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Par Lisez, publié le 12/12/2023

Des romans à offrir ou à s'offrir

Découvrez notre sélection coup de cœur des romans de l'année.

Les Armes de la lumière
Alors que la guerre est aux portes de l’Europe, la vie des habitants
de Kingsbridge est sur le point de basculer. Sal, fi leuse téméraire,
est témoin d’un accident tragique qui va bouleverser sa vie.
Le courageux Amos, drapier, qui a hérité prématurément du
négoce de son père, va devoir aff ronter le terrible Hornbeam pour
rembourser ses dettes. Il sera aidé de Spade, tisserand novateur,
et encouragé par la douce Elsie qui se bat pour fi nancer une école
où les enfants pauvres pourront apprendre à lire et à écrire.

Entre destins contrariés, jalousies meurtrières, justice arbitraire,
guerre sanglante et révolution industrielle, Ken Follett dépeint avec
une virtuosité inégalée une génération qui incarne la lutte pour un
avenir libre de toute oppression.

Les Bois de Battandière
Depuis la mort de son premier mari, Martial Battandier, Léa dirige l’exploitation forestière qu’il lui a léguée. Passionnée mais peu expérimentée, elle s’appuie sur Raphaël, ingénieur, pour apprendre à mieux gérer l’entreprise familiale. Car s’imposer dans l’univers très masculin des bûcherons et des débardeurs n’est pas aisé pour Léa.
 
Sa vie sentimentale connaît aussi son lot de difficultés. Son second mari, Tristan, délaisse l’entreprise, écrasé par le souvenir omniprésent du grand forestier Martial. Lasse des faiblesses de son époux, Léa s’en éloigne doucement pour mieux se rapprocher de Raphaël.
 
Mais quand son frère jumeau, avec qui elle entretient une grande complicité, lui suggère de quitter Tristan, Léa hésite à prendre une décision qui pourrait mettre en péril l’exploitation…

Les Chants d'amour de Wood Place - SELECTION GRAND PRIX LITTERATURE AMERICAINE
Depuis l’enfance, Ailey passe ses étés dans la petite ville de Chicasetta, en Géorgie, là où la famille de sa mère vit depuis l’arrivée de leurs ancêtres esclaves. Ailey s’est toujours battue pour son identité, combat compliqué par des traumatismes transgénérationnels, ainsi que par des chuchotements de femmes – ceux de sa mère, Belle, de sa sœur, Lydia, et d’une longue lignée matriarcale – qui poussent Ailey à accomplir ce qui leur a été refusé.

Pour se réconcilier avec qui elle est, Ailey embarque pour un voyage dans le passé de sa famille, dévoilant les récits poignants de générations d’ancêtres – autochtones, Africains, Européens – dans le Grand Sud. Ce faisant, Ailey doit apprendre à accepter son héritage, une histoire d’oppression et de résistance, de servitude et d’indépendance, de cruauté et de résilience qui cristallise l’identité même des États-Unis.

Les enfants de septembre
Jean-René Huguenin fut un jeune prodige des lettres, avant de mourir à l’âge de vingt-six ans dans un accident de voiture. Il a conservé, génération après génération, la fidélité d’un public passionné par l’unique roman publié de son vivant, La Côte sauvage, et son Journal posthume. Son œuvre a été saluée par les plus grands, de Julien Gracq à François Mauriac. Portrait d’une jeunesse exaltée, à la fois toute-puissante et fragile, ce roman resté inédit est une véritable révélation. Il met en scène trois jeunes garçons : Philippe, fils de bourgeois dont le père s’est compromis dans la Collaboration ; Nicolas, fils d’une modeste famille juive dont les parents sont emmenés sous ses yeux par la Gestapo et qu’il ne reverra jamais ; Bertrand, dont le père chirurgien tente d’aider les Juifs persécutés. Trois jeunes gens dans les remous de l’Histoire, dont les trajectoires reflètent toute la vulnérabilité du jeune âge face à la violence des événements ou à la lâcheté des hommes. Ils incarnent un idéalisme fou, qui se tarit peu à peu dans un long cheminement, fait de douleurs jamais guéries, de résistances et de désillusions, d’amertume et de renoncements, vers l’âge adulte. Jean-René Huguenin apparaît ici tel qu’il fut et restera pour la postérité et ses nouveaux lecteurs : sous les traits d’un insurgé talentueux, au classicisme fulgurant, et terriblement attachant. 

Les monologues d'un hippocampe
Les monologues d'un hippocampe, c’est l’histoire d’une jeune femme qui n’arrive pas à se remettre d’un chagrin d’amour. Qui n’arrive jamais à se remettre de ses chagrins d’amour. Quand sa petite amie la quitte, elle trouve refuge chez son père, un pasteur fan de Pink Floyd, tandis qu’elle tente d’échapper aux appels de sa mère et à ses dictons. Cherchant de l’aide auprès de son médecin, elle tente de digérer ses explications scientifiques et de ne pas tomber amoureuse de lui. Mulle, sa meilleure amie, est peut-être celle qui la comprend le mieux, même si sa thérapie consiste surtout à l’emmener boire des bières…
Dans ce roman où les éclats de rire sont suivis de véritables coups au cœur, Stine Pilgaard démontre une nouvelle fois que l’humour est le meilleur allié du désespoir.

Les Whittier
Comme chaque hiver, Preston et Constance Whittier quittent New York pour un séjour en amoureux dans les Alpes. Mais cette année, l’escapade romantique tourne à la tragédie lorsque le couple est emporté par une avalanche.
Dévastés par le chagrin, leurs six grands enfants se retrouvent dans la maison de famille, en quête de réconfort. Confrontés au devenir de cette demeure splendide qui renferme leurs souvenirs, ils doivent également faire face à leurs problèmes d’adultes. Entre un mariage qui bat de l’aile et l’autisme du petit dernier, tous doivent se soutenir. Car dans l’épreuve et dans la douleur, qui mieux que la famille peut panser les cœurs ?

Ma mère, Dieu et Litzie
Quand Roland rencontre Litzie, en pleine Pâque juive, Esther, sa mère, jette immédiatement son dévolu sur la nouvelle amie de son fils. C’est écrit : ces deux-là sont faits l’un pour l’autre ! Mais Litzie est mariée. Ainsi commence leur grande histoire d’amour.

