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Le Cahier des mots perdus
Date de parution : 10/01/2013
Éditeurs :
Belfond

Le Cahier des mots perdus

Date de parution : 10/01/2013

Thomas, c’est l’ami allemand auquel Blanche, puis sa fille Jeanne, s’attachent au fil de ses visites dans la villa familiale du Midi. Mais, en 1939, la guerre qui éclate sonne la fin de l’enfance de Jeanne et du bonheur de Blanche. Toutes deux cherchent désespérément à préserver le passé perdu et à croire en l’amour… mais Thomas s’éloigne, Thomas doit fuir, Thomas est un étranger.

Marseille, septembre 1940 : Blanche est prise dans une rafle, et sa fille Jeanne se retrouve seule dans une chambre d’hôtel. Alors qu’elle guette le retour de sa mère, l’enfant...

Marseille, septembre 1940 : Blanche est prise dans une rafle, et sa fille Jeanne se retrouve seule dans une chambre d’hôtel. Alors qu’elle guette le retour de sa mère, l’enfant cherche à comprendre, assaillie par les images et les souvenirs.

Ainsi se dessinent l’histoire de Thomas, l’ami allemand qui a...

Marseille, septembre 1940 : Blanche est prise dans une rafle, et sa fille Jeanne se retrouve seule dans une chambre d’hôtel. Alors qu’elle guette le retour de sa mère, l’enfant cherche à comprendre, assaillie par les images et les souvenirs.

Ainsi se dessinent l’histoire de Thomas, l’ami allemand qui a fui l’Allemagne nazie et s’est réfugié en France, et celle de Blanche, amoureuse de lui depuis l’enfance. Jeanne tente de reconstituer un puzzle plein d’ombres et de silences, le lien mystérieux entre une femme passionnée et un homme usé par l’exil.

Le regard poignant d’une enfant sur le monde des adultes, la rencontre impossible, la violence de l’Histoire.

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EAN : 9782714454614
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714454614
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

"Une chronique douce-amère des liens humains, vue à hauteur d’enfant." Femme Actuelle

"C’est comme si Debussy nous racontait par touches légères, sans brutaliser le clavier, l’abomination d’une époque (l’Occupation) où la chasse à l’"étranger était devenue la règle". " Sud Ouest

"Son roman tient ses promesses grâce à un sens fort rare du phrasé, de la couleur, de l’enchaînement des émotions." Sud Ouest

"Roman dans le roman, ce cahier des mots perdus est le récit de dépits silencieux, du renoncement amer, de la sensibilité artistique, de l’attente inquiète et du regard d’une enfant à laquelle échappent le monde des adultes et l’enchaînement des événements. " La Marseillaise

"Une superbe narration picturale qui se lit entre Berlin et le Vieux-Port, comme un tableau né sous le pinceau d’un peintre intimiste. " La Marseillaise

