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Chute et mort de Constantinople
Collection : Tempus
Date de parution : 17/11/2016
Éditeurs :
Perrin

Chute et mort de Constantinople

Collection : Tempus
Date de parution : 17/11/2016

Deux dates charnières dans l'histoire de Constantinople, mais aussi dans celle de l'Occident, entre lesquelles l'auteur retrace de manière saisissante l'agonie d'un empire.

La ville de Constantinople, rempart de la Chrétienté en Orient, a, pendant plus de mille ans, résisté à tous les assauts. Elle est tombée en deux temps et, paradoxalement, le...

La ville de Constantinople, rempart de la Chrétienté en Orient, a, pendant plus de mille ans, résisté à tous les assauts. Elle est tombée en deux temps et, paradoxalement, le premier coup lui fut porté en 1204 par les croisés venus d'Occident, payés par Venise et avec l'accord tacite de...

La ville de Constantinople, rempart de la Chrétienté en Orient, a, pendant plus de mille ans, résisté à tous les assauts. Elle est tombée en deux temps et, paradoxalement, le premier coup lui fut porté en 1204 par les croisés venus d'Occident, payés par Venise et avec l'accord tacite de Rome.

Réduits dès lors à fort peu, l'empire "byzantin" fut incapable de repousser les attaques d'un Empire ottoman conquérant de toute l'Asie mineure. Les Latins ont porté secours, levé des troupes et lancé des flottes de guerre à plusieurs reprises ; mais les conflits qui opposaient rois et princes mobilisaient le plus gros de leurs forces. Si Constantinople ne fut pas abandonnée à elle-même, l'Occident, requis par la guerre entre ses nations, accepta l'agonie de l'empire chrétien d'Orient, sans comprendre qu'il serait lui-même la proie suivante.

Jacques Heers, ancien directeur du département d'études médiévales de Prais-Sorbonne, a notamment publié La première croisade ; Louis XI ; Les négriers en terres d'islam.

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EAN : 9782262065638
Code sériel : 178
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262065638
Code sériel : 178
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PhilippeMIRMAND 06/09/2023
    Quel malheur que la chute de Constantinople. On oublie trop souvent que 1453 marque la fin définitive de l’empire romain, créé en 753 avant JC. Une civilisation de plus de 2000 ans - la nôtre - qui s’efface… Il faut aussi savoir la responsabilité des latins dans ce dénouement, notamment des vénitiens, qui ont définitivement fragilisé le vieil empire. Un livre à lire pour comprendre que tout passe, y compris les empires qui ont gouverné la moitié du monde…
  • GermignylExempt 30/05/2021
    Dès Zara, et jusqu'au sac de Constantinople, Innocent III n'a cessé, en envoyant à l'ost de Montferrat toutes sortes d'exhortations parfaitement établies, de le détourner de ses "aberrations". Il a explicitement condamné le siège de Zara et la conquête de la "Romanie". Les preuves matérielles ne manquent pas et les historiens sont aujourd'hui unanimes à ce sujet. Si, après Zara, il ne menace plus d'excommunier, c'est parce qu'il sait, comme l'a très bien dit Achille Luchaire, qu'il a perdu le contrôle et que personne n'en tiendra compte. De telles menaces n'auraient donc qu'un effet: mettre en lumière sa totale absence d'autorité sur les croisés dévoyés. Ajoutons que le quatrième concile de Latran aura pour objectif principal, comme Innocent III l'exprime dans son allocution inaugurale, de faire comprendre qu'il faut "racheter" la quatrième croisade par la cinquième (qui se soldera aussi par un lamentable fiasco).
  • Kjeld 31/03/2013
    Une approche intéressante de la chute de Constantinople que propose Jacques Heers. La réflexion est bien construite, le plan de l'ouvrage est clair, thématique et progressif. Le livre débute par une description des rapports entre les royaumes d'occident et Constantinople qui amène la conquête de la ville en 1204. L'auteur replace cette évènement comme le début d'une longue agonie de l'Empire byzantin. Le jeu des alliances et des conflits entre les chrétiens d'Occident, les chrétiens slaves, les Byzantins et les Turcs vont finir d'épuiser les capacités de Constantinople et de son territoire. L'ouvrage se termine par la prise de la ville par les Turcs de Mehmet II. L'ouvrage est donc bien construit, le style est simple et plaisant. On reconnait la maîtrise de l'auteur sur le sujet. Cependant j’émets plusieurs réserves sur ce livre. La première est le sentiment d'un vague parti pris de l'auteur envers Byzance qui se renforce par de nombreux jugements de valeur (qui ne devrait pas trop figurer dans un livre d'histoire selon moi). Une impression aussi que l'auteur fait confiance mot à mot à certaines sources (alors que l'on connait le manque d'objectivité des rédacteurs du Moyen Age). Enfin l'auteur entre parfois dans des détails qui n'ont pas vraiment d'importance et créer un déséquilibre par rapport au reste du livre (criant dans le dernier chapitre pendant la description du serment du faisan).Une approche intéressante de la chute de Constantinople que propose Jacques Heers. La réflexion est bien construite, le plan de l'ouvrage est clair, thématique et progressif. Le livre débute par une description des rapports entre les royaumes d'occident et Constantinople qui amène la conquête de la ville en 1204. L'auteur replace cette évènement comme le début d'une longue agonie de l'Empire byzantin. Le jeu des alliances et des conflits entre les chrétiens d'Occident, les chrétiens slaves, les Byzantins et les Turcs vont finir d'épuiser les capacités de Constantinople et de son territoire. L'ouvrage se termine par la prise de la ville par les Turcs de Mehmet II. L'ouvrage est donc bien construit, le style est simple et plaisant. On reconnait la maîtrise de l'auteur sur le sujet. Cependant j’émets plusieurs réserves sur ce livre. La première est le sentiment d'un vague parti pris de l'auteur envers Byzance qui se renforce par de nombreux jugements de valeur (qui ne devrait pas trop figurer dans un livre d'histoire selon moi). Une impression aussi que l'auteur fait confiance mot à mot à certaines sources (alors que l'on connait le manque d'objectivité des rédacteurs du Moyen Age). Enfin l'auteur entre parfois dans des détails qui...
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