Malgré des débuts houleux, entre secrets, dilemmes et trahisons, Roland et Litzie finissent par donner raison à Esther. Ils se marient, ont trois enfants et montent ensemble leur cabinet d’avocats. Ils filent le parfait amour… jusqu’à ce que la maladie vienne assombrir le tableau idéal de leur vie.

Avec humour et tendresse, l’auteur nous plonge dans cette existence qui oscille entre la joie et le drame et nous montre ce qu’elle recèle de lumineux, d’extraordinaire, voire de miraculeux. Une leçon d’espoir et d’humanité qui célèbre l’amour et les liens qui nous unissent.

Rendez-vous au Point Zéro
Septembre 1999. Quand Cyril et sa mère Claudia fuient la Normandie en même temps que leur passé, c’est dans une ville futuriste du sud de la France qu’ils décident de poser leurs valises pour un nouveau départ : La Grande-Motte.

Intrigué par cette cité à l’architecture audacieuse, Cyril croise le chemin d’une bande de quatre amis, dans laquelle chacun tient son rôle. Si le garçon venu du nord préfère rester discret, le groupe l’intègre presque malgré lui et bientôt, Alice, la belle photographe, devient son guide et son évidence.

Mais le charme de Cyril attise la jalousie des envieux et la tension monte brutalement au sein du groupe. Jusqu’au drame. Le 31 décembre 1999, en cette nuit singulière du passage à l’an 2000, La Grande-Motte devient le point zéro du destin de ces jeunes gens et, pour les vingt ans à venir, le lieu de tous leurs rendez-vous…

Dans son premier roman, Frédérique Le Teurnier lance la bande-son de ces vingt dernières années et nous fait grimper pour un tour de grand huit émotionnel dont on ressort enivrés et conquis par des personnages attachants et authentiques. Rendez-vous au Point Zéro nous rappelle que l’essentiel, dans le tourbillon de la vie, c’est de ne jamais perdre de vue ses rêves ni ceux qu’on a aimés.

La Colère et l'Envie
Isor n’est pas comme les autres. Une existence en huis clos s’est construite autour de cette petite fille mutique rejetant les normes. Puis un jour, elle rencontre Lucien, un voisin septuagénaire. Entre ces âmes farouches, l’alchimie opère immédiatement. Quelques années plus tard, lorsqu’un accident vient bouleverser la vie qu’ils s’étaient inventée, Isor s’enfuit. En chemin, elle va enfin rencontrer un monde assez vaste pour elle.

La Colère et l’Envie est le portrait d’une enfant qui n’entre pas dans
les cases. C’est une histoire d’amour éruptive, d’émancipation et de réconciliation. Alice Renard impose une voix d’une incroyable maturité ; sa plume maîtrisée sculpte le silence et nous éblouit.

Proust, roman familial - Prix Médicis essai 2023
Toute mon adolescence, j'ai entendu parler des personnages d'À la recherche du temps perdu, persuadée qu'ils étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j'ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman. 
J'ai fini, vers l'âge de vingt ans, par lire la Recherche. Et là, ma vie à changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. il me montrait à quel point l'aristocratie est un univers de formes vides. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m'offrait une méditation sur l'exil intérieur vécu par celles et ceux qui s'écartent des normes sociales et sexuelles. 
Proust ne m'a pas seulement décillée sur mon milieu d'origine. Il m'a constituée comme sujet, lectrice active de ma propre vie, en me révélant le pouvoir d'émancipation de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec le Temps. 

« Ce que rappelle avec force ce livre, c'est le formidable pouvoir émancipateur de la littérature. »
Elisabeth Philippe, L'Obs

« Erudit, réjouissant, euphorisant. »
Nathalie Crom, Télérama

« Un des meilleurs livres qu'on puisse rêver sur Proust. »
Tiphaine Samoyault, Le Monde des livres

« Éblouissant. ​»
Jérôme Garcin, Le Masque et la plume

Et c'est ainsi que nous vivrons

2045. Les États-Unis n’existent plus, une nouvelle guerre de Sécession en a redessiné les frontières.
Sur les côtes Est et Ouest, une république où la liberté de mœurs est totale mais où la surveillance est constante. Dans les États du Centre, une confédération où divorce, avortement et changement de sexe sont interdits et où les valeurs chrétiennes font loi.
 
Les deux blocs se font face, chacun redoutant une infiltration de l’autre camp.
 
C’est justement la mission qui attend Samantha Stengel. Agent des services secrets de la République, cette professionnelle reconnue, réputée pour son sang-froid, s’apprête à affronter l’épreuve de sa vie : passer de l’autre côté de la frontière, dans un des États confédérés les plus rigoristes, sur les traces d’une cible aussi dangereuse qu’imprévisible.
 
Dans ces États désormais Désunis, Samantha devra puiser au plus profond de ses forces pour échapper aux mouchards de son propre camp et se confronter aux attaques de l’ennemi.
 
Est-ce ainsi que nous vivrons ?
 

Le palais des Cosaques perdus
À l’été 2018, Lisa se présente au poste-frontière entre l’Ukraine et la république séparatiste de Lougansk. Chargée par sa grand-mère, native de la région, de rapporter un foulard brodé sur la tombe de son oncle Kolya, la jeune femme rejoint la longue file d’attente de ceux qui veulent traverser, mais elle est refoulée et opte pour un itinéraire périlleux à travers les champs de mines. Une explosion la précipite alors dans le palais des Cosaques perdus, un purgatoire imaginaire construit à l’image du mythique palais des soviets. Lisa y rencontre son arrière-grand-père Nikolaï, mort en 1953. À mesure qu’ils avancent d’étage en étage, ils remontent le fil d’une longue histoire de famille tourmentée.
À travers le portrait bouleversant des Krasnov, c’est le destin d’un pays, l’Ukraine, que retrace Le palais des Cosaques perdus

American Psycho

«Patrick Bateman est, hélas, un des personnages de roman les plus intéressants qu'on ait créés au cours des dix dernières années.» Michel Braudeau, Le Monde.
«Le premier roman depuis des années à faire résonner des thèmes aussi profonds, dostoïevskiens... [Bret Easton Ellis] nous oblige à regarder en face l'intolérable, ce que peu de romanciers ont le courage de faire.» Norman Mailer.
«On entend rarement dire, dans la fureur des commentaires, que ce roman est une satire, une satire hilarante, écœurante, pince-sans-rire, consternante... Ellis est avant tout un moraliste. Dans ses romans, chaque mot prononcé d'une voix laconique naît d'une indignation intense, douloureuse, éprouvée au regard de notre condition spirituelle...» The Los Angeles Times.