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ManouB 04/04/2016
    L’histoire se passe en septembre 1940 à Marseille. Jeanne, à 11 ans, se retrouve toute seule alors que sa mère, Blanche vient d’être prise dans une rafle, en même temps que son ami Thomas, qu’elle voulait absolument revoir avant son départ pour l’Amérique. La jeune fille rejoint à travers les ruelles obscures, la chambre d’hôtel où, elle et sa mère, ont débarqué voilà quelques jours déjà. Arrivée enfin dans la chambre, alors qu’elle guette, angoissée le retour de sa mère, Jeanne cherche à comprendre ce qui a poussé sa mère à s’exposer de la sorte… Ses souvenirs affluent. Et le lecteur comprend peu à peu que c’est par amour que tout cela est arrivé, un amour difficile, voire impossible en temps de guerre. Au milieu de la nuit, Jeanne se souvient aussi que sa mère trompait l’attente en écrivant dans un cahier. Alors, tout simplement la jeune fille l’ouvre et se met à le lire… Au delà de l’histoire de Jeanne et de sa mère, et de l’histoire d’amour difficile de Blanche et Thomas, le lecteur découvre des événements peu connus de la seconde guerre mondiale. Car ce roman explique comment Thomas, poète et écrivain dans son pays, parce qu’il a tout simplement voulu résister à la montée du nazisme, va être torturé, interné dans des camps, obligé de fuir l’Allemagne et de s’exiler loin de ceux qu’il aime et de son pays… La littérature jeunesse parle peu des résistants allemands et du sort terrible qui leur a été réservé pendant la Seconde guerre mondiale. A lire dès 14 ans. Pour une chronique plus développée consulter :L’histoire se passe en septembre 1940 à Marseille. Jeanne, à 11 ans, se retrouve toute seule alors que sa mère, Blanche vient d’être prise dans une rafle, en même temps que son ami Thomas, qu’elle voulait absolument revoir avant son départ pour l’Amérique. La jeune fille rejoint à travers les ruelles obscures, la chambre d’hôtel où, elle et sa mère, ont débarqué voilà quelques jours déjà. Arrivée enfin dans la chambre, alors qu’elle guette, angoissée le retour de sa mère, Jeanne cherche à comprendre ce qui a poussé sa mère à s’exposer de la sorte… Ses souvenirs affluent. Et le lecteur comprend peu à peu que c’est par amour que tout cela est arrivé, un amour difficile, voire impossible en temps de guerre. Au milieu de la nuit, Jeanne se souvient aussi que sa mère trompait l’attente en écrivant dans un cahier. Alors, tout simplement la jeune fille l’ouvre et se met à le lire… Au delà de l’histoire de Jeanne et de sa mère, et de l’histoire d’amour difficile de Blanche et Thomas, le lecteur découvre des événements peu connus de la seconde guerre mondiale. Car ce roman explique comment Thomas, poète et écrivain dans son pays, parce qu’il a tout simplement voulu résister...
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  • Annette55 21/01/2014
    Marseille1940. Jeanne,une petite fille de 10 ans et Blanche, sa maman, attendent Thomas,l'ami de la famille depuis l'enfance, dans un café. En arrivant au rendez - vous il est pris dans une rafle avec Blanche.Jeanne se réfugie dans une chambre d'hôtel en attendant sa maman. Elle se plonge dans la lecture du journal intime de celle- ci. Elle comprend mieux les préoccupations de Blanche pour cet allemand, Thomas,un intellectuel ,qui a fui son pays devant la montée du nazisme et la répression à l'égard des gens comme lui.. Elle perçoit aussi l'amour inaccessible de sa maman pour ce réfugié. Avec le regard d'une petite fille de 10 ans l'auteur nous éclaire sur la violence de ce temps dans un contexte chaotique où les sentiments sont liés à l'absence comme à la présence. Elle nous éclaire aussi sur le destin des réfugiés allemands. Elle évoque la fuite de ces hommes, forts de leurs convictions,qui ont été les premiers à être envoyés dans des camps , avant les camps de concentration pour les juifs. Béatrice Wilmos, à travers les yeux naïfs de Jeanne et une écriture limpide, sans nous agresser, nous emméne dans l'abomination d'une époque où la chasse à l'étranger était devenue la règle.Marseille1940. Jeanne,une petite fille de 10 ans et Blanche, sa maman, attendent Thomas,l'ami de la famille depuis l'enfance, dans un café. En arrivant au