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Marcello & Co
Date de parution : 04/01/2024
Éditeurs :
10/18

Marcello & Co

Date de parution : 04/01/2024
Un fable initiatique déjantée réunissant un jeune étudiant désœuvré et un vieux loup de mer
« Il y a des instants comme ça dans la vie, de courts moments, pendant lesquels il est véritablement possible d’éprouver ce que l’on vaut. Héros ou zéro, résistant ou... « Il y a des instants comme ça dans la vie, de courts moments, pendant lesquels il est véritablement possible d’éprouver ce que l’on vaut. Héros ou zéro, résistant ou collabo. Mais il faut bien admettre que la plupart d’entre nous ne se révèlent être rien du tout. Des galériens... « Il y a des instants comme ça dans la vie, de courts moments, pendant lesquels il est véritablement possible d’éprouver ce que l’on vaut. Héros ou zéro, résistant ou collabo. Mais il faut bien admettre que la plupart d’entre nous ne se révèlent être rien du tout. Des galériens et puis c’est tout. Des chiens de la casse. Des prolétaires du destin. Moi, après cette histoire, je savais ce que je valais niveau instinct, courage, capacité d’adaptation, et toutes ces conneries. Je me situais à peu près entre Rantanplan et l’escargot de Bourgogne. »
 
Voilà l'histoire de l'insistante et hasardeuse collision entre un étudiant tordu et un vieux loup de mer mystérieux. L'histoire de certains qui ont eu vingt ans en l'an 2000 sans trop savoir quoi en faire. L'histoire du fantôme de Marcello Mastroianni. D'un retour vers le futur. D'une enquête sans inspecteur Gadget. D'une étrange tripotée de bestioles vivant dans un jardin secret au cœur de la ville. D'une errance, qui pourrait bien finir par se transformer en chemin vers la beauté et l’écriture.
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EAN : 9782264083975
Code sériel : 05922
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264083975
Code sériel : 05922
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • didierpierregeorges 03/12/2023
    Un étudiant loser croise la route d'un vieil homme qui est un mélange du capitaine Haddock et de Marcello Mastroianni, et d'autres mondes s'ouvrent, se dessinent. Un jardin constitué d'arbres anciens, de plantes qui font rires avec une serre abritant une arche de Noé digne du docteur Moreau, le tout caché en plein milieu du bordel ambiant de la ville. La plume de Thomas Vinau nous entraine dans les multivers, dans des mondes parallèles avec une poésie qui réchauffe l'âme. Nous avons tous un Marcello en nous, il suffit d'y croire, d'ouvrir son esprit et le chemin de tous les possibles se dessine ... Une expérience de lecture à ne pas rater !
  • PATOUX66 25/03/2023
    Un récit au ton tendre et ironique où l'auteur décrit son quotidien, à vingt ans, dans sa ville... Et un hommage attendri au comédien italien Mastroianni. " Nous étions une bande d’amis un peu dingues, appliqués à ne faire que ce que nous voulions et en particulier rien. Tous doués, tous tordus, tous branleurs. Chacun avait des talents, qu’il exploitait mal, dessin, musique, philosophie, études, business. Chacun aimait pousser les limites et se défoncer avec ce qui passait. Chacun avait une entaille dans le myocarde ou un bout d’enfance déboîté. Une belle bande." J'ai aimé cette lecture qui navigue entre rêve et réalité. Une poésie tellement savoureuse, atypique et enveloppée d'humour. Son regard existentiel sur son époque, sa lucidité, sa folie et une irrésistible envie de trouver un sens à sa vie. A la lecture de ce livre, on perçoit une ombre de désespoir mais aussitôt une envie d'exister. "Nous étions un beau matin d’avril. Je venais d’avoir vingt ans. Trop jeune pour être au RMI, trop vieux pour crever la nique. Ma situation étai critique et mon coeur en morceaux. J’avais trois passions, la défonce, l’amour et puis les livres. L’orde dépendait des jours. Aimer, rire et écrire étaient mes seules ambitions mais bien que j’y consacre toutes mes forces, je ne parvenais réellement à pratiquer aucune des