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Papillon de nuit
Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 04/06/2015
Éditeurs :
Sonatine

Papillon de nuit

Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 04/06/2015
Tout l'univers de RJ Ellory dans son premier roman inédit, au coeur de l'Amerique des Sixties !
 
Après l’assassinat de Kennedy, tout a changé aux États-Unis. La société est devenue plus violente, la musique plus forte, les drogues plus puissantes. L’Amérique a compris que si une puissance... Après l’assassinat de Kennedy, tout a changé aux États-Unis. La société est devenue plus violente, la musique plus forte, les drogues plus puissantes. L’Amérique a compris que si une puissance invisible pouvait éliminer leur président en plein jour, c’est qu’elle avait tous les pouvoirs.
C’est dans cette Amérique en crise que...
Après l’assassinat de Kennedy, tout a changé aux États-Unis. La société est devenue plus violente, la musique plus forte, les drogues plus puissantes. L’Amérique a compris que si une puissance invisible pouvait éliminer leur président en plein jour, c’est qu’elle avait tous les pouvoirs.
C’est dans cette Amérique en crise que Daniel Ford a grandi. Et c’est là, en Caroline du Sud, qu’il a été accusé d’avoir tué Nathan Vernet, son meilleur ami.
Nous sommes maintenant en 1982 et Daniel est dans le couloir de la mort. Quelques heures avant son exécution, un prêtre vient recueillir ses dernières confessions. Bien vite, il apparaît que les choses sont loin d’être aussi simples qu’elles en ont l’air.
Récit d’un meurtre, d’une passion, d’une folie, ce roman nous offre une histoire aussi agitée que les années soixante..
 
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EAN : 9782355843488
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355843488
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • HordeDuContrevent 29/03/2024
    « Mettez un homme face à la fin de sa vie, placez-le dans un endroit comme le couloir de la mort, et peut-être que Dieu lui accordera une petite grâce. La grâce du souvenir. » Daniel Ford fait partie de ces quelques personnages de roman qui accompagnent à jamais leur lecteur une fois le livre refermé. Il faut dire que Ellory parvient à lui donner une réelle et magnifique profondeur, il est impossible de ne pas s'attacher à cet homme qui vit ses dernières semaines dans les couloirs sordides de la mort après douze ans d'emprisonnement, accusé d'avoir tué son frère de sang, Nathan Verney, jeune afro-américain. Il ne fait pas bon être noir dans les Etats-Unis des années 60, ni être ami avec un noir d'ailleurs. Daniel paie le prix cher pour cette amitié, amitié indéfectible depuis que les deux garçons ont six ans. Et tout a commencé avec un partage, le partage d'un sandwich au jambon… « le petit gosse noir qui est arrivé ce vendredi après-midi était le gamin le plus drôle que j'avais jamais vu. Des oreilles comme des anses de cruche, des yeux comme des feux de signalisation et une bouche qui lui fendait le visage d'une oreille à l'autre ». La structure narrative alterne entre le passé et le présent. Entre l'odeur semblable à la brise du Lac Marion en Caroline du Sud, odeur « de tarte à la noix de Pécan et soda à la vanille, le tout enveloppé dans un parfum d'herbe fraîchement tondue », et celles de la prison, mélange infâme et écoeurant de détergent bon marché, de nourriture en train de pourrir, de poussière, de déjections, et de tous les fluides imaginables qu'un homme peut secréter. Entre les doux et rassurants effluves de l'insouciance et les relents, âcres, de la peur. le passage éclair de la chair fraiche à la viande morte ambulante… Deux histoires entrelacées, telles les deux ailes d'un papillon battant frénétiquement vers la lumière avant l'embrasement. L'une, actuelle, montre Daniel Ford dans le couloir de la mort attendant son exécution dans quelques semaines. Il fait ses dernières confessions au Père John Rousseau, la purification de son âme le disputant au besoin de se livrer, exutoire comme piètre consolation avant l'entrée en enfer. Quoique l'enfer, il y a déjà mis un pied vu ce que lui fait subir le sadique M.West, chef de la section D, patron du couloir de la mort, qui aime harceler et torturer psychologiquement les candidats à l'électrocution. « Certains ici pensent qu'il n'est pas né de