Seul le silence - édition prestige : Le livre de Richard Guérineau, R.J. Ellory

Grand format

Phileas

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Joseph Vaughan, devenu écrivain à succès, revient sur des événements qui ont bouleversé son enfance et qui vont le hanter, le poursuivre toute sa vie d'adulte : des meurtres de jeunes filles perpétrés sur plusieurs décennies, dont il a été le témoin involontaire.

Cette édition Prestige de Seul le silence remet en en avant en grand format le succès éditorial de Philéas, la magnifique adaptation par Fabrice Colin et Richard Guérineau du roman sombre de RJ Ellory.
Une attention particulière est portée à cette édition soignée : couverture marquée, dos toilé, signet et tranchefile accordés... Un cahier supplémentaire de huit pages reprenant extraits graphiques inédits, croquis et recherches, anecdotes de réalisation vient compléter le travail des auteurs.

Illustré par : Richard Guérineau
Adapté par : Fabrice Colin
De (auteur) : R.J. Ellory

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Expérience de lecture

Avis Babelio

jaspergarp

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 6 mois

Pour amateurs de romans noirs, voire très noirs. L’histoire : Dans les années 40, en Georgie (Amérique profonde) Joseph, 12 ans, est traumatisé par des meurtres de fillettes, sauvagement assassinées par un tueur en série qui sévit dans la région. Joseph ne se pardonne pas de ne pas avoir pu les protéger. Des années plus tard, alors que l’enquête est « élucidée », des meurtres recommencent avec le même mode opératoire. Joseph décide de reprendre l’enquête et se confronte au tueur. Ce livre, vous l’avez compris est très sombre. L’enquête est classique mais le plus de ce livre c’est la psychologie des personnages, son atmosphère et les thèmes partagés (racisme, vengeance, traumatisme et amour). L’écriture est précise. Nous vivons véritablement le traumatisme du jeune Joseph, traumatisme qui le suit dans sa vie d’adulte.

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jaspergarp

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 6 mois

Pour amateurs de romans noirs, voire très noirs. L’histoire : Dans les années 40, en Georgie (Amérique profonde) Joseph, 12 ans, est traumatisé par des meurtres de fillettes, sauvagement assassinées par un tueur en série qui sévit dans la région. Joseph ne se pardonne pas de ne pas avoir pu les protéger. Des années plus tard, alors que l’enquête est « élucidée », des meurtres recommencent avec le même mode opératoire. Joseph décide de reprendre l’enquête et se confronte au tueur. Ce livre, vous l’avez compris est très sombre. L’enquête est classique mais le plus de ce livre c’est la psychologie des personnages, son atmosphère et les thèmes partagés (racisme, vengeance, traumatisme et amour). L’écriture est précise. Nous vivons véritablement le traumatisme du jeune Joseph, traumatisme qui le suit dans sa vie d’adulte.

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shadowthrone

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 7 mois

Dans "Seul le silence", R.J. Ellory nous offre un parfait exemple de ce que la littérature contemporaine fait de mieux : recycler les codes du thriller psychologique en y ajoutant une dose soigneusement calibrée de trauma d'enfance. Comme si nous n'avions pas déjà assez de protagonistes torturés par leur passé. Notre héros, Joseph Vaughan, se trouve être - quelle surprise - un écrivain. Voilà qui est original. Un écrivain hanté par des meurtres d'enfants survenus dans sa Géorgie natale pendant son enfance. Ellory manipule nos émotions avec la subtilité d'un boucher maniant son hachoir, nous servant un cocktail prévisible de culpabilité, d'obsession et de rédemption. La construction du roman est, il faut bien l'admettre, d'une efficacité redoutable. L'auteur déploie son intrigue sur plusieurs décennies, jonglant entre les périodes avec une dextérité qui force le respect, même si l'on sent parfois la mécanique bien huilée d'une formule éprouvée. Les meurtres s'enchaînent, toujours plus sordides, toujours plus gratuits, comme si Ellory cherchait à nous convaincre que plus c'est gore, plus c'est profond. Le style d'écriture lui-même oscille entre moments de grâce véritable - où l'on touche du doigt la véritable littérature - et passages plus convenus où l'auteur semble avoir avalé un manuel du parfait thriller psychologique. Les descriptions de la Géorgie rurale sont particulièrement réussies, même si l'atmosphère poisseuse finit par devenir aussi étouffante qu'une journée d'août à Atlanta. La grande force du roman réside paradoxalement dans ce qui pourrait être sa plus grande faiblesse : sa capacité à nous faire croire que nous lisons quelque chose de nouveau alors que nous naviguons en eaux connues. Ellory excelle dans l'art de recycler les archétypes du genre tout en leur donnant un vernis de nouveauté qui trompe agréablement notre vigilance. Le dénouement, que je ne spoilerai pas ici (bien que la tentation soit grande), relève d'une pirouette narrative qui aurait fait sourire Agatha Christie. C'est intelligent, c'est bien ficelé, c'est même audacieux par moments. Mais c'est surtout terriblement prévisible pour qui a déjà lu plus de trois thrillers dans sa vie. En conclusion, "Seul le silence" est exactement ce qu'il prétend être : un thriller psychologique de haute volée qui joue avec nos nerfs et nos attentes. Ellory prouve qu'il maîtrise parfaitement les codes du genre, peut-être trop parfaitement. On en sort épuisé, impressionné, et vaguement cynique quant à l'état de la littérature contemporaine. Mais n'est-ce pas précisément ce que nous recherchons dans ce type de lecture ? Une chose est sûre : le silence, dans ce roman, est tout sauf silencieux. Il hurle, il gronde, il nous assomme de ses non-dits et de ses révélations calculées. Un peu comme ces critiques littéraires qui s'acharnent à décortiquer des œuvres en prétendant y voir plus que ce qu'elles sont réellement.

