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Nous traverserons ensemble
Date de parution : 14/01/2016
Éditeurs :
Plon

Nous traverserons ensemble

Date de parution : 14/01/2016
Pourquoi un jeune réfugié afghan est-il poignardé en plein Paris un dimanche d'avril? En croisant une enquête tendue dans les rues de la capitale et le récit poignant de deux exilés, ce roman choral né d'un fait réel donne un visage, un corps et une voix à un des enjeux majeurs de notre époque
En plein Paris, Zaher, un jeune réfugié afghan, meurt poignardé sous les yeux de Luc, qui échoue à le ranimer. Pourquoi a-t-il été assassiné ? Qui était-il ? Luc reconstitue... En plein Paris, Zaher, un jeune réfugié afghan, meurt poignardé sous les yeux de Luc, qui échoue à le ranimer. Pourquoi a-t-il été assassiné ? Qui était-il ? Luc reconstitue le parcours de la victime et découvre, au fil de ses rencontres dans les rues de la capitale, le monde... En plein Paris, Zaher, un jeune réfugié afghan, meurt poignardé sous les yeux de Luc, qui échoue à le ranimer. Pourquoi a-t-il été assassiné ? Qui était-il ? Luc reconstitue le parcours de la victime et découvre, au fil de ses rencontres dans les rues de la capitale, le monde invisible des exilés.
À son enquête se mêlent les voix d’un gamin de Kaboul et d’un mystérieux traducteur afghan qui relatent leur stupéfiante odyssée pour rejoindre Paris. Luc en est convaincu : ce n’est qu’en comprenant l’histoire de ces destins brisés par la guerre qu’il approchera la vérité du meurtre.

Par ce roman choral tendu et poignant, Denis Lemasson, médecin et écrivain, qui a travaillé en Afghanistan pour Médecins sans Frontières, donne vie, voix et corps à un des enjeux majeurs de notre époque.
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EAN : 9782259249331
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259249331
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Sayyadina 25/08/2016
    J'ai commencé ce livre en n'étant pas vraiment sûre de le finir. Il faut bien comprendre que ceci n'est pas du tout le genre de lectures dont je suis fan. C'est vraiment un genre qui me fait peur car j'ai toujours peur qu'on parte dans le pathos. J'ai quand même été interloquée par cette écriture, en effet, si on change la nationalité des réfugiés, on a cette impression de lire quelque chose sur le présent par rapport aux réfugiés syriens. On ressent également dans l'écriture que l'auteur est au courant de son sujet de par son passé. Maintenant, j'ai une autre compréhension de leur passage par l'Europe où les passeurs appellent cela un "game", la façon dont ça se déroule, comment ils trouvent parfois l'argent, tout n'est pas rose, mais ça beaucoup ne le comprennent pas (moi non plus, je ne le comprenais pas). Tout le monde a sa propre histoire mais c'est bien d'en connaitre quelques moments. Bien sûr, après cette lecture, je ne pense pas que je vais continuer ce style tous les jours, je pense que je vais juste en lire un de temps en temps, pour ne pas sombrer dans une sorte de dépression, mais je suis relativement "contente" d'avoir lu ce livre.J'ai commencé ce livre en n'étant pas vraiment sûre de le finir. Il faut bien comprendre que ceci n'est pas du tout le genre de lectures dont je suis fan. C'est vraiment un genre qui me fait peur car j'ai toujours peur qu'on parte dans le pathos. J'ai quand même été interloquée par cette écriture, en effet, si on change la nationalité des réfugiés, on a cette impression de lire quelque chose sur le présent par rapport aux réfugiés syriens. On ressent également dans l'écriture que l'auteur est au courant de son sujet de par son passé. Maintenant, j'ai une autre compréhension de leur passage par l'Europe où les passeurs appellent cela un "game", la façon dont ça se déroule, comment ils trouvent parfois l'argent, tout n'est pas rose, mais ça beaucoup ne le comprennent pas (moi non plus, je ne le comprenais pas). Tout le monde a sa propre histoire mais c'est bien d'en connaitre quelques moments. Bien sûr, après cette lecture, je ne pense pas que je vais continuer ce style tous les jours, je pense que je vais juste en lire un de temps en temps, pour ne pas sombrer dans une sorte de dépression, mais je suis relativement "contente"...
