, le jour de sa sortie, accepte, évidemment, d'aller porter une lettre à sa fille qu'il n'a jamais vue. S'il ne connaît pas l'adresse, Evan lui suggère de se renseigner auprès de son frère, Carson, le shérif de Calvary, avec qui il est brouillé depuis des années et qui, aurait selon lui, été désigné tuteur de sa fille. S'il tient, coûte que coûte, à honorer cette promesse tenue, Henry est loin de se douter des difficultés et des problèmes qu'il va rencontrer... Une simple lettre, écrite depuis le pénitencier, va, en quelques jours, perturber la petite ville jusque-là tranquille de Calvary, tenue, depuis des décennies, par le shérif, Carson Riggs. Et Henry Quinn, ce jeune musicien qui tient à tenir sa promesse, va, bien malgré lui, faire ressortir de lourds secrets jusque là bien gardés. Ce roman repose sur deux temporalités : le passé et le présent. D'un côté, les recherches tortueuses et semées d'embûches d'Henry pour retrouver Sarah, la fille d'Evan. De l'autre, l'enfance puis l'adolescence des frères Riggs. Deux frères aux caractères opposés. Si l'aîné est posé, carriériste, réfléchi, le cadet, lui, est plus tempétueux, bohème, instinctif. Malgré leurs différences, tous deux se disputeront l'amitié puis l'amour de Rebecca. Une fratrie qui se déchire au fil des ans jusqu'à ce duel à distance dont Henry va être le déclencheur. En alternant passé et présent, R.J. Ellory fait, peu à peu, monter la tension jusque là latente d'un récit dense, prenant, envoûtant et diabolique où se côtoient l'amour, la haine, la jalousie, la vengeance, le mensonge. Habité par des personnages complexes, attachants, abîmés et minutieusement et profondément dépeints, porté par une écriture ciselée et léchée, ce roman, sombre, tragique et implacable, se révèle d'une intensité et d'une force remarquables.

Roger Jones ELLORY. Le chant de l’assassin. Amateur de thriller psychologique, n’hésitez pas. Foncez, tête baissée et plongez dans ce suspense insoutenable. Henry Quin, un jeune musicien purge une peine depuis trois années et il partage sa cellule avec Evan Riggs condamné à la prison à vie pour meurtre. Henry achève sa peine et son codétenu lui confie une mission : retrouver sa fille Sarah. Il doit lui remettre une lettre. Henry débarque à Calvary, une petite ville du Texas d’où est originaire Evan Riggs. Dans cette cité rurale, Carson Riggs, le frère d’Evan est shérif depuis une trentaine d’années. Henry le rencontre et lui fait part de sa mission, mission qui déplaît souverainement à cet édile. Il affirme que la jeune femme, adoptée à la naissance a quitté la région et il ignore sa résidence. Elle est partie et nul ne sait où... Henry doute des réponse du shérif et en cinq jours, il tente de remonter dans le passé des Riggs, Il va mener une véritable enquête policière et s’introduire dans l’histoire familiale de son codétenu. Interrogeant les uns et les autres, il va percer le secret bien scellé de Sarah, honteusement soustraite, à sa naissance à sa mère biologique, l’épouse de Carson… Mais je ne peux vous en dire plus. Plongez dans le roman et au fur et à mesure de votre lecture, vous tomberez sous le charme de Henry. Cet homme épris de liberté, de justice doit remettre à tout prix la missive que lui a confié Evan. Vous irez de surprise en surprise. Le suspense monte crescendo. L'émotion est à son comble. Quels sont donc les secrets que dissimulent tous ces hommes liés pieds et poings au shérif. Pourquoi la majorité de la population est-elle sous la coupe de ce petit serviteur de l’état ? Sera-t-il en mesure d'échapper au piège que lui tend cet homme fourbe ? Je vous souhaite une bonne lecture de ce roman noir. Pour ma part, il s’agit d’une relecture et je ne me souvenais pas du tout de l’intrigue. Je vais donc lire en série d’autres ouvrages de cet auteur. Bonne journée. ( 28/05/2025. Première lecture 11/07/2019) Oh mémoire, tu me fuis ! ! ! ).

Je n’avais lu qu’un seul R.J. Ellory jusqu’ici — Les Anonymes, il y a bien quinze ans. Un bon souvenir. Et voilà que Le Chant de l’assassin me fait regretter de ne pas y être revenu plus tôt. Alors, oui, le rythme est lent. Mais l’écriture est soignée, les personnages ciselés, et les dialogues très justes. Un roman qui prend son temps, mais qui imprime sa marque. Un classique en devenir ?

Découverte de l'auteur pour moi et qu'elle découvre. C'est fluide, intense et très bien écrit. Une fois commencé impossible de le lâcher. Lu en 24h00 tant il est intense. Livre a lire un jour de repos ou un weekend end car une nuit blanche est à prévoir car il est impossible de le lâcher #x1f605.Hâte d'en lire de nouveau de l'auteur !