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shadowthrone

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 7 mois

Dans "Seul le silence", R.J. Ellory nous offre un parfait exemple de ce que la littérature contemporaine fait de mieux : recycler les codes du thriller psychologique en y ajoutant une dose soigneusement calibrée de trauma d'enfance. Comme si nous n'avions pas déjà assez de protagonistes torturés par leur passé. Notre héros, Joseph Vaughan, se trouve être - quelle surprise - un écrivain. Voilà qui est original. Un écrivain hanté par des meurtres d'enfants survenus dans sa Géorgie natale pendant son enfance. Ellory manipule nos émotions avec la subtilité d'un boucher maniant son hachoir, nous servant un cocktail prévisible de culpabilité, d'obsession et de rédemption. La construction du roman est, il faut bien l'admettre, d'une efficacité redoutable. L'auteur déploie son intrigue sur plusieurs décennies, jonglant entre les périodes avec une dextérité qui force le respect, même si l'on sent parfois la mécanique bien huilée d'une formule éprouvée. Les meurtres s'enchaînent, toujours plus sordides, toujours plus gratuits, comme si Ellory cherchait à nous convaincre que plus c'est gore, plus c'est profond. Le style d'écriture lui-même oscille entre moments de grâce véritable - où l'on touche du doigt la véritable littérature - et passages plus convenus où l'auteur semble avoir avalé un manuel du parfait thriller psychologique. Les descriptions de la Géorgie rurale sont particulièrement réussies, même si l'atmosphère poisseuse finit par devenir aussi étouffante qu'une journée d'août à Atlanta. La grande force du roman réside paradoxalement dans ce qui pourrait être sa plus grande faiblesse : sa capacité à nous faire croire que nous lisons quelque chose de nouveau alors que nous naviguons en eaux connues. Ellory excelle dans l'art de recycler les archétypes du genre tout en leur donnant un vernis de nouveauté qui trompe agréablement notre vigilance. Le dénouement, que je ne spoilerai pas ici (bien que la tentation soit grande), relève d'une pirouette narrative qui aurait fait sourire Agatha Christie. C'est intelligent, c'est bien ficelé, c'est même audacieux par moments. Mais c'est surtout terriblement prévisible pour qui a déjà lu plus de trois thrillers dans sa vie. En conclusion, "Seul le silence" est exactement ce qu'il prétend être : un thriller psychologique de haute volée qui joue avec nos nerfs et nos attentes. Ellory prouve qu'il maîtrise parfaitement les codes du genre, peut-être trop parfaitement. On en sort épuisé, impressionné, et vaguement cynique quant à l'état de la littérature contemporaine. Mais n'est-ce pas précisément ce que nous recherchons dans ce type de lecture ? Une chose est sûre : le silence, dans ce roman, est tout sauf silencieux. Il hurle, il gronde, il nous assomme de ses non-dits et de ses révélations calculées. Un peu comme ces critiques littéraires qui s'acharnent à décortiquer des œuvres en prétendant y voir plus que ce qu'elles sont réellement.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    BD & Humour , Bande Dessinée
  • EAN
    9782385020255
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    120
  • Dimensions
    323 x 250 mm

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

26,00 € Grand format 120 pages