Les Éclats
Los Angeles, 1981. Bret, dix-sept ans, plongé dans l’écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley. Avec Thom, Susan et Debbie, sa petite amie, il expérimente les rites de passage à l’âge adulte : alcool, drogue, sexe et jeux de dupes.
L’arrivée d’un nouvel élève fait voler leurs mensonges en éclats. Beau, charismatique, Robert Mallory a un secret. Et ce secret pourrait le lier au Trawler, un tueur en série qui sévit dans les parages. Terrorisé par toutes sortes d’obsessions, Bret se met à suivre Robert. Mais peut-il se fier à son imagination paranoïaque pour affronter un danger menaçant ses amis et lui-même, et peut-être la ville et le pays entier ?

Dans White, son livre précédent, Ellis écrivait : « Je grandissais au pied des collines de Sherman Oaks, mais juste au-dessous s’étendait la zone grisâtre du dysfonctionnement extrême. Je l’ai perçu à un âge très précoce et je m’en suis détourné en comprenant une chose : j’étais seul. » Les Éclats est le roman de ce détournement et de cette solitude.

Paradox Hotel
Vous rêvez de vous extraire de la réalité ? De côtoyer Mozart, Cléopâtre ou les dinosaures du jurassique ? Vous rêvez de voyager dans le temps ? Bienvenue au Paradox Hotel.
Responsable de la sécurité de ce lieu unique au luxe inouï, January Cole est une femme de caractère qui sait répondre aux moindres désirs des ultra-VIP pressés de faire l’expérience. Et January sait aussi que voyager dans le temps a un coût qui n’est pas que financier. Chaque passage altère le cerveau ; elle-même en fait les frais. Désormais, sa conscience est capable de dériver vers l’avenir et de voir, par exemple, le cadavre de cet homme qui sera bientôt assassiné.
Mais une menace plus terrifiante encore plane sur le Paradox Hotel : l’appétit de certains milliardaires, prêts à tout pour acquérir cette nouvelle manne du tourisme spatio-temporel. Et réécrire l’Histoire…

Age of Vice - édition française
New Delhi, 3 heures du matin. Une Mercedes roulant à vive allure manque un virage et, en un instant, cinq personnes sont tuées. C’est la voiture d’un homme riche. Mais lorsque la poussière retombe, le chauffeur s’avère n’être qu’un domestique en état de choc qui ne peut expliquer l’étrange série d’événements qui a mené à ce crime. Tout comme il ne peut prévoir le drame qui est sur le point de se dérouler.
À l’ombre de propriétés luxueuses, de soirées extravagantes, d’affaires sombres et de diverses influences politiques, trois vies s’entremêlent dangereusement. Celle d’Ajay, domestique attentif, né d’une famille très pauvre, qui tente de gravir les échelons. Celle de Sunny, jeune héritier charismatique qui rêve d’éclipser son père. Et celle de Neda, journaliste prise entre la morale et son désir. Les liens qui unissent ces personnages seront-ils pour chacun une porte de sortie ou l’élément déclencheur d’une plus grande destruction ?
Oscillant au début des années 2000 dans une Inde contemporaine encore jamais décrite ainsi, transportant les lecteurs des villages poussiéreux de l’Uttar Pradesh à l’énergie urbaine de New Delhi, Age of Vice est une histoire brutale et sensuelle emportée par la richesse séduisante, la corruption effrayante, et la violence sanguinaire du clan des Wadia – aimé de certains, exécré par d’autres, craint de tous.

Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil
Au Japon, de nos jours.
 
À douze ans, Hajime se lie d’amitié avec sa voisine, Shimamoto-san, qui boite un peu à la suite d’une atteinte de polio. Leur belle amitié est brisée le jour où les parents de Shimamoto-san déménagent. Quelques années après, au lycée, Hajime s’éprend d’Izumi. Lors de cette première relation amoureuse, il fait l’apprentissage de la sexualité, mais c’est dans les bras de la cousine de la jeune fille qu’il connaîtra ses premiers émois sexuels. Izumi, qui ne lui pardonnera pas cette trahison, le quitte, marquée à vie.
 
À la fin de ses études, à l’université de Tokyo, Hajime travaille pendant huit ans comme correcteur chez un éditeur de manuels scolaires puis épouse Yukiko. Son père, un riche homme d’affaires véreux, lui offre la chance de sa vie : ouvrir un club de jazz. Hajime est métamorphosé, tout semble lui réussir. Il a une femme aimante, deux petites filles adorables, un commerce florissant, un métier qui lui plaît…
 
Mais un jour, tout bascule. Accoudé au bar, en train de siroter un cocktail, une femme à la beauté envoûtante engage la conversation avec Hajime : c’est Shimamoto-san. Il lui raconte ses longues années de solitude et d’ennui, son récent bonheur, et sa joie de la retrouver enfin ; elle reste très évasive sur son passé. Dès lors, Hajime, rongé par l’amour, passe ses soirées à attendre les visites de cette femme mystérieuse et fascinante.
 
Au cours d’une de leurs rencontres, Shimamoto-san demande à Hajime de l’accompagner au bord d’un fleuve pour y verser les cendres de son bébé mort à la naissance. À cet instant, Hajime sait que plus rien ne sera comme avant. Fou de désir, il choisit d’abandonner sa femme et ses deux filles contre la promesse d’une vie de passion avec celle qu’il aime depuis l’enfance. Mais après une nuit d’amour intense dans la maison de campagne familiale, Shimamoto-san disparaît. Lorsque Hajime rentre chez lui, brisé, sa femme comprend qu’il en aime une autre, et lui donne le temps de réfléchir. Hajime sait que sa maîtresse ne reviendra pas, et qu’elle avait été sur le point de les tuer tous les deux. Il décide donc de rester avec Yukiko, conscient que le souvenir étrange de Shimamoto-san ne s’estompera jamais…

La Statuette
Quand Helena hérite de l’appartement de ses grands-parents à Athènes, elle est submergée par ses souvenirs d’enfance. Chaque été, alors que la Grèce subissait la dictature des colonels, elle séjournait auprès de sa giagia adorée et de son tyrannique pappou qu’elle craignait tant.

