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La dissidence
Date de parution : 01/02/2014
Éditeurs :
Écriture

La dissidence

Date de parution : 01/02/2014
Juin 1940. la débâcle de l'armée française surprend la Martinique en pleine récolte sucrière. Le gouverneur pétainiste de l'île, l'amiral Robert, entend y importer la Révolution nationale, alors que sévit... Juin 1940. la débâcle de l'armée française surprend la Martinique en pleine récolte sucrière. Le gouverneur pétainiste de l'île, l'amiral Robert, entend y importer la Révolution nationale, alors que sévit pénurie alimentaire sans précédent. Mais Firmin Léandor, le contremaître de Commandeur du sucre et Régisseur du rhum,... Juin 1940. la débâcle de l'armée française surprend la Martinique en pleine récolte sucrière. Le gouverneur pétainiste de l'île, l'amiral Robert, entend y importer la Révolution nationale, alors que sévit pénurie alimentaire sans précédent. Mais Firmin Léandor, le contremaître de Commandeur du sucre et Régisseur du rhum, a d'autres soucis : comment continuer à produire du rhum si toutes les lignes maritimes sont coupées entre les Antilles et la métropole ? Dernier volet de la trilogie sucrière " de Raphaël Confiant, La Dissidence conclut ce pan d'histoire sociale de la Martinique sur un des épisodes les plus méconnus de son passé, servi par la langue exubérante et superbement maîtrisée d'un des maîtres de la littérature créole..."
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EAN : 9782359051537
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 232
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782359051537
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 232
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • RobertB 27/06/2020
    Je le dis avec force, Raphaël Confiant est certainement un des meilleurs écrivains contemporains de langue française. Son écriture, à la fois chatoyante et précise, est d'une richesse rare et tout juste pourrait-on ergoter sur quelques usages parfois insistants du vieux français qui ne sont même plus usités en Martinique et qui font parfois trop couleur locale. Il n'en demeure pas moins que cet écrivain n'a pas, au sein de notre littérature, le statut qu'il mérite. Lisez-le, vous verrez, c'est du bonheur… « La dissidence » clôt une trilogie qui voit Firmin Léandor, commandeur d'une habitation gérée d'une main de fer par un propriétaire béké, se remettre en question quand arrive la défaite éclair de mai 40. Les rapports entre blancs et noirs, possédants et ouvriers agricoles, entre toutes les ethnies qui composent la Martinique, sont un peu laissés de côté dans cet ouvrage-là pour mettre en avant la guerre telle que l'île l'a vécue, avec la mise en place d'un gouvernement fantoche, soumis à Vichy, l'établissement d'un ordre moral digne des pires heures du franquisme et la mise sous blocus de la Martinique par les américains. La population vit alors au rythme du rationnement, de la famine, de la persécution politique du moindre opposant à Pétain et, peu à peu, des hommes tentent leurs chances pour rejoindre les îles anglaises voisines malgré les patrouilles côtières menées par la marine française restée fidèle à Vichy. Firmin Léandor réunira sur sa personne toutes les interrogations, toute la complexité d'une époque oubliée, et finira par faire le choix de la dissidence, de la France libre. Il est d'ailleurs intéressant de noter que, si les martiniquais noirs étaient bien accueillis par les anglais lors de leur accostage sur les îles britanniques, ils se retrouvaient rapidement envoyés en Caroline du Nord afin de recevoir une instruction militaire qui leur permettrait ensuite de rejoindre les forces armées gaullistes. Là, selon leur couleur de peau, ils étaient séparés et envoyés sur deux camps d'instruction distincts… Un livre superbe et joliment travaillé, qui donne le sentiment d'attraper toute une Martinique aujourd'hui disparue à bras-le-corps.Je le dis avec force, Raphaël Confiant est certainement un des meilleurs écrivains contemporains de langue française. Son écriture, à la fois chatoyante et précise, est d'une richesse rare et tout juste pourrait-on ergoter sur quelques usages parfois insistants du vieux français qui ne sont même plus usités en Martinique et qui font parfois trop couleur locale. Il n'en demeure pas moins que cet écrivain n'a pas, au sein de notre littérature, le statut qu'il mérite. Lisez-le, vous verrez, c'est du bonheur… « La dissidence » clôt une trilogie qui voit Firmin Léandor, commandeur d'une habitation gérée d'une main de fer par un propriétaire béké, se remettre en question quand arrive la défaite éclair de mai 40. Les rapports entre blancs et noirs, possédants et ouvriers agricoles, entre toutes les ethnies qui composent la Martinique, sont un peu laissés de côté dans cet ouvrage-là pour mettre en avant la guerre telle que l'île l'a vécue, avec la mise en place d'un gouvernement fantoche, soumis à Vichy, l'établissement d'un ordre moral digne des pires heures du franquisme et la mise sous blocus de la Martinique par les américains. La population vit alors au rythme du rationnement, de la famine, de la persécution politique du moindre...
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