trois activités. J’étais inscrit à la faculté de lettres, que je fréquentais avec raison et parcimonie, afin de recevoir mes bourses. Je travaillais dans un snack, une heure par jour, et sentais la frite les vingt-trois heures suivantes." "J’avais un carnet, pour podcaster et écrire deux ou trois lignes en tentant de capter quelques détails, de mettre un peu d’ordre dans tout ça. Le paysage, le ciel, la rue, les corps, mon coeur, ma tête, les pavés brillants, tout ce bordel emmêlé qui se gonflait et se dégonflait sans fin comme le ventre de Totoro, Tout ce bordel noueux et glissant à la fois, qu’on appelle la réalité. Je devais percevoir, ordonner, transcrire. Ce n’était pas un hobby mais une nécessité. Il fallait que je prenne des notes, que j’écrive, que je marque et traduise pour capter, dans tous les sens du terme, quelque chose. Dans ces moments, je mettais ma foi et mes forces à me prendre pour Henry Miller ou Céline, Kafka, Maupassant ou Koltès et, étonnamment, je n’y arrivais pas. Mais j’essayais. Jusqu’à ce que je déteste le résultat. C’était le seul domaine dans lequel j’acceptais d’aller au bout. Parce que j’en avais besoin. Parce que c’était plus grand que moi, plus grand que les cailloux noirs dans mon ventre, plus grand que cette farce humaine et sociale, plus grand que l’horreur et l’injustice, plus grand que toutes les hypocrisies, même la mienne. Plus grand que mes peurs aussi. Parce que c’était beau et que çà me consolait, me faisait rêver, penser et sentir, me donnait l’illusion d’avoir une place et d’y être infiniment meilleur. Parce que toutes les lumières et toutes les ombres se mêlaient dans les mots. Parce que c’était la littérature, donc l’art, donc la seule vie qui vaille, l’unique construction humaine à laquelle je voulais bien croire. En secret. Et moi, la lectrice j'ai aimé, simplement, parce que c'était beau ! Un récit au ton tendre et ironique où l'auteur décrit son quotidien, à vingt ans, dans sa ville... Et un hommage attendri au comédien italien Mastroianni. " Nous étions une bande d’amis un peu dingues, appliqués à ne faire que ce que nous voulions et en particulier rien. Tous doués, tous tordus, tous branleurs. Chacun avait des talents, qu’il exploitait mal, dessin, musique, philosophie, études, business. Chacun aimait pousser les limites et se défoncer avec ce qui passait. Chacun avait une entaille dans le myocarde ou un bout d’enfance déboîté. Une belle bande." J'ai aimé cette lecture qui navigue entre rêve et réalité. Une poésie tellement savoureuse, atypique et enveloppée d'humour. Son regard existentiel sur son époque, sa lucidité, sa folie et une irrésistible envie de trouver un sens à sa vie. A la lecture de ce livre, on perçoit une ombre de désespoir mais aussitôt une envie d'exister. "Nous étions un beau matin d’avril. Je venais d’avoir vingt ans. Trop jeune pour être au RMI, trop vieux pour crever la nique. Ma situation étai critique et mon coeur en morceaux. J’avais trois passions, la défonce, l’amour et puis les livres. L’orde dépendait des jours. Aimer, rire et écrire étaient mes seules ambitions mais bien...
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  • zabeth55 31/01/2023
    « Bien sûr j'étais un garçon légèrement bancal, gentiment tordu, un peu perdu sur les bords, mais j'avais appris à danser comme ça, à m'adapter, à observer. » Voilà comment se décrit notre personnage. Étudiant un peu branleur, qui préfère les nuits de fumette entre potes que les jours à l'amphi, contemplatif. Un vieil homme l'intrigue et il le suit, découvre son univers et ses secrets. Encore un excellent Vinau. Mais ils sont tous excellents de toute façon. Le décor change, on est en ville cette fois-ci. Mais les personnages sont tout aussi touchants, la poésie tout aussi présente, les sentiments tout aussi à fleur de peau, l'imagination tout aussi délirante. Cet étudiant tordu et ce vieux loup de mer baroudeur sont devenus des intimes et resteront à jamais dans nos esprits. Merci de nous les avoir présentés Monsieur Vinau.
