L'Ile des oubliés : Le livre de Victoria Hislop

J'ai apprécié ce livre pour la découverte que j'en ai fait de la lèpre, du sort réservé aux lépreux (chose que je connaissais déjà un peu par d'autres lectures sur le sujet, mais pas en Crête) exilés sur une île pas si loin des côtes avec les regards portés sur cette île, ses habitants et la peur inspirée par ceux-ci du fait de la méconnaissance de ce qu'était réellement cette maladie et comment elle se propageait. Découverte aussi d'un pays qui me rend rêveur. La mer, le soleil, des paysages enchanteurs, une vie simple de labeur pour les "pauvres" et hautaine des possédants. Mais un peuple fier de ses traditions et qui sait faire la fête quand il le faut. Mais tout ça au siècle dernier, donc pas si loin de nous mais qu'en est-il aujourd'hui ? Pour le reste de l'histoire, l'amour, les trahisons, les renoncements, ....... La vie quoi, sur quelques générations, c'est bien écrit, ça se lit vite et on passe un bon moment. Enfin, pour ma part en tout cas.

« L'île des oubliés » (The Island) de Victoria Hislop est un roman historique qui explore les secrets de famille et l'histoire tragique de la lèpre en Grèce, sur l'île de Spinalonga. Le récit débute avec Alexis Fielding, une jeune Anglaise, déconnectée de ses origines maternelles et perturbée par le mutisme de sa mère, Sophia, concernant son passé en Crète. Pour tenter de comprendre ce silence et de dénouer les mystères familiaux, Alexis décide de voyager en Grèce, dans le village de Plaka, sur la côte nord de la Crète, d'où sa mère est originaire. À Plaka, Alexis rencontre Fotini, une vieille amie de sa grand-mère. C'est Fotini qui va, petit à petit, lever le voile sur l'histoire douloureuse de la famille d'Alexis, une histoire intimement liée à l'île de Spinalonga, située juste en face de Plaka. Spinalonga fut, de 1903 à 1957, une léproserie, une colonie où étaient déportés les malades de la lèpre afin de les isoler du reste de la population. Alexis apprend avec stupeur que son arrière-grand-mère, Eleni, a été touchée par la lèpre et a été contrainte de vivre sur cette île avec d'autres malades

Une jeune anglaise , Alexis, part visiter le village natal de sa mère en Crète, à la recherche de l’histoire de sa famille.En face du village, une petite île … Un roman tiré d'un fait réel : l'existence sur l'île de Spinalonga, en Crète, de l’une des dernières léproseries en Europe, qui a accueilli la population atteinte de cette maladie de 1904 à 1957. Dans ce contexte, Victoria Hislop a bâti une vaste saga , pleine de secrets de famille, de deuils, de jalousies et d’histoires d’amour, qui s’étend de la fin des années 30 au début des années 2000. Je ne connaissais pas du tout l’existence de cette léproserie et c’est le côté le plus intéressant du récit : revenir sur les fausses images qu’on a de cette maladie, en expliquer les symptômes puis les traitements qui finissent par être mis au point, décrire aussi le village lui-même et la vie quotidienne de ces exilés qui forment une communauté très bien organisée qui semblerait presque idyllique si la mort ne planait au dessus de leur tête ! J’ai aimé aussi être plongée dans les coutumes et les rites crétois ( ceux du mariage par exemple) et l’ambiance de ces villages méditerranéens, et les pages sur les « andarte », les résistants pendant la guerre. C’est pourquoi j’ai lu assez vite les 426 pages du roman, je dois l’avouer . J’ai pourtant des réticences sur les personnages, intéressants au départ puis un peu trop caricaturaux à mon goût , les deux sœurs, Anna et Maria, notamment (la méchante frivole et la gentille dévouée) et j’ai trouvé que le récit traînait un peu trop en longueur et qu’on aurait pu éviter pas mal de répétitions… Avis mitigé donc, mais j’ai passé quand même un bon moment à cette lecture et je privilégie les aspects positifs malgré tout.

#9824; « Famille Petrakis, tome 1 : L'île des oubliés » - Victoria Hislop #9824; L'été s'achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune anglaise, a choisi de s'y rendre parce que c'est là que sa mère est née et a vécu jusqu'à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l'histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l'île qui fait face à Plaka, était une colonie de lépreux... et son arrière-grand-mère y aurait péri. Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombent les ruines d'une forteresse vénitienne ? Véritable coup de cœur d'étudiante, ce roman est resté gravé dans ma mémoire pendant de longues années. Néanmoins, sa relecture m'a légèrement chiffonnée... La première partie, située au présent, se compose de très longs chapitres et introduit une jeune femme peu dégourdie. Ses motifs de questionnement familial sont absurdes mais le côté historique m'a vraiment attirée. J'ai d'ailleurs adoré découvrir la vie sur Spinalonga ; l'histoire d'Eleni m'a particulièrement touchée et j'ai été un peu déçue de quitter l'île, même si la colonie de lépreux revient au premier plan par la suite. J’ai également apprécié les mots grecs disséminés au fil des pages, la découverte de traditions inconnues et l’ossature du livre construit autour d’une seule cellule familiale. J’ai suivi les malheurs de la famille Petrakis, de génération en génération, et me suis inexorablement attachée aux personnages qui la composent. Petite déception finale concernant sa vision de la lèpre si arriérée et l’égoïsme de sa dernière descendante, mais une très bonne lecture en somme.