Lisez! icon: Search engine
Le pays des marées
Christiane Besse (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 05/07/2012
Éditeurs :
Robert Laffont

Le pays des marées

Christiane Besse (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 05/07/2012

Un roman multiple et fascinant dans lequel Amitav Ghosh donne la pleine mesure de son exceptionnel talent de conteur.

C'est dans l'archipel des Sundarbans, ce pays des marées peuplé de crocodiles, de serpents et de tigres mangeurs d'hommes, que Kanai, un homme d'affaires sophistiqué, originaire de Calcutta, fait la...

C'est dans l'archipel des Sundarbans, ce pays des marées peuplé de crocodiles, de serpents et de tigres mangeurs d'hommes, que Kanai, un homme d'affaires sophistiqué, originaire de Calcutta, fait la connaissance de Piya, une cétologue américaine d'origine indienne. À la recherche d'une espèce unique de dauphins d'eau douce, cette dernière...

C'est dans l'archipel des Sundarbans, ce pays des marées peuplé de crocodiles, de serpents et de tigres mangeurs d'hommes, que Kanai, un homme d'affaires sophistiqué, originaire de Calcutta, fait la connaissance de Piya, une cétologue américaine d'origine indienne. À la recherche d'une espèce unique de dauphins d'eau douce, cette dernière explore la faune et la flore locales avec l'aide de Fokir, un pêcheur illettré possédant un savoir unique sur la région. Tous trois se lancent dans une singulière expédition qui, au gré des tempêtes, leur fera rencontrer l'amour, la souffrance, et les changera à jamais.
Après avoir exploré le réalisme magique dans Les Feux du Bengale, la saga familiale dans Le Palais des miroirs et le polar dans Le Chromosome de Calcutta, Amitav Ghosh se penche sur les mythes qui nourrissent la culture indienne. Avec une fascination d'anthropologue, il nous livre ici une fresque envoûtante et maîtrisée, véritable hommage aux mots, à la littérature et à son pays.