parents humains. Certains types ici croient qu'il a été engendré dans un bouillon de culture au MIT ou quelque chose du genre, au cours d'une expérience dont le but était de créer un corps sans coeur ni âme ni grand-chose d'autre. C'est un homme sombre ». L'autre, dans le passé, met en valeur l'histoire vécue par Daniel une dizaine d'années avant le drame, avant qu'il ne soit emprisonné pour le meurtre de son meilleur ami. Ce livre est une poignante réflexion sur la peine de mort, sur ces couloirs de la mort dans lesquels les accusés passent un certain nombre d'année avec toujours cette épée au-dessus de leur tête qui les coupera en deux forcément, mais sans savoir quand, des années ainsi à attendre et errer, deux étages au-dessus de l'enfer. Cela peut arriver n'importe quand. Cela rend le temps des condamnés à mort relatif, à la fois long et court, irréel, entrecoupé par quelques espoirs soudains qui tombent tout aussi vite qu'ils sont advenus…Et que dire lorsque les personnes sont innocentes…Seuls les souvenirs sont à la fois des échappatoires mais aussi de cruels rappels à la liberté perdue. Bien entendu, part belle est faite sur le racisme et la ségrégation raciale dans ces années marquées par le combat de Martin Luther King. Mais ce livre va plus loin, il est également un documentaire - parfois un tantinet long - sur les Etats-Unis des années 60, une décennie totalement folle, marquée par la boucherie de la guerre du Vietnam, sur fond de drogues, de rock'n roll, d'affaires politiques comme les meurtres de deux Kennedy ou le Watergate de Nixon, de l'envolée de stars emblématiques comme Marylin Monroe ou Elvis Presley, de croissance économique solide permettant des prouesse scientifiques incroyables comme celle d'envoyer un homme marcher sur la lune…Et malgré tout une décennie toujours marquée par le racisme envers les personnes de couleur comme le prouve l'ascension, très bien expliquée dans ce livre, du Klux Klux Klan. L'intrigue, autant le dire, passe en fait au second plan. Je crois que j'ai compris assez vite si Daniel était coupable ou pas. Là n'est pas le coeur du roman. Ce que j'ai trouvé incroyable, c'est cette manière, si fouillée, si approfondie, qu'a Ellory de décrire la psychologie de ses personnages et l'âme humaine. Et cela au moyen d'une plume d'une finesse inouïe et d'une beauté renversante. Les scènes du passé, scènes de liberté et d'insouciance sont d'une poésie sublime, la nature est magnifiée, les scènes d'amour enchanteresses nous subjuguent, lorsque celles du présent sont d'un réalisme glaçant et abject. L'auteur réussit ainsi à alterner sans arrêt le chaud et le froid pour mieux faire sentir à son lecteur le tragique de la situation. « Un esprit étiré par une idée ne retrouve jamais ses proportions originales. Mon esprit était étiré. Il ne serait plus jamais le même. Le monde était fou. Nous l'avions su en Floride, quand nous avions entendu parler des dizaines de milliers de morts d'une guerre lointaine, qui n'avaient ni raison ni sens». Et dire que ce roman fort et émouvant, cette ode à la liberté, à l'intégrité, à l'amitié et à l'amour est le premier roman de l'auteur…Il me tarde de poursuivre ma découverte de cet auteur anglais ! « Mettez un homme face à la fin de sa vie, placez-le dans un endroit comme le couloir de la mort, et peut-être que Dieu lui accordera une petite grâce. La grâce du souvenir. » Daniel Ford fait partie de ces quelques personnages de roman qui accompagnent à jamais leur lecteur une fois le livre refermé. Il faut dire que Ellory parvient à lui donner une réelle et magnifique profondeur, il est impossible de ne pas s'attacher à cet homme qui vit ses dernières semaines dans les couloirs sordides de la mort après douze ans d'emprisonnement, accusé d'avoir tué son frère de sang, Nathan Verney, jeune afro-américain. Il ne fait pas bon être noir dans les Etats-Unis des années 60, ni être ami avec un noir d'ailleurs. Daniel paie le prix cher pour cette amitié, amitié indéfectible depuis que les deux garçons ont six ans. Et tout a commencé avec un partage, le partage d'un sandwich au jambon… « le petit gosse noir qui est arrivé ce vendredi après-midi était le gamin le plus drôle que j'avais jamais vu. Des oreilles comme des anses de cruche, des yeux comme des feux de signalisation et une bouche qui lui fendait le visage d'une...
