La Patience du Diable : Le livre de Maxime Chattam

Chattam avait déjà fait très fort avec La Conjuration Primitive, même si la fin à la Tarantino m’avait un peu rendu chafouin. La Patience du Diable me fait dire que Maxime Chattam maîtrise à la perfection le thriller noir (très noir). On retrouve donc notre Ludivine Vancker nationale et son équipe qui se retrouvent au trousse du Diable. Entre ésotérisme, presque fantastique par moment, et enquête au multiples rebondissements, cette histoire nous plongent parfois dans un stress comme on peut rarement en lire. Chattam a ce truc en plus qui fait que chacune de ses histoires est faites de drogues dures dont il est difficile de stopper son addiction.

Incroyable, j'ai adoré. Tout est parfait dans ce Chattam : les scènes d'action sont parfaitement décrites et incroyablement prenantes, le suspense est à son comble tout au long du livre et ce jusqu'à la dernière page. Vraiment le genre de thriller que j'adore.

Comme toujours, j’ai été plongée dans les atrocités que nous peint Maxime Chattam. Cette suite est légèrement en dessous du premier tome que j’avais adoré, mais elle n’en demeure pas moins captivante. J’ai juste trouvé des longueurs et surtout, j’ai moins accroché au thème de « Satan ». Cela demeure une bonne lecture. Chronique entière sur le blog.

La Patience du diable est le deuxième tome de la série Ludivine Vancker. Un an et demi après le drame qui l’a secoué dans « La conjuration primitive », nous retrouvons une Ludivine bien changée. Elle ne s’est pas remise de la mort d’Alexis. Elle a toujours une pensée pour lui. Elle ne s’attache plus, préfère les relations d’un soir. Nous découvrons qu’elle a passé beaucoup de temps avec Mikelis qui l’a formé pour découvrir la nature humaine, celle des criminels, des tueurs en série. Plonger dans leur esprit, découvrir leurs horreurs pour mieux les appréhender. Elle sait qu’en suivant le chemin de Mikelis et de Brolin, c’est une partie de son âme qu’elle laisse partir. Car en rentrant dans la tête d’un tueur, plus rien ne sera pareil. L’horreur les consume à petit feu. C’est après un go-fast où Ludivine Vancker va découvrir des peaux, qu’elle va être chargé de l’affaire. Ainsi, avec le temps, elle va faire le lien entre plusieurs affaires. Bien qu’elle ne soit pas écoutée par la direction, elle sera secondée par son ami et coéquipier Segnon, qui veille sur elle comme un loup et par Guilhem qui a pris la place d’Alexis. Ensemble, ils vont découvrir que le diable se joue d’eux. Mais il est difficile d’arrêter le diable et ils vont en faire les frais au péril de leurs vies. Tout comme « La conjuration primitive », j’ai adoré me plonger dans ce thriller extrêmement sombre où nous découvrons que l’homme est capable du pire. La notion du bien et du mal est très présente. Dieu a-t-il abandonné ses hommes au mal car épuisé de les voir s’entredéchirer…Est-ce que le Diable existe réellement ou est-ce un mythe pour faire peur ? Ce que j’adore dans les romans de Maxime Chattam, c’est sa façon d’aborder les notions de bien et de mal. Sa façon d’analyser l’Homme et d’imaginer les pires scénarions possibles pour ses personnages qu’on les aime ou non. J’en ressors à chaque fois chamboulée et j’en redemande !