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  • LePetitCrayon 29/07/2016
    On parle toujours DES migrants, DES réfugiés. Au pluriel. Ils sont si nombreux à affluer constamment en Europe dans l’espoir d’une vie meilleure. Ce récit replace l’humain, l’individu, au centre de l’Histoire. Ce ne sont pas DES migrants, c’est UN gosse qui veut échapper à la guerre, c’est UN homme qui crève de peur de se faire tuer en bas de chez lui et qui abandonne sa maison, son métier, son pays pour survivre. Parce que ça ne pourra pas être pire ailleurs. C’est aussi UN homme qui veut comprendre. Une grande claque qui m’a donné des insomnies. Un livre que tout le monde devrait lire. Critique complète sur mon blog
  • MarianneL 23/04/2016
    «Ce qui nous anime et ce qui nous tue». Une enquête noire et poignante pour rendre les migrants visibles. Inspiré de faits réels «racontés avec ce condensé qui subsiste quand on presse le réel comme une éponge», à partir de l’assassinat d’un migrant afghan dans un square parisien en avril 2009, le deuxième roman de Denis Lemasson, paru en janvier 2016 aux éditions Plon, constitue une fiction précieuse pour témoigner avec des angles multiples du parcours des migrants pour fuir la guerre, la mort et rejoindre l’Europe. La suite sur mon blog ici : https://charybde2.wordpress.com/2016/04/23/note-de-lecture-nous-traverserons-ensemble-denis-lemasson/
  • QueLire 25/02/2016
    Crise des migrants, « Nous traverserons ensemble », un roman criant de vérité C’est parce que Denis Lemasson a passé plus de 10 ans à travailler pour Médecin sans frontières dans les pays du Moyen-Orient, qu’il a su décrire avec tant de réalisme la triste réalité de la course à l’Eldorado menée par ces hommes qui tentent de fuir leur pays. Menacés par les talibans s’ils ne coopèrent pas, pourchassés par le régime s’ils sont suspectés d’entretenir des relations avec les terroristes, ils n’ont d’autres choix que de fuir. D’abord, ils quittent le pays, direction l’Iran ou le Pakistan, où ils espèrent pouvoir trouver du travail. Puis, une fois avoir récolté les fonds nécessaires pour tenter le grand voyage, l’horreur commence. La peur, les passeurs malhonnêtes, la violence, la prison, les camps de réfugiés à l’hygiène inexistante. C’est une vraie épée de Damoclès qui pend au-dessus de leur tête, car partout où ils passent, ils risquent leur vie, partout où ils tentent de s’installer, ils sont repoussés. Une enquête qui nous emmène sur la route des migrants Luc a travaillé dix ans pour MSF en Afghanistan, de retour en France, il arrête son investissement dans l’ONG. Un jour, alors qu’il est au Parc avec sa fille, il découvre le corps d’un réfugié afghan. À première vue, il a reçu des coups de couteau. Dès lors, Luc décide de découvrir pourquoi, cet homme a été tué. Pour cela, il va mener l’enquête et rencontrer plusieurs migrants en situation irrégulière. Commence alors le récit du périple de ces hommes depuis l’Afghanistan jusqu’à Paris. Tu peux marcher mais pas dormir ! Ce qui m’a marqué dans ce livre, c’est la volonté de ces hommes et l’espoir d’une vie meilleure qu’ils cultivent. Ils sont persuadés que la France les accueillera et leur donnera la possibilité de commencer une nouvelle vie. Il n’en est rien. Ces malheureux errent de parc en parc, de banc en banc, en subissant les brimades des forces de l’ordre. Quand ils se font réveiller à coups de matraque en pleine nuit, à la question : « Mais où pouvons-nous dormir ? », on leur répond : « Nulle part, tu peux marcher, mais pas dormir ». Alors ils tentent leur chance dans d’autres pays, avec la crainte de se faire prendre, car si on prouve qu’ils sont rentrés en Europe par la Grèce, c’est là-bas qu’ils seront renvoyés, pour être rejeté en Turquie où ils sont traités comme des bêtes. Certains s’en sortent, d’autres, errent encore par milliers dans notre pays. Mon avis J’ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. Le sort des réfugiés me touche beaucoup, la façon dont ils sont traités me révolte. En lisant « Nous traverserons ensemble », on s’aperçoit que le passage de migrants est une activité très rentable. Pour 2500 euros par personne, on leur donne un canot « Spiderman » prévu pour deux enfants pour tenter la traversée entre la Turquie et la Grèce. Ils sont 6 à bord. Les militaires font des rondes, les attrapent et les repoussent en Turquie... S’ils ne payent pas, leur famille est menacée. Et c’est un cercle sans fin, ils doivent faire confiance à des escrocs, remettre leur vie entre les mains d’hommes qui ne pensent qu’à s’enrichir et prier pour que tout se passe bien. Je savais que leur parcours était difficile, j’étais loin d’imaginer à quel