Devenue adulte, Helena retrouve le chemin de la Grèce grâce au séduisant Nick, qui la convainc de l’accompagner sur un site de fouilles archéologiques. Elle redécouvre les beautés de ce pays, mais aussi un versant bien plus sombre, celui du trafic d’objets d’art. Et alors qu’elle pensait avoir définitivement tourné une page sinistre de son histoire familiale avec la mort de son grand-père, elle est conduite à mener une enquête qui lui fera croiser son terrible fantôme et les crimes qu’il a commis.

En renouant étroitement avec ses origines grecques, Helena va peu à peu se révéler à elle-même et trouver sa place dans le monde.

Dernier gueuleton avant la fin du monde
Suède, été 2011. Petra, astrophysicienne autodidacte, a calculé que l’apocalypse surviendrait le 21 septembre, peu après 21 h 20. Un drôle de hasard met la prophétesse de malheur sur la route de Johan – un homme certes un peu long à la détente, mais qui n’a pas son pareil pour régaler ses hôtes – et d’Agnès, une septuagénaire qui a fait fortune sur les réseaux sociaux en tant que « jeune influenceuse ». Bien décidés à profiter du temps qu’il leur reste et à régler ce qui doit l’être, les trois compères entament ensemble un road trip en camping-car, au cours duquel ils croiseront les grands de ce monde…
Que vous soyez collapsologue, amateur de bonne chère ou d’humour décapant, attachez vos ceintures, ça va secouer !

Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière : le nouveau roman de Raphaëlle Giordano pour dédramatiser les peurs qui nous paralysent au quotidien et trouver son chemin intérieur
Henriette n’a pas que son prénom de décalé. Elle a aussi un look original bien à elle et un vrai talent créatif d’architecte d’intérieur, qu’elle ne mesure pas vraiment, trop souvent occupée à douter d’elle-même. Car derrière la façade de jeune professionnelle douée, elle cache une peur inavouable…
Anxieuse de nature, hypersensible et facilement fatigable, Henriette a ce qu’elle appelle un syndrome de trophobie : quand on la force à dépasser ses limites et que, rapidement, cela fait « trop » pour elle, elle est submergée d’angoisses mais n’ose pas l’avouer. De stratégie d’évitement en stratégie de camouflage, elle donne le change la plupart du temps, en se sur-adaptant aux autres – mais à quel prix !
Jusqu’au jour où un projet l’oblige à collaborer avec un bureau d’études dirigé par un architecte paysagiste ambitieux, charismatique… et à première vue imbuvable.
Alors qu’elle intègre cette nouvelle équipe, le petit théâtre des ombres se met en place. Au travail, en famille, ou en couple, beaucoup préfèrent avancer masqués pour ne pas révéler un intime perclus de fragilités.  Pourtant, tout le monde a peur… mais pas au même endroit !
Henriette découvrira-t-elle, comme quelques heureux avant elle, que lorsque la lumière jaillit derrière les failles, c’est toujours pour éclairer ce que chacun porte en lui de plus beau ?

De vagues herbes jaunes : le roman introuvable enfin disponible
De l'immense domaine du Peyrou des Montignac, il ne reste plus que de « vagues herbes jaunes », autour d'une imposante demeure. La terre aride du Lot a usé, l'un après l'autre, les membres de cette famille de grands propriétaires terriens. Cyril, le dernier des Montignac, rêveur et solitaire, ne se passionne guère que pour ses livres, son chien, sa collection de fusils et son cheval. 
Cet héritage trop lourd à porter, cette histoire familiale qui le hante dans la solitude des terres qui l’ont vu naître, le pousseront à envisager l’impossible, dans l’incompréhension et la haine générale des villageois qui le jaugent, du haut de leur falaise. Le lien à leur terre, c’est tout ce qui leur reste dans cette région où les mémoires sont encore marquées par les affres de la guerre et les fantômes d’Oradour-sur-Glane. Alors comment pourraient-ils comprendre ce garçon si différent et torturé ? 

Les lecteurs de Françoise Bourdin attendaient de pouvoir lire De vagues herbes jaunes, introuvable depuis des décennies, roman genèse d'une oeuvre exceptionnelle de cette jeune femme de vingt-deux ans habitée par la littérature qu'était déjà Françoise Bourdin.

La Symphonie des monstres
« Veronika est de ces femmes qui résistent même dans les pires moments. On ne choisit pas d’être infirmière si on accepte la défaite… Sa solitude, elle l’a apprivoisée. Dompter la peur, c’est autre chose. »

En rentrant chez elle un soir, Veronika découvre la disparition de son fils âgé de neuf ans. Désemparées, elle et sa fille Lilya cherchent à comprendre où Valentyn a été emmené. Elles vont remuer ciel et terre pour retrouver la trace du petit garçon – l’une animée par sa témérité d’adolescente, l’autre par sa détermination de mère. Mais l’ennemi est partout, et Lilya et Veronika ne pourront se fier à personne… ou presque.
Ensemble, elles vont tenter de déjouer « la Symphonie des monstres », un projet bien plus terrifiant qu’une fiction.
Au cours d’une aventure peuplée de personnages inoubliables, une mère et sa fille vont réapprendre à se connaître et à s’aimer.

Porté par une écriture puissante, Marc Levy nous livre un roman magistral : une grande aventure humaine au cœur de l’Histoire tumultueuse qui s’écrit aujourd’hui sous nos yeux.
 

Par la force des choses
Farouchement indépendante, Lisa n’a jamais cru au « grand amour ». Pour elle, un couple est avant tout un partenariat. Et la vie, une succession de décisions à prendre.
Pragmatique, elle s’efforce d’oublier la rencontre magique faite lors d’une nuit festive, afin de poursuivre son chemin, sereinement.
Mais le destin est têtu : lorsque, quelques années plus tard, elle recroise cet homme, toutes ses certitudes volent en éclats.
Lisa doit alors se confronter à ses contradictions, à ses choix et, par la force des choses, à ceux des autres et à leurs conséquences.
 