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  • philippedester 25/02/2024
    "Papillon de nuit" est le premier roman que je lis de cet auteur qui m'était tout à fait inconnu. N'ayant pas lu la 4e de couverture, je croyais qu'il s'agissait d'un polar. Eh bien, non ! Je ne sais trop comment qualifier ce livre, disons "un policier historique". Daniel a grandi dans l'Amérique des années soixante. Son meilleur ami est noir. Nous sommes au temps de Martin Luther King, de la ségrégation raciale, du Ku Klux Klan. L'auteur inclut donc ses héros dans l'Histoire. Il y a aussi l'assassinat de Kennedy, la guerre du Viet Nam où des milliers de jeunes sont envoyés à la mort, le Watergate,... L'histoire des deux amis est, à mon sens, un prétexte pour raconter l'histoire du nouveau continent dans les années 60-70. Et même si je n'ai pas beaucoup d'intérêt pour ça, je ne me suis pas ennuyé du tout avec ce récit. Daniel est en attente de son exécution depuis 12 ans. Il est accusé du meurtre de son meilleur ami. Le lecteur a du mal à y croire tant leur amitié est grande ! Ils ont tout vécu à deux. Ils sont comme deux frères. L'enquête a-t-elle été bien menée? C'est ce que le lecteur découvrira en écoutant les confessions de Daniel. En effet, un prêtre vient régulièrement le voir. Daniel se confie sans retenue. Il lui raconte tout depuis la rencontre des deux garçons lorsqu'ils avaient six ans jusqu'à la mort de l'ami noir. Un pavé que j'ai beaucoup apprécié, pas ennuyant du tout, même pour ceux qui ont, comme moi, un intérêt limité pour l'histoire de l'Amérique. Seul petit bémol : j'ai deviné certaines choses assez vite. Le suspense restait présent quand même car j'attendais pour voir si j'avais raison. "Papillon de nuit" est le premier roman que je lis de cet auteur qui m'était tout à fait inconnu. N'ayant pas lu la 4e de couverture, je croyais qu'il s'agissait d'un polar. Eh bien, non ! Je ne sais trop comment qualifier ce livre, disons "un policier historique". Daniel a grandi dans l'Amérique des années soixante. Son meilleur ami est noir. Nous sommes au temps de Martin Luther King, de la ségrégation raciale, du Ku Klux Klan. L'auteur inclut donc ses héros dans l'Histoire. Il y a aussi l'assassinat de Kennedy, la guerre du Viet Nam où des milliers de jeunes sont envoyés à la mort, le Watergate,... L'histoire des deux amis est, à mon sens, un prétexte pour raconter l'histoire du nouveau continent dans les années 60-70. Et même si je n'ai pas beaucoup d'intérêt pour ça, je ne me suis pas ennuyé du tout avec ce récit. Daniel est en attente de son exécution depuis 12 ans. Il est accusé du meurtre de son meilleur ami. Le lecteur a du mal à y croire tant leur amitié est grande ! Ils ont tout vécu à deux. Ils sont comme deux frères. L'enquête a-t-elle été bien menée? C'est ce...
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  • Analire 23/02/2024
    Première rencontre littéraire avec R. J. Ellory, un auteur de polars anglais qui a fait frémir plus d’un lecteur… dont je fais désormais partie ! Dans Papillon de nuit, nous suivons Daniel Ford, un jeune homme accusé d’avoir tué Nathan Verney, son meilleur ami noir. Il est conduit dans une prison spécifique en attendant d’être exécuté pour son crime. Nous le suivons, pas à pas, jusqu’au jour de son exécution. Un parcours jonché des souvenirs qu’il se remémore, qui l’a mené à cet enfer carcéral. On se situe dans une Amérique des années 1960, 1970 et 1980, où la ségrégation bas son plein, avec l’assassinat de JFK, de Martin Luther King, l’avènement du KKK, la guerre du Vietnam, le Watergate… Une société noire, meurtrie, affaiblie, qui laissera des traces dans l’esprit de tous ses citoyens. J’ai beaucoup aimé découvrir ce pan de l’Histoire, fortement intégrée dans le récit conté. R. J. Ellory nous donne à réfléchir sur de nombreux sujets de société – le racisme, la guerre, la peine de mort -, qui ont particulièrement marqués le siècle dernier et continuent de fleurir dans certains pays du monde. C’est dans ce contexte que nous suivons David Ford et Nathan Verney, deux jeunes enfants, l’un blanc et l’autre noir, qui vivent innocemment leur vie dans le petit village de leur enfance. Leurs différences ne les importune pas, ils ne s’en soucient pas et les remarquent à peine ; mais ce sont les autres qui les mettent au pied du