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221131558
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782221131558
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • domi_troizarsouilles 12/12/2022
    (avis écrit le 27 juin 2006 !! retrouvé par hasard en triant de vieux documents sur mon ordinateur... professionnel, hum hum...) Si j’en étais encore à cette époque où je donnais des notes sur 20 à mes livres lus, celui-ci recevrait instantanément le maximum. Comme cet autre livre d’une auteure de « par là-bas », je ne sais plus si elle était indienne ou du Bangladesh, mais de toute façon n’est-ce pas un peu la même chose, si on enlève les crises politiques prétendument religieuses ? Il s’agissait de « Sept mers et treize rivières » de Monica Ali, qui vient de sortir en poche. L’un des premiers livres, en plus, que j’avais osé m’offrir en format original, malgré le prix assez élevé. Je ne l’ai en aucune façon regretté, et on sait maintenant que je ne compte plus ces achats-là… Certes, l’histoire de l’un et l’autre livre n’ont rien à voir l’une avec l’autre ! Mais on retrouve cette même force du récit ; cette même interrogation muette sur la valeur des origines - après tout, si les personnages de Monica Ali étaient tous des Bengalis émigrés à Londres, l’un des personnages principaux de ce livre-ci est une jeune cétologue américaine de parents indiens (du Bengale, si proche de l’actuel Bangladesh), qui finira par choisir de faire valoir ses origines jusque-là assez mal acceptées pour poursuivre son projet, et aussi son amour… - ; ces mêmes descriptions très justes et jamais ennuyantes ; ce « souffle équipe » que les critiques citent parfois sans bien expliquer de quoi il s’agit, mais dans le cas présent l’expression me semble parfaite. Bref, un réel envoûtement, avec ce petit goût exotique qui le rend encore plus particulier (je n’ai jamais eu le même effet, me semble-t-il, avec un livre écrit en français directement), qui fait qu’on ne lâche plus ce livre, et qu’on se sent un peu différent quand on l’a refermé. Réellement magnifique ! (avis écrit le 27 juin 2006 !! retrouvé par hasard en triant de vieux documents sur mon ordinateur... professionnel, hum hum...) Si j’en étais encore à cette époque où je donnais des notes sur 20 à mes livres lus, celui-ci recevrait instantanément le maximum. Comme cet autre livre d’une auteure de « par là-bas », je ne sais plus si elle était indienne ou du Bangladesh, mais de toute façon n’est-ce pas un peu la même chose, si on enlève les crises politiques prétendument religieuses ? Il s’agissait de « Sept mers et treize rivières » de Monica Ali, qui vient de sortir en poche. L’un des premiers livres, en plus, que j’avais osé m’offrir en format original, malgré le prix assez élevé. Je ne l’ai en aucune façon regretté, et on sait maintenant que je ne compte plus ces achats-là… Certes, l’histoire de l’un et l’autre livre n’ont rien à voir l’une avec l’autre ! Mais on retrouve cette même force du récit ; cette même interrogation muette sur la valeur des origines - après tout, si les personnages de Monica Ali étaient tous des Bengalis émigrés à Londres, l’un des personnages principaux de ce livre-ci est une jeune cétologue américaine...
    Lire la suite
    En lire moins
  • JeanPierreV 01/05/2021
    "Quand les mammifères marins se mettent à disparaître d'un habitat établi, ça signifie que quelque chose va mal, très mal." Les Sundarbans...c'est cette vaste région du delta du Gange, vaste région humide où se mêlent eaux douces et eaux salées au rythme des marées ou des crues du fleuve...Une région d'eaux troubles et de vase habitée par des pêcheurs qui régulièrement reconstruisent leurs maisons emportées par les crues. Des crues qui également,  font régulièrement disparaitre des îles et leurs habitants et en font surgir d'autres sur lesquelles d'autre pêcheurs s'installeront...pour combien de saisons? Eux et leur famille vivent dans des petites maisons et sont des proies faciles pour les crocodiles et les moustiques. Sans compter les tigres, qui tous les deux jours font leur repas d'un pêcheur ou d'un membre de sa famille. Dans les innombrables bras du Gange, dans ces  mangroves et ce "labyrinthe aquatique" des innombrables bras du fleuve changeant au rythme des crues , de temps en temps, les pêcheurs aperçoivent ou capturent dans leurs filets des dauphins d'eau douce en voie de disparition,  Kanai, directeur d'un bureau de traducteurs et d'interprètes à New- Delhi, rédige également des articles