Rien n’est plus difficile à décrire qu’un amour qui emporte tout sur son passage. C’est pourtant ce tour de force que réussit Claire Norton en nous entraînant dans l’inoubliable histoire de Lisa et Victor. Une fresque amoureuse et familiale, bouleversante, qui défie le temps.

Les meufs c'est des mecs bien
« Je sais, là, vous vous dites que j’suis un iench et vous avez sans doute raison. Sauf que, dans une époque où seules les polémiques et propos clivants garantissent un semblant de visibilité, et que mon but ultime étant de bicrave ce bouquin afin d’accéder à la propriété (appartement, maison, voire yacht si Allah est ok), j’ai décidé de disséminer par-ci par-là quelques dingueries qui, sorties de leur contexte, me permettront de bénéficier d’une couverture médiatique gratuite provoquée par deux trois individus malhonnêtes souhaitant m’faire passer pour l’enculé qui confortera leurs croyances. Bref, j’vous gratte maintenant ce que j’ai vraiment dit… »

Après son premier roman L'amour, c’est surcoté, Mourad Winter envoie son antihéros Wourad s’aventurer sur la piste noire de la vie.

Ne reste qu’une seule certitude chez ce mâle dominé par ses contradictions : Les meufs c’est des mecs bien.

« Et si finalement c’était pas ça le point de convergence de toutes les religions : que j’aille en enfer ? »

Les Pyromanes - Rentrée littéraire 2023
Dans un village reculé de Normandie, Thérèse Sommer attise les passions et dicte sa loi : à son mari qu’elle trompe, à sa mère qu’elle méprise, à ses amants qu’elle consume.
Libre et indépendante, maîtresse de son petit monde, on ne lui connaît pas de rivale. Jusqu’à la naissance de sa fille.
Enfant non désirée, Françoise grandit entre haine et maltraitance. Nuit et jour, elle implore le Ciel et les saints de la libérer de la tyrannie de sa mère. L’une d’elles est de trop.
Françoise doit faire un choix : cultiver la flamme d’un cierge pour son salut ou allumer le brasier de la colère ?

La vertu peut-elle naître du vice ?
Peut-on haïr sans se brûler ?
Aimer sans s’embraser ?

La presse et les libraires en parlent:
« Un deuxième roman addictif. » 
Ouest France

« Remarquable. » 
La Manche Libre

« Nul doute que ce jeune écrivain est à l’aube d’une belle et longue carrière. » 
La Presse de la Manche

« Une histoire incandescente, ardente, époustouflante, menée d’une main de maître. » 
Sandrine Dantard, Fnac Grenoble

« Une véritable bombe. » 
Barbara, Librairies Attitudes

« Incandescent, machiavélique, démoniaque… Épatant ! » 
Benoît Lacoste, Librairie Aux Feuilles Volantes 

La Maison aux sortilèges
2019. Kate fuit Londres pour se réfugier dans une maison délabrée dont elle a hérité. Avec son lierre dégringolant et son jardin envahi par les mauvaises herbes, ce havre de paix la protège de son compagnon violent. Kate sent toutefois qu’un secret s’y tapit…

1942. Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, Violet est cloîtrée dans le grand domaine familial, étouffée par les conventions sociales. Elle vit avec le souvenir de sa mère, dont il ne lui reste qu’un mystérieux médaillon et une inscription étrange sur le mur de sa chambre.

1619. Altha connaît les secrets des plantes, savoir ancestral transmis de mère en fille. Nombreux sont les villageois à venir lui demander de l’aide. Pourtant, quand un fermier meurt piétiné par son troupeau, tous la pointent du doigt et l’accusent de sorcellerie.

Le Portable
Alors qu’il se retrouve avec le cadavre d’un inconnu sur les bras, Léo-Paul est saisi d’une idée folle : le maintenir artificiellement en vie grâce à son téléphone portable. Travail, famille, amis, à l’aide de l’appareil, il se substitue peu à peu au défunt, annonce qu’il prend ses distances et ne donnera plus de nouvelles, sinon par messages. Mais il n’est pas facile de « faire le mort ». L’exercice est périlleux et les risques sont grands. Surtout lorsque le disparu a une femme ravissante et des ennemis bien mal intentionnés…
 
Comédie policière savoureusement immorale, Le Portable se joue de notre addiction à cet objet qui sait tout et trop de nous. En s’immisçant dans l’intimité d’un autre, on peut le sauver, le venger, détruire sa vie et même en profiter pour la lui voler.

Un coup de soleil
Lundi, dottore Di Martino. Veuf au cœur brisé.
Mardi, signora Rizzo. La doyenne à l’esprit mal tourné.
Mercredi, les Ferrara. Culs-bénits, autoritaires.
Jeudi, signora Marino. Voyante : lit dans les cartes et les pensées.
Vendredi matin, signor et signora Landi. Aisés, bronzés, désespérés…
Vendredi après-midi, signor D’Amato. L’homme invisible !

 
À Salerno, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour Éléonore. Entre ses ménages et ses jumeaux ados, elle n’a pas le temps de goûter à la dolce vita.
Surtout, Éléonore ne parvient pas à oublier Marco, dont elle vient de se séparer.
Pendant qu’elle récure chez les autres, au moins, son esprit est occupé.
Mais en pénétrant dans l’intimité de ses clients, elle va s’apercevoir que les apparences sont trompeuses, et sa routine bien huilée pourrait se trouver chamboulée…
Son rêve de toujours deviendra-t-il réalité ?
Et si un hasard s’apprêtait à rebattre toutes les cartes ?

Prendre la vie comme elle vient
« Qu’est-ce que je faisais exactement à cet instant-là ? J’aurai beau me concentrer de toutes mes forces, fermer les yeux pour mieux visualiser, jamais je ne parviendrai à me souvenir. Est-ce que j’avais un livre dans la main ? Étais-je en train de sourire en pensant à la Toscane ?
On devrait être prévenu que la vie va basculer. Juste pour avoir le temps de graver dans sa mémoire la saveur de l’insouciance. »
 
Le jour où son mari Aymeric est victime d’un grave accident de voiture, Alice voit sa vie s’écrouler. Face à l’incertitude du destin, elle va devoir s’adapter aux épreuves qui croiseront sa route. Et se réinventer, pour que l’espoir triomphe.