rendez - vous il est pris dans une rafle avec Blanche.Jeanne se réfugie dans une chambre d'hôtel en attendant sa maman. Elle se plonge dans la lecture du journal intime de celle- ci. Elle comprend mieux les préoccupations de Blanche pour cet allemand, Thomas,un intellectuel ,qui a fui son pays devant la montée du nazisme et la répression à l'égard des gens comme lui.. Elle perçoit aussi l'amour inaccessible de sa maman pour ce réfugié. Avec le regard d'une petite fille de 10 ans l'auteur nous éclaire sur la violence de ce temps dans un contexte chaotique où les sentiments sont liés à l'absence comme à la présence. Elle nous éclaire aussi sur le destin des réfugiés allemands. Elle évoque la fuite de ces hommes, forts de leurs convictions,qui ont été les premiers à être envoyés dans des camps , avant les camps de concentration pour les juifs. Béatrice Wilmos, à travers les yeux naïfs de Jeanne et une écriture limpide, sans nous agresser, nous emméne dans l'abomination d'une époque où la chasse à l'étranger était devenue la...
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  • Cath36 29/12/2013
    J'ai retrouvé avec bonheur la petite musique schubertienne de l'écriture de Béatrice Wilmos, qui raconte les pires douleurs avec tact et délicatesse, toujours très attentive à ses personnages, un peu à la manière d'un Modiano. Dans ce récit où une enfant raconte l'amour de sa mère pour un jeune allemand qui a fui l'Allemagne nazie et qui en aime une autre, dont nous ne savons que le prénom, Esther (prénom qui en dit tout de même long sur sa situation), Wilmos décrit par petites touches la situation peu enviable de ces allemands qui, exilés de leur pays après y avoir été torturés, furent rejetés partout car ils étaient considérés comme faisant partie des ennemis. A travers le regard à la fois un peu voilé, naïf et pourtant sagace de l'enfant, Wilmos nous fait toucher du doigt à la fois le courage, l'amitié et l'amour mais aussi les lâchetés et les abominations qui régnaient dans ce chaos qu'était devenu la France pendant et après la guerre. Que peut l'amour dans un tel climat de haine et de violence, entre l'humanisme héroïque de certains et la déshumanisation des autres ? "-Ne me demande rien, je t'en supplie. Je ne peux plus rien te donner. Il détache mes bras de son cou, se dégage de mon étreinte, lentement, comme s'il craignait que je trébuche à nouveau. Ses doigts glissent le long de mon bras, caressent mon poignet, la paume de ma main. Il recule, les yeux toujours posés sur moi. Il tient l'extrémité de mes doigts, recule encore. Sa main retombe, ne me touche plus. Cette fois, c'est fini. Il a tourné le dos et, tout de suite, le noir de l'allée l'a happé." Très beau texte vraiment, à la fois sobre et pur, mais aussi réaliste et douloureux.J'ai retrouvé avec bonheur la petite musique schubertienne de l'écriture de Béatrice Wilmos, qui raconte les pires douleurs avec tact et délicatesse, toujours très attentive à ses personnages, un peu à la manière d'un Modiano. Dans ce récit où une enfant raconte l'amour de sa mère pour un jeune allemand qui a fui l'Allemagne nazie et qui en aime une autre, dont nous ne savons que le prénom, Esther (prénom qui en dit tout de même long sur sa situation), Wilmos décrit par petites touches la situation peu enviable de ces allemands qui, exilés de leur pays après y avoir été torturés, furent rejetés partout car ils étaient considérés comme faisant partie des ennemis. A travers le regard à la fois un peu voilé, naïf et pourtant sagace de l'enfant, Wilmos nous fait toucher du doigt à la fois le courage, l'amitié et l'amour mais aussi les lâchetés et les abominations qui régnaient dans ce chaos qu'était devenu la France pendant et après la guerre. Que peut l'amour dans un tel climat de haine et de violence, entre l'humanisme héroïque de certains et la déshumanisation des autres ? "-Ne me demande rien, je t'en supplie. Je ne peux...
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  • petillenana 28/02/2013