pour les journaux. Il prend le train pour se rendre chez sa tante Nilima qui dirige un hôpital, là dans les Sundarbans. Dans la gare il croise le regard de Pyia, une jeune femme. Il ne sait pas que elle aussi se rend dans le delta. Pyia est une cétologue née en Inde et émigrée aux Etats-Unis...Là-bas, elle était "la petite indienne" Pyia souhaite étudier les dauphins d'eau douce...des animaux de plus en plus rares du fait de la pollution des eaux et de l'importance des prélèvements occasionnés par les filets de pêche dans lesquels ils peuvent mourir noyés Elle devra obtenir une autorisation afin d'effectuer sa mission, et sera de ce fait, accompagnée par l'un de ces pêcheurs pauvres...connaissant le fleuve et ses dangers. Deux histoires parallèles ....en apparence D'autres personnages composeront ce roman fait  de découvertes de la culture indienne, notamment par la découverte d'un livre lu par l'un des personnages, de rencontres, de riches comme des plus pauvres, d’illettrés et de gens instruits, d'indiens dans la tradition  et d'autres occidentalisés ...ils sont autant de personnages de cette Inde moderne, de ses rites et coutumes, un peu comme cette partie mouvante de  l'Inde, bousculée, mangée  et mouvante au rythme de marées, habitée par des réfugiés du Bangladesh, ses eaux boueuses sans aucune visibilité, riches en espèces variées... Et si ce delta du Gange, jamais fixé, toujours en évolution, était une métaphore de l'Inde moderne? Bref un dépaysement géographique et culturel qui se lit avec plaisir, nous fait découvrir cette région immense, nous permet d'agréables rencontres ... Au fait, saviez-vous qu'Il y a plus de tigres en captivité en Amérique qu'en liberté dans toute l'Inde." ? Triste monde, qui va de plus en plus mal !"Quand les mammifères marins se mettent à disparaître d'un habitat établi, ça signifie que quelque chose va mal, très mal." Les Sundarbans...c'est cette vaste région du delta du Gange, vaste région humide où se mêlent eaux douces et eaux salées au rythme des marées ou des crues du fleuve...Une région d'eaux troubles et de vase habitée par des pêcheurs qui régulièrement reconstruisent leurs maisons emportées par les crues. Des crues qui également,  font régulièrement disparaitre des îles et leurs habitants et en font surgir d'autres sur lesquelles d'autre pêcheurs s'installeront...pour combien de saisons? Eux et leur famille vivent dans des petites maisons et sont des proies faciles pour les crocodiles et les moustiques. Sans compter les tigres, qui tous les deux jours font leur repas d'un pêcheur ou d'un membre de sa famille. Dans les innombrables bras du Gange, dans ces  mangroves et ce "labyrinthe aquatique" des innombrables bras du fleuve changeant au rythme des crues , de temps en temps, les pêcheurs aperçoivent ou capturent dans leurs filets des dauphins d'eau douce en voie de disparition,  Kanai, directeur d'un bureau de traducteurs et d'interprètes à New- Delhi, rédige également des articles pour les journaux. Il prend le train pour...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Ogusta 14/09/2020
    Acheté suite à une critique sur Babelio. Lecture en juillet 2020. Ce grand roman commence comme une histoire d'amour, mais il s'agit de bien autre chose. On y découvre tout un pays et une civilisation, entre l'Inde et le Bangladesch, au coeur des Sundarbans, parmi les mangroves, le Bramahpoutre, le Gange et l'océan indien. Je crois que je retiendrais surtout cette ambiance étrange, parfois inquiétante, mais si profonde que l'on si perd, un peu à l'image de Piya, étudiante américaine et cétologue (elle étudie et protège les cétacés, plus particulièrement les dauphins d'eau douce) venue découvrir et protéger un dauphin mythique. Pour moi, il s'agit finalement bien d'une histoire d'amour, cependant elle concerne davantage l'humain et la Terre que deux personnages... Chacun trouve dans une histoire une part de sa personnalité, pas de doute, j'ai trouvé ici ma part sauvage et son ambiguité. C'est beau, bien écrit et documenté. On s'embarque vraiment pour ce lieu à la fois attachant et hostile. Tout se révèle en nuances, depuis la beauté tragique de ce milieu soumis aux dérèglements climatiques, quasi condamné, jusqu'aux personnages et aux causes défendues. Faut-il protéger la nature à tout prix ? Et surtout qui paye ce prix ? Je suis sortie bouleversée de cette histoire. Je vous laisse y plonger, je ne peux que vous conseiller, à mon tour, le voyage. Il vaut le détour.Acheté suite à une critique