Jamais là par hasard
Ambroise, Arwen et Flore ne se connaissent pas, mais ils reçoivent tous les trois une invitation pour un séjour en Laponie. Sur place, ils découvrent le point commun qui les a réunis : un fantôme surgi du passé. À partir de cette révélation, rien ne se déroule comme prévu. Sous les aurores boréales, les retrouvailles avec celui que l’on n’attendait plus vont bouleverser leurs vies. Quelles sont les années qui comptent dans une existence ? Qu’est-ce qui importe, ce que nous vivons ou ce que nous faisons ? Lorraine Fouchet nous embarque au pays des mille lacs en quête de l’essentiel, des rêves que nous brûlons d’accomplir, des regrets à envoyer valser, des espoirs démesurés et des traces laissées.

Les chats ont neuf vies, moi j'en aurai deux
Écrasé par les dettes et un lourd secret, Ugo, a fait appel à l'agence Renaissance afin de « disparaître pour renaître » sous une nouvelle identité au bout du monde.
Avant de partir sans retour, l’agence lui donne neuf jours pour se confronter à son passé.
Après un burn out, Julie a décidé de quitter son travail et son compagnon, Max. Elle contacte également Renaissance pour l'aider à se réinventer loin de chez elle.
Mais sont-ils vraiment prêts à tout laisser derrière eux pour entamer une nouvelle vie ?
Et pourquoi le destin les fait-il se rencontrer à quelques jours du départ d'Ugo ?
 
Julien Aime signe un roman rempli d'émotions qui donne envie de croquer la vie à pleines dents ! Et d'adopter un chat !

Le Manège de la vie
Seule dans le manège face à Furtivo, Tess prend son temps. Pas de longe, ni de stick. Juste son regard et ses mots pour amadouer ce pur-sang effarouché. Elle patiente, ça ne la gêne pas. De la patience, elle en a à revendre.
Cela fait quinze ans que Tess et Manuel essayent d’avoir un enfant. Unis par une même passion pour les chevaux, ils ont appris à dompter leurs sentiments aussi bien que leurs bêtes. Cependant au fond de Tess, le doute s’insinue : à quoi bon continuer ?
Alors quand se présente une opportunité professionnelle au Parc des Légendes, véritable institution en Vendée, elle commence à entrevoir une autre vie, dans le monde du spectacle équestre. Au risque de s’éloigner définitivement de Manuel, mais n’a-t-elle pas déjà trop attendu pour laisser passer cette chance ?

La Souterraine
Les treize histoires et sept poèmes qui composent ce livre se répondent et se complètent : d’un décor à l’autre (plateaux de cinéma, jardins d’enfance, hôtels de luxe ou terrains vagues), les héroïnes (filles, jeunes femmes, amantes ou amoureuses, mères ou grands-mères) incarnent chacune à leur manière le sort d’être femme, qu’il s’exprime par un corps, un rôle, un héritage.
 
Au fil des récits, des fables, des fragments de vie, des poésies, il s’agit toujours de dévoiler un mystère, un secret, la part souterraine… Les mots s’insinuent comme il faut pour toucher ce qu’il y a à toucher, et dire ce qu’il y a à en dire. Avec finesse et intensité. Et c’est un plaisir de plonger dans ces textes – débordants d’imagination, de fantaisie, basculant souvent de l’observation la plus juste à une imprévisible drôlerie.

Tasmania
Paris, novembre 2015. Le narrateur, écrivain et journaliste, est venu couvrir un sommet sur le climat, quelques jours seulement après les attentats. Une situation de crise qui fait écho à celle qu’il traverse avec sa compagne, Lorenza. Avec une désinvolture vivifiante, il s’entoure de personnages atypiques qui apportent, chacun à sa façon, du sens à son univers :  un jeune physicien aventurier, un climatologue spécialiste des nuages, une reporter haute en couleurs et un prêtre qui a rencontré la femme de sa vie.
Intime et universel, Tasmania est un roman sur le présent et sur l’avenir. L’avenir que nous craignons et celui que nous désirons, celui que nous n’aurons pas et celui que nous construisons. Il nous rappelle que chacun peut trouver sa Tasmanie, un espace où écrire son avenir.

Les Voyageurs du train de 8h05
Chaque jour, Iona monte dans le train de 8 h 05 à Hampton Court et s’installe invariablement dans la même voiture, à la même place, accompagnée de Lulu, son fidèle bouledogue français. Lors de ce trajet quotidien, elle s’amuse à attribuer des petits surnoms aux habitués du 8 h 05, sans toutefois transgresser la Règle n°2 de l’Usager du Train de Banlieue : ne jamais adresser la parole aux autres.
Jusqu’au matin où Macho-Stylé s’étouffe avec un grain de raisin, et où Gentil-mais-Louche se lève et lui sauve la vie… Un événement qui bouleverse les voyageurs du train de 8 h 05 et provoque une réaction en chaîne.
Iona découvre que l’image qu’elle se faisait de ces compagnons anonymes n’a rien à voir avec la réalité. Et quand sa propre vie s’effondre, c’est ce groupe éclectique réuni par hasard qui, de la plus surprenante des manières, viendra à sa rescousse.

La (pire) fête de l'année
Après À charge de revanche ! et La Vie rêvée d’Ava, une nouvelle bombe de rire et d’émotion par la créatrice de l’inoubliable accro du shopping. Préparez-vous pour la pire fête de l’année !
 
Effie ne décolère pas. Son horrible belle-mère, Krista, a réussi à persuader son père de vendre la maison familiale, d’organiser une énorme fête de « dépendaison de crémaillère » et d’inviter toute la famille… sauf elle !
Passé le choc, Effie réalise une chose : si elle n’assiste pas à la fiesta, elle ne pourra jamais récupérer un souvenir auquel elle tient plus que tout : les poupées russes que sa défunte mère lui avait offertes. Ni une ni deux, Effie échafaude un plan. Elle sera bien présente, mais cachée…
 
Le début d’une soirée inoubliable où Effie, entre maladresses, accidents et autres catastrophes, pourrait bien apprendre quelques vérités soigneusement ignorées.

