En France, 90% de la viande provient de l’élevage industriel. 60 kilos sont consommés chaque année, c’est en moyenne onze repas par semaine. A l’époque de la Révolution française, les Français en mangeaient trois fois moins ! Ne serait-il pas temps d’entamer une transition nutritionnelle globale, qui nous permette de vivre mieux, plus longtemps, et en bonne santé ? Comment manger moins de viande et aller mieux vous propose de vous accompagner pour savoir pourquoi et comment y parvenir.
Vous souhaitez retrouver de l’énergie, augmenter votre résistance aux infections, à l’inflammation et diminuer les risques de maladies cardio-vasculaires et de cancers ? Prenez votre santé en main, en diminuant tout d’abord votre consommation de viande. Voici le message clé de Jean-Paul Curtay, médecin spécialisé dans la prévention des maladies de civilisation, pionnier de la nutrithérapie en France, et de Véronique Magnin, journaliste scientifique. Leur ouvrage Comment manger moins de viande et aller mieux, étayé par les études scientifiques les plus récentes et complètes, va vous permettre d’adopter une meilleure hygiène alimentaire plus profitable au bien-être immédiat, à la santé mais aussi à la planète.
Les deux experts livrent des conseils et des repères simples qui permettent d’y voir plus clair dans la jungle des recommandations nutritionnelles et des tendances, en s’inspirant notamment des modèles alimentaires qui font des centenaires en bonne santé, en particulier en Crète et à Okinawa. A quel label se fier ? Quel type de cuisson privilégier ? Quels sont les meilleurs substituts à la viande et au poisson ? Quelle place donner aux produits laitiers dans son alimentation ? Comment utiliser au mieux les compléments alimentaires et couvrir l’ensemble de ses besoins, notamment en vitamines et minéraux ?
Comment manger moins de viande et aller mieux bat en brèche un certain nombre d’idées reçues et met à mal les croyances populaires autour de la consommation de viande, encore associée dans notre inconscient collectif à la force et à la prospérité. Or, la viande se place parmi les aliments les plus inflammatoires et son excès de consommation entraîne des maladies cardio-vasculaires et des cancers. Selon Jean-Paul Curtay, nous devons arrêter de banaliser sa consommation, coûteuse à tous les niveaux. Ni culpabilisant, ni dogmatique, ce livre s’adresse aux mangeurs de viande comme à ceux qui souhaiteraient en réduire leur consommation, et même aux végétariens et végétaliens qui y trouveront de judicieux conseils pour remplacer les produits carnés.
Voici pour finir (de vous convaincre !) quelques chiffres issus du livre Comment manger moins de viande et aller mieux :
• La demande mondiale en produits carnés a été multipliée par 7 depuis 1950.
• Nous mangeons deux fois plus de poisson qu’en 1995, dont 2/3 des espèces sont surexploitées.
• Au bout du compte, un européen carnivore avalerait ainsi 1094 animaux, dont 4 bovins, 4 agneaux, 46 porcs et 945 poulets au cours de sa vie !
• En Europe, 90% de la viande provient des élevages intensifs industriels, qui sont nourris avec du soja et du maïs importés d’Amérique du Sud et arrosés de...glyphosate. On retrouve ce pesticide (classé « cancérogène probable ») dans les urines de 100% des personnes testées, avec des taux jusqu’à 42 fois supérieurs à celles imposées dans l’eau!
• D’après le GIEC, la contribution de l’élevage à la hausse des gaz à effet de serre est de 14,5%.
• La longévité moyenne des végétariens est augmentée de 3,6 ans.
Trois exemples d'équivalence entre les protéines issues de la viande et cellles issues des végétaux :
Une interview de Jean-Paul Curtay autour de la nutrithérapie
Bibliographie et autres vidéos de Jean-Paul Curtay
Dans la même collection :
Manger moins de viande, c’est ce que nous demande Jean-Paul Curtay dans son nouveau livre publié aux éditions Solar. L’expert en nutrithérapie part d’un certain nombre de constats dramatiques pour l’environnement et la santé et met fin à de nombreuses idées reçues sur la consommation de viande pour nous faire prendre conscience qu’il est temps d’agir.