mur et les pointent du doigt pour leur différence de couleur de peau. Faisant fi des préjugés et des quant-dira-t-on, les deux jeunes hommes continuent à se côtoyer et à faire les quatre cent coups ensemble. J’ai adoré leur complicité : on ressent tout l’amour qu’ils se portent l’un à l’autre, plein de bienveillance, de soutien et de réconfort. Ils fonctionnent en binôme et c’est un binôme qui fonctionne bien ! Mais alors, que s’est-il passé pour que David finisse en prison, accusé d’avoir tué son meilleur ami ? Le suspense est maintenu à son paroxysme, depuis les premiers chapitres, jusqu’au dénouement final. Le temps semble s’étirer en longueurs, comme David dans le couloir de la mort, on ressent l’attente, l’angoisse, la peur de l’inconnu. On se demande sans cesse ce qui a bien pu changer dans leurs rapports et comment une telle chose à pu être possible. Une chose qui nous frappe et que l’on perçoit avec certitude : David regrette énormément la perte de Nathan, à qui il pense presque quotidiennement. Comme on dit, c’est bien la preuve que la mort n’efface pas l’amour. Un roman noir, qui brosse une fresque historique, politique et sociologique d'une Amérique meurtrie du siècle dernier, via l'histoire d'un homme condamné à mort pour avoir assassiné son meilleur ami noir. Dramatique, prenant et déchirant !Première rencontre littéraire avec R. J. Ellory, un auteur de polars anglais qui a fait frémir plus d’un lecteur… dont je fais désormais partie ! Dans Papillon de nuit, nous suivons Daniel Ford, un jeune homme accusé d’avoir tué Nathan Verney, son meilleur ami noir. Il est conduit dans une prison spécifique en attendant d’être exécuté pour son crime. Nous le suivons, pas à pas, jusqu’au jour de son exécution. Un parcours jonché des souvenirs qu’il se remémore, qui l’a mené à cet enfer carcéral. On se situe dans une Amérique des années 1960, 1970 et 1980, où la ségrégation bas son plein, avec l’assassinat de JFK, de Martin Luther King, l’avènement du KKK, la guerre du Vietnam, le Watergate… Une société noire, meurtrie, affaiblie, qui laissera des traces dans l’esprit de tous ses citoyens. J’ai beaucoup aimé découvrir ce pan de l’Histoire, fortement intégrée dans le récit conté. R. J. Ellory nous donne à réfléchir sur de nombreux sujets de société – le racisme, la guerre, la peine de mort -, qui ont particulièrement marqués le siècle dernier et continuent de fleurir dans certains pays du monde. C’est dans ce contexte que nous suivons David Ford et Nathan Verney, deux...
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  • vanessabookine 22/02/2024
    C’est un énorme coup de cœur. Je connaissais déjà la plume de l’auteur et son talent. Je suis convaincue. T.J Ellory nous plonge dans l’Amérique des 60 jusqu’au début des années 80. On va suivre le récit de Daniel Ford, condamné à mort, qui se confie au Père Rousseau, dans le couloir de la mort. On est sur fond de guerre du Vietnam, de Rock N Roll, de drogue, de bagarre, de désertion, le tout avec son meilleur ami Nathan, afro-américain. Ce qui est problématique dans cette Amérique des années 60. Daniel se voit accusé du meurtre de son ami. Grâce à la double temporalité et au fur et à mesure que le récit avance, tout se met en place crescendo. On commence à comprendre les deux amis. L’écriture est fluide et tout en profondeur. L’auteur sait nous tenir en haleine. Un superbe roman.
  • Kimor 23/01/2024
    Daniel est dans le couloir de la mort pour avoir tué son meilleur ami dans les années 60. Plus de 10 ans après le meurtre de ce dernier, délivrer la peine capital à un homme blanc pour le meurtre d’un noir a un aspect politique. Par cette décision l’état essaye de calmer les revendication des noirs tout en montrant aux blancs qu’on ne peut faire ce qu’on veut. Mais l’histoire va s’averer plus compliqué que ça. Le plus plaisant dans ce livre c’est les saut dans l’espace temps. Les histoires qui s’entrecroisent pour finalement arriver au meurtre de Nathan puis au présent. C’est pas forcément haletant mais on est vraiment plongé dans la vie du personnage et on s’y croit. On y trouve aussi tout un aspect politique et sociale lié à l’époque et à la vie aux États Unis. Le roman ne m’a pas surpris mais j’ai aimé le lire, les pages se sont tournées d’elles mêmes.
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