Nos coeurs disparus
États-Unis d’Amérique, dans un futur pas si lointain. L'existence de tous est rythmée par des lois liberticides. Tout citoyen de culture étrangère est considéré comme dangereux pour la société.
Les livres tenus pour séditieux sont retirés des bibliothèques. À commencer par ceux de la poétesse Margaret Miu, disparue mystérieusement trois ans plus tôt. Bien décidé à la retrouver, son fils, Bird, aidé par un réseau clandestin de bibliothécaires, va peu à peu prendre conscience du sort des opprimés et de la nécessité impérieuse de porter leur voix.

Celeste Ng est de retour avec un nouveau roman bouleversant d'humanité et d'actualité. Porté par une écriture lumineuse, Nos cœurs disparus raconte le destin d'une famille en lutte pour raviver l'espoir et la justice dans une société qui a cédé au pire des conservatismes.

Rentrée littéraire 2023
 

Du même sang
Au milieu des années 1960, Grace, jeune fille noire exilée du Sud ségrégationniste vers un New York en pleine lutte pour les droits civiques, tombe enceinte en même temps qu’elle découvre l’amour. On ne lui permet pas de garder l’enfant. C’est Delores, une femme traumatisée dans sa chair et dans son âme, qui va adopter et élever sa fille, Rae, en tentant de la préserver du poids de ses souvenirs. Mais à l’heure de devenir mère à son tour, Rae devra affronter cet héritage et faire la paix avec sa famille adoptive aussi bien qu’avec l’inconnue qui l’a mise au monde.
 
À travers cette saga vibrante qui, dans une même aspiration à la liberté, fédère trois femmes aux prises avec leur histoire personnelle et la société américaine, Denene Millner explore avec une infinie justesse et un remarquable sens du détail les mille détours de l’amour parental et filial, de la transmission, de la quête des origines et des absences qui nous hantent.

Du Sud ségrégué des années 1960, implacable et cruel, au New York du XXIe siècle aux rapports plus insidieux, femmes et hommes, forts ou vaincus, violents, lâches, tendres, perdus ou retrouvés, s’animent pour composer un roman intime conté avec un souffle épique.

RENTRÉE LITTÉRAIRE 2023

Ce que je n'ai pas su
Hélène, la quarantaine, est enseignante. Avec Paul, un écrivain célèbre, elle a filé le parfait amour pendant dix ans. Jusqu’au jour où il a disparu, sans laisser d’adresse. 
 
Un an plus tard, le téléphone sonne. Paul s’est tué en voiture, ses obsèques ont lieu le lendemain. Guidée par le besoin de comprendre, Hélène décide de s’y rendre. Elle va découvrir que Paul était, en réalité, un sublime inconnu… 
 
Roman du grand amour et de la liberté, Ce que je n’ai pas su évoque avec une infinie délicatesse le pouvoir de la littérature et la joie retrouvée.

 

Je vais bien - Rentrée littéraire 2023
Ma mère est morte le jour où fut achevée la maison de ses rêves. C’est mon père qui l’avait construite de ses mains. Pour elle. Et nous y avons emménagé, le lendemain de son enterrement. Sans elle.
Ce contretemps signa nos vies. Ni mon père, ni ma petite soeur, ni moi-même ne devions nous en remettre. Nous avons alors appris la mélancolie, sentiment si inapproprié au caractère des gens du peuple.
Toute cette histoire, ma vie d’enfant, je l’ai oubliée pendant des années. Jusqu’au jour où j’ai cru voir mon père dans le reflet d’une vitrine à Londres.

Je vais bien raconte les tourments d’un jeune garçon qui se sait incapable de sauver les siens.

Le Portrait de mariage
C’est un grand jour à Ferrare. On y célèbre les noces du duc Alfonso et de Lucrèce de Médicis. La fête est extravagante et la foule n’a d’yeux que pour le couple.
 
La mariée a quinze ans.
 
Rien ne l’avait préparée à ce rôle. Elle n’était que la troisième fille du grand duc de Toscane, la discrète, la sensible, celle dont ses parents ne savaient que faire. Mais le décès soudain de sœur aînée a changé son histoire.
 
La fête est finie, Lucrèce est seule dans un palais immense et froid. Seule face aux intrigues de la cour. Seule face à cet homme aussi charismatique que terrifiant qu’est son mari.
 
Et tandis que Lucrèce pose pour le portrait de mariage qui figera son image pour l’éternité, elle voit se dessiner ce que l’on attend d’elle : donner vie à un héritier. Son propre destin en dépend…

Saules aveugles, femme endormie
Jubilatoires, flamboyantes, hypnotiques, ces histoires courtes de Haruki Murakami nous plongent dans un univers délicieusement insolite et drôle, où d’une situation d’apparence anodine peuvent surgir à tout moment le fantastique et l’absurde.
 
  Des petits contes de notre quotidien, transfigurés par la poésie, l’humour et la grâce de Haruki Murakami, un charme qui agit à chaque page, comme autant de feux d’artifices en plein jour.
 

Le cimetière de la mer
La matriarche d’une riche dynastie norvégienne se suicide sur le domaine familial. Elle laisse derrière elle le mystère d’un testament disparu et un manuscrit, seule trace d’un drame familial : une catastrophe maritime durant la deuxième guerre mondiale dans laquelle son mari et des centaines de personnes ont perdu la vie. Sa petite-fille se lance à la recherche de ce testament. Aidée par un journaliste, ancien agent des services du renseignement qui a ses propres motivations, elle se retrouve plongée dans le passé labyrinthique de la famille. Une histoire sombre et hantée de secrets, de trahisons et d’amours vouées à l’échec.
Le cimetière de la mer est une fresque sociale, une saga familiale et un drame sur le pouvoir et l’héritage inspiré à la fois des grands récits du XIXème siècle et des séries télévisées d’aujourd’hui.

L'enfant qui attendait un train
« Il était une fois, quelque part dans une vallée entourée de montagnes, un petit garçon comme tous les autres… »

Ceci n'est pas un fait divers
​Ils sont frère et sœur. Quand l’histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans.
Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : « Papa vient de tuer maman. » 
Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte.
Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d’un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre.

J'ai mille ans...
Amal est née au milieu de nulle part, dans un village d’orpailleurs et de contrebandiers au nord du Soudan, à deux pas de rien, dans la Maison rose, tout à la fois bordel et prison, habitée par des femmes magnifiques. Dont sa mère, splendide candace, majestueuse et protectrice.
L’exil comme seule issue, mère et fille quittent leur village, et se lancent dans un voyage peuplé de rencontres, d’amis, de dangers et de prédateurs. De rires et de pleurs. La Méditerranée puis l’Europe en ligne de mire. Le désert, ses nomades et ses guerriers, en mirage. Et, du haut de ses mille ans, Amal, avec sa naïveté de nouveau-né et sa sagesse de migrante, s’efforce de trouver une morale à l’absurde et au tragique, à chaque soubresaut de sa très jeune vie.

Jean-Marie Quéméner a vécu quatre ans au Soudan où il a rencontré les femmes et les hommes dont il s’est inspiré. Il tresse le portrait d’une errance, et donne un visage aux migrants. Bouleversant d’humanité, J’ai mille ans... retrace leur histoire et fait d’Amal un symbole des reines africaines de légende.

Combien de lunes - Sélection Prix Stanislas 2023
Un matin comme un autre, le soleil ne se lève pas. Les bêtes disparaissent. Les voitures et les téléphones cessent de fonctionner. Et c’est tout un village – le monde, peut-être – qui est plongé dans le noir.

La jeune Anna, qui vient de connaître l’amour, Ethel, qui a perdu depuis longtemps le fil de sa vie, Josselin, qu’un accident a rendu aussi monstrueux qu’hostile, et le petit Gautier, à l’imagination admirable, cherchent à vivre dans cette nuit souveraine. Une femme étrange, vivant en retrait du village, est vite soupçonnée d’avoir jeté un sort au ciel et devient l’objet de toutes les obsessions.

Colossale, éblouissante, la lune seule les éclaire tous, désarmés et tâtonnants. Elle les guide et peu à peu les transforme, remettant tout en jeu : leurs choix passés et leurs désirs enfouis. Et si, loin d’être la fin d’un monde, cette nuit était le début d’un autre ?

Big girl - rentrée littéraire 2023
Malaya, huit ans, soixante-seize kilos. Sa mère s’obstine à la traîner chaque semaine à des réunions Weight Watchers qu’elle déteste.
Partout, son corps hors norme est montré du doigt et considéré comme un problème.
À la maison, les femmes de sa famille lui font subir une pression étouffante. Sur les bancs de son école pour riches Blancs de l’Upper East Side ou dans le Harlem tumultueux des années 1990, Malaya Clondon doit supporter les discriminations physiques et sociales.
La petite fille grandit au rythme du hip-hop sans parvenir à satisfaire la faim qui la tenaille. Il lui faut apprendre à nommer ses désirs et à défier les injonctions d’une féminité qui n’a pas été pensée pour elle.
Big Girl est le roman de sa victoire.

Les choses
Sylvie et Jérôme, tout juste sortis de leurs études de sociologie, entrent dans la vie active en travaillant comme enquêteurs pour des agences d’opinion. Ils cherchent un bonheur aux apparences simples : un logement confortable, de beaux meubles, des vêtements élégants, des après-midi au café et des soirées au cinéma. Mais la différence entre ce qu’on nous donne à rêver et la réalité de notre vie, mesquine et rétrécie, est cruelle. De leur minuscule appartement encombré, aux Puces où ils chinent, jusqu’en Tunisie où ils espèrent se réinventer, Jérôme et Sylvie se cherchent sans fin dans les reflets des objets qui les entourent. Que faire face au vertige des choses ?
Paru en 1965 chez Julliard et récompensé par le prix Renaudot, Les Choses s’est imposé comme un classique de la littérature contemporaine. En mettant l’analyse sociologique au service de la fiction, Georges Perec y inaugure une forme littéraire à la drôlerie mordante et à la singulière perspicacité, jamais démentie, sur notre société de consommation.
 

Les grandes nacres
Sur une île méditerranéenne écrasée de soleil et hérissée de montagnes, Efisia est devenue, comme son aïeule, gardienne des grandes nacres, les précieux coquillages fichés dans les profondeurs cristallines. Depuis qu’elle a prêté serment, elle entonne la prière à la mer et plonge inlassablement pour récolter leurs longs filaments qu’on appelle byssus. Puis elle file, tisse et façonne la soie marine, auréolée de mythes.
Rosalia a toujours vu Efisia, sa grand-mère, laver, teinter, sécher et faire danser le byssus entre ses doigts. Dans son atelier, elle a appris les gestes et les légendes. Mais comment continuer de protéger les grandes nacres quand la folie des hommes menace ?

Quelque part au-dessus du ciel
Le bonheur n’est jamais en retard
Victoire Larousse, 28 ans, décide de quitter Paris pour s’isoler. Elle déniche un cabanon perdu dans la forêt normande afin de trouver la paix, de faire le point sur son passé et les épreuves qu’elle subit. Elle se bat contre une maladie invisible, l’endométriose, qui ronge son corps et a ruiné sa vie.
Son but ? Se retirer du monde, se recentrer sur l’essentiel et faire le bilan de son existence.
Mais son plan ne prenait pas en compte Luce, son amie déjantée, et surtout Johann, une rencontre aussi surprenante que déroutante.
Lorsque Luce vient passer un week-end chez Vic, elle comprend que son amie n’a pas abandonné l’idée de mettre fin à ses jours… elle décide alors de payer Johann pour passer du temps avec Victoire, sans que cette dernière le sache.
Victoire parviendra-t-elle à percevoir quelques lueurs d’espoir dans le ciel ?

L'Intégrale - Et je danse, aussi / Oh Happy Day (relié collector)

Un mail comme une bouteille à la mer. D’ordinaire, l’écrivain Pierre-Marie Sotto ne répond jamais aux courriers d’admirateurs. Mais cette Adeline Parmelan n’est pas une « lectrice comme les autres ». Quelque chose dans ses phrases, peut-être, et puis il y a cette épaisse et mystérieuse enveloppe qu’elle lui a fait parvenir — et qu’il n’ose pas ouvrir. Entre le prix Goncourt et la jeune inconnue, une correspondance s’établit qui en dévoile autant qu’elle maquille, de leurs deux solitudes, de leur secret commun…

« Un livre qui m’a enchanté », François Busnel, « La Grande Librairie », France 5

En bonus, les auteurs révèlent comment cette histoire est sortie de leur imagination et… une fin inédite.

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