point. Quand on pense que ce sont les hommes qui ont érigé des frontières, on se demande où est l’humanité dans tout ça. Le roman parle beaucoup du travail des associations qui viennent en aide aux migrants. En les aidant pour monter leur dossier, à apprendre le français, en leur distribuant de quoi manger, ils créent un lien entre ces gens qui ont tout laissé pour venir ici. Le fait qu’ils ne souhaitent pas repartir malgré leurs conditions de vie, laisse présager de ce que pouvait être leur vie là-bas. C'est un roman à lire, pour en apprendre un peu plus entre autres, sur le non-sens du système. Crise des migrants, « Nous traverserons ensemble », un roman criant de vérité C’est parce que Denis Lemasson a passé plus de 10 ans à travailler pour Médecin sans frontières dans les pays du Moyen-Orient, qu’il a su décrire avec tant de réalisme la triste réalité de la course à l’Eldorado menée par ces hommes qui tentent de fuir leur pays. Menacés par les talibans s’ils ne coopèrent pas, pourchassés par le régime s’ils sont suspectés d’entretenir des relations avec les terroristes, ils n’ont d’autres choix que de fuir. D’abord, ils quittent le pays, direction l’Iran ou le Pakistan, où ils espèrent pouvoir trouver du travail. Puis, une fois avoir récolté les fonds nécessaires pour tenter le grand voyage, l’horreur commence. La peur, les passeurs malhonnêtes, la violence, la prison, les camps de réfugiés à l’hygiène inexistante. C’est une vraie épée de Damoclès qui pend au-dessus de leur tête, car partout où ils passent, ils risquent leur vie, partout où ils tentent de s’installer, ils sont repoussés. Une enquête qui nous emmène sur la route des migrants Luc a travaillé dix ans pour MSF en Afghanistan, de retour en France, il arrête son investissement dans l’ONG. Un jour, alors qu’il est au Parc avec...
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  • prune42 14/01/2016
    Avril 2009, Luc a décidé d’abandonner la médecine humanitaire après avoir travaillé en Afghanistan où la guerre sévit entre Talibans et population civile pour se consacrer à sa petite fille en France qu’il ne voit plus que trop rarement, suite à la séparation d’avec sa mère. Il assiste à la mort d’un réfugié afghan, Zaher, et décide de chercher à comprendre ce qui s’est passé ce jour-là. Sa route va croiser celle d’autres réfugiés afghans, Medhi, Ibrahim, Wahid, Djamal et d’autres, qui vont lui confier leurs histoires. Luc découvrira t’il le responsable de la mort de Zaher ? Que va lui apprendre ce drame sur sa propre vie ? Je remercie la maison d’éditions Plon pour m’avoir donné l’opportunité de lire en avant-première ce roman de la rentrée de janvier. Celui-ci s’inscrit dans l’actualité car il y est question de réfugiés venant du Moyen Orient, de l’immigration consécutive aux violences perpétrées sur les populations et de l’intégration des réfugiés à leur arrivée en Europe. Ce livre fait réfléchir à notre propre attitude et à la position de nos gouvernements qui se rejettent la responsabilité de ces réfugiés, sans leur proposer de solution acceptable. J’ai apprécié cet aspect du roman qui cherche à nous ouvrir les yeux et à nous faire voir la situation non pas telle que nous croyons la connaître mais telle qu’elle est. En revanche, la multitude de personnages rencontrés par Luc a un peu gêné ma lecture, au bout d’un moment le lecteur ne sait plus qui est qui et c’est bien dommage. Avril 2009, Luc a décidé d’abandonner la médecine humanitaire après avoir travaillé en Afghanistan où la guerre sévit entre Talibans et population civile pour se consacrer à sa petite fille en France qu’il ne voit plus que trop rarement, suite à la séparation d’avec sa mère. Il assiste à la mort d’un réfugié afghan, Zaher, et décide de chercher à comprendre ce qui s’est passé ce jour-là. Sa route va croiser celle d’autres réfugiés afghans, Medhi, Ibrahim, Wahid, Djamal et d’autres, qui vont lui confier leurs histoires. Luc découvrira t’il le responsable de la mort de Zaher ? Que va lui apprendre ce drame sur sa propre vie ? Je remercie la maison d’éditions Plon pour m’avoir donné l’opportunité de lire en avant-première ce roman de la rentrée de janvier. Celui-ci s’inscrit dans l’actualité car il y est question de réfugiés venant du Moyen Orient, de l’immigration consécutive aux violences perpétrées sur les populations et de l’intégration des réfugiés à leur arrivée en Europe. Ce livre fait réfléchir à notre propre attitude et à la position de nos gouvernements qui se rejettent la responsabilité de ces réfugiés, sans leur proposer de solution acceptable. J’ai apprécié cet aspect du roman qui cherche...
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