    Un récit à trois voix, le narrateur, Jeanne la fille et Blanche la mère. Sur fond de Seconde guerre mondial, ce livre retrace très justement et avec le regard d'une enfant sur des évènements qui la dépasse les amitiés, les amours et les relations tumultueuses des protagonistes. Au fil des pages, on sent le mistral s'engouffrer dans nos cheveux, le parfum des fruits cueillis à maturité; on devine le calme du sud au zénith de l'été, les éclats de voix d'un repas au soleil, de ceux des disputes; les mots jetés sur le papier comme une dernière confession à son enfant... Loin de la barbarie de cette guerre, ce livre raconte les destins croisés, les rêves brisés et les relations impossibles des jeunes de l'époque, car en quelque sorte, à différents endroits, un semblant de vie à continuer au travers de cette difficile période.
  • sandrine57 25/02/2013
    Marseille, 1940. Jeanne n'a que 10 ans et elle est seule dans la ville. Blanche, sa mère, vient d'être prise dans une rafle avec Thomas, un ami de la famille. Terrorisée, Jeanne peine à retrouver l'hôtel où elle vit avec Blanche depuis quelques jours. Quand enfin elle peut se réfugier dans la chambre sordide avec la peur et la solitude pour seules compagnies, Jeanne remonte le fil de ses souvenirs : les vacances chez Paul, son grand-père, dans la Villa des hauteurs de Sanary, la première fois qu'elle a rencontré Thomas, les instants de bonheur, les inquiétudes et les chagrins. Trop jeune pour tout comprendre de cette période mouvementée, Jeanne se plonge dans le cahier que Blanche a laissé là et y découvre d'autres étés à la Villa, quand Blanche n'était encore qu'une enfant, quand Thomas était un jeune écrivain allemand, libre, presqu'insouciant, avant que l'Histoire ne le broie et qu'il paie très cher son opposition au régime nazi. C'est l'histoire d'une passion enfantine qui ne s'éteint pas avec le temps et devient un sentiment puissant sourd à tout ce qui n'est pas cet amour. Blanche, enfant admirative de l'ami de ses parents, se transforme au fil des années en une femme amoureuse et prête à tout pour l'homme qu'elle aime, oublieuse de tout le reste, même de sa fille. C'est aussi l'histoire d'une amitié, celle de Paul et de sa femme pour un jeune homme rencontré en Italie, une amitié qui se renforcera au fil du temps et qui touchera aussi Jeanne, très attachée à Thomas. Et puis, c'est l'histoire de Thomas, un jeune homme joyeux, amoureux de Berlin, et qui ne peut se résoudre à accepter la montée du nazisme dans son pays. Ecrivain contestataire, il est envoyé dans un camp puis exilé. Torturé, blessé dans sa chair, brisé par la mort de son meilleur ami, désormais apatride, il trouve refuge en France auprès de ses amis et s'abrutit dans le travail physique pour oublier le camp, la mort, les pertes. C'est une histoire d'autant plus touchante qu'elle est racontée par Jeanne, avec sa naïveté, ses incompréhensions. Mais cela n'enlève rien à la puissance du récit qui, à travers le destin tragique de Thomas, nous ouvre les yeux sur le sort des résistants allemands, broyés, chassés, quand ils n'étaient pas tués. Une facette de la deuxième guerre mondiale à découvrir, un roman bouleversant à ne pas rater.Marseille, 1940. Jeanne n'a que 10 ans et elle est seule dans la ville. Blanche, sa mère, vient d'être prise dans une rafle avec Thomas, un ami de la famille. Terrorisée, Jeanne peine à retrouver l'hôtel où elle vit avec Blanche depuis quelques jours. Quand enfin elle peut se réfugier dans la chambre sordide avec la peur et la solitude pour seules compagnies, Jeanne remonte le fil de ses souvenirs : les vacances chez Paul, son grand-père, dans la Villa des hauteurs de Sanary, la première fois qu'elle a rencontré Thomas, les instants de bonheur, les inquiétudes et les chagrins. Trop jeune pour tout comprendre de cette période mouvementée, Jeanne se plonge dans le cahier que Blanche a laissé là et y découvre d'autres étés à la Villa, quand Blanche n'était encore qu'une enfant, quand Thomas était un jeune écrivain allemand, libre, presqu'insouciant, avant que l'Histoire ne le broie et qu'il paie très cher son opposition au régime nazi. C'est l'histoire d'une passion enfantine qui ne s'éteint pas avec le temps et devient un sentiment puissant sourd à tout ce qui n'est pas cet amour. Blanche, enfant admirative de l'ami de ses parents, se transforme au fil des années en une...
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