sur Babelio. Lecture en juillet 2020. Ce grand roman commence comme une histoire d'amour, mais il s'agit de bien autre chose. On y découvre tout un pays et une civilisation, entre l'Inde et le Bangladesch, au coeur des Sundarbans, parmi les mangroves, le Bramahpoutre, le Gange et l'océan indien. Je crois que je retiendrais surtout cette ambiance étrange, parfois inquiétante, mais si profonde que l'on si perd, un peu à l'image de Piya, étudiante américaine et cétologue (elle étudie et protège les cétacés, plus particulièrement les dauphins d'eau douce) venue découvrir et protéger un dauphin mythique. Pour moi, il s'agit finalement bien d'une histoire d'amour, cependant elle concerne davantage l'humain et la Terre que deux personnages... Chacun trouve dans une histoire une part de sa personnalité, pas de doute, j'ai trouvé ici ma part sauvage et son ambiguité. C'est beau, bien écrit et documenté. On s'embarque vraiment pour ce lieu à la fois attachant et hostile. Tout se révèle en nuances, depuis la beauté tragique de ce milieu soumis aux dérèglements climatiques, quasi condamné, jusqu'aux personnages et aux causes défendues. Faut-il protéger la nature à tout prix ? Et surtout qui paye ce prix ? Je suis sortie bouleversée de...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Edouard22 26/06/2020
    Avouons que nous, lecteurs européens, devons faire un certain effort pour situer et mémoriser les noms indiens, si exotiques pour nous, de personnes et de lieux évoqués dans le roman, et pour naviguer dans les allers et retours entre présent et passé auxquels nous convie l'auteur. Mais ceci étant fait nous progressons dans une histoire qui se tisse progressivement de façon crescendo et atteint une grande intensité, et même une grande émotion, à la fin du livre. Il s'agit d'une histoire d'amour à trois, très chaste et très noble racontée avec beaucoup de sensibilité dans un environnement (l'embouchure du Gange) dominé par une nature luxuriante et toute puissante. Cette puissance se démontre de plus en plus intensivement au fil de récit, et le lecteur peut y voir une allégorie de l'intensité des sentiments, décrits de façon très pudique par l'auteur, des protagonistes. Cette analogie est très réussie et les deux registres se croisent et se percutent magistralement lors de la scène presque finale du cyclone frappant l'héroïne et l'un des personnages masculins. En toile de fond nous avons aussi un aperçu sur le monde de l'esprit des humains, et sur le monde mystérieux et sous-marin des dauphins aperçus de temps à autre. Un auteur et un monde à découvrir impérativement pour le dépaysement bien sûr, mais surtout pour le talent d'Amitav Ghosh. Parution en 2004 et traduction de Christiane Besse Avouons que nous, lecteurs européens, devons faire un certain effort pour situer et mémoriser les noms indiens, si exotiques pour nous, de personnes et de lieux évoqués dans le roman, et pour naviguer dans les allers et retours entre présent et passé auxquels nous convie l'auteur. Mais ceci étant fait nous progressons dans une histoire qui se tisse progressivement de façon crescendo et atteint une grande intensité, et même une grande émotion, à la fin du livre. Il s'agit d'une histoire d'amour à trois, très chaste et très noble racontée avec beaucoup de sensibilité dans un environnement (l'embouchure du Gange) dominé par une nature luxuriante et toute puissante. Cette puissance se démontre de plus en plus intensivement au fil de récit, et le lecteur peut y voir une allégorie de l'intensité des sentiments, décrits de façon très pudique par l'auteur, des protagonistes. Cette analogie est très réussie et les deux registres se croisent et se percutent magistralement lors de la scène presque finale du cyclone frappant l'héroïne et l'un des personnages masculins. En toile de fond nous avons aussi un aperçu sur le monde de l'esprit des humains, et sur le monde mystérieux et sous-marin des dauphins aperçus de temps à autre. Un auteur et...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Christophe_bj 20/11/2019
    Ce roman est intéressant parce qu’on y apprend des tas de choses sur les Sundarbans, une région sauvage du delta du Gange entre Inde et Bangladesh, mais l’intrigue est plutôt poussive et on s’y ennuie pas mal. On est loin du romanesque échevelé de la somptueuse Trilogie de l’Ibis (surtout le dernier tome), le chef-d’œuvre que l’auteur publia entre 2008 et 2015 (traduit en français de 2010 à 2017).
Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.