  • BiblioJoy 04/09/2022
    « Je m’étais levé tôt, et je traînais pour me préparer à exister ». Fernando Pessoa. Maître Vinau dans son arbre perché, Marcello à côté, tenait en son esprit une histoire… « Marcello Co » oscille entre réalisme et poésie. Un jeune étudiant, un peu désabusé, fan de glandouille et d’herbe, préférant s’amuser, rire, écrire et lire, se confie sur ses frasques délirantes enfumées…et déambulations citadines. Il mène sa barque frôlant la dérive mais navigant à vue grâce à la débrouille, il flotte… Une errance souvent à plusieurs dans sa tête où les pensées se bousculent et partent en vrille plus ou moins joyeuse. Une rencontre inopinée tombée du ciel (enfin, d’un arbre) survient dans sa vie et va réserver son lot de surprises farfelues. Jusqu’au Jardin des Plantes il tente de suivre son Marcello comme Alice avec le lapin blanc. Et c’est parti pour un chemin bordé de burlesques aventures, et de dérision mélancolique en mode argot. On entre dans un monde alternant réalisme et magie. Une atmosphère comme un étourdissement, ami consolateur, et du sens. Le dernier roman de Thomas Vinau m’a semblé assez différent des précédents lus. Un ressenti en demi-teinte. * « On peut rencontrer une personne dans une histoire, un personnage. (…) Un jour, quelqu’un, quelque part, invente une histoire. Il la raconte avec ses moyens, ses limites, son imagination. (…) Et un jour, quelqu’un d’autre, n’importe où, n’importe quand, sur la plage désertée de son île, reçoit cette bouteille à la mer. Lorsqu’il l’ouvre, un parfum étrange se diffuse autour de lui, qui vient donner à sa pauvre réalité une autre couleur, une dimension supplémentaire (…) » « Je m’étais levé tôt, et je traînais pour me préparer à exister ». Fernando Pessoa. Maître Vinau dans son arbre perché, Marcello à côté, tenait en son esprit une histoire… « Marcello Co » oscille entre réalisme et poésie. Un jeune étudiant, un peu désabusé, fan de glandouille et d’herbe, préférant s’amuser, rire, écrire et lire, se confie sur ses frasques délirantes enfumées…et déambulations citadines. Il mène sa barque frôlant la dérive mais navigant à vue grâce à la débrouille, il flotte… Une errance souvent à plusieurs dans sa tête où les pensées se bousculent et partent en vrille plus ou moins joyeuse. Une rencontre inopinée tombée du ciel (enfin, d’un arbre) survient dans sa vie et va réserver son lot de surprises farfelues. Jusqu’au Jardin des Plantes il tente de suivre son Marcello comme Alice avec le lapin blanc. Et c’est parti pour un chemin bordé de burlesques aventures, et de dérision mélancolique en mode argot. On entre dans un monde alternant réalisme et magie. Une atmosphère comme un étourdissement, ami consolateur, et du sens. Le dernier roman de Thomas Vinau m’a semblé assez différent des précédents lus. Un ressenti en demi-teinte. * « On peut rencontrer une personne dans une histoire, un personnage. (…) Un jour, quelqu’un,...
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  • Kikili 21/03/2022
    L'histoire de deux clochards terrestres qui sont amenés à se rencontrer… ou non. L'un est tout jeune, l'autre ne l'est plus. L'un est Marcello, l'autre pas encore… Un roman plein de rencontres de toutes sortes entre ciel et terre, entre ville et nature. Difficile de raconter. J'ai été ravie que ces gens m'accompagnent, que j'accompagne ces gens le temps d